The Bronzed Chorus
Summering |
Label :
Doubleplusgood |
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Sans y prendre garde, vous allez vous faire manger par ce disque. Adam & Hunter savent y faire pour faire monter la pression, pour faire sonner cet espèce de brouhaha sonore complexe, entremêlement de sons étranges, d'une batterie au taquet et d'une guitare aux riffs aiguisées. Alors oui, disons le d'entrée, ça ressemble beaucoup à Battles, les pads qui sonnent comme un steel drum (beaucoup utilisé dans Gloss Drop), des rythmes entraînants, un surempilement de couches de sons, on pourrait facilement croire qu'on a (encore) à faire un duo math rock. Mais non, pas d'avalanche de démonstration technique, ils ont un cap et s'y tiennent, débordent parfois (heureusement), mais sans jamais vriller vers le point de non retour.
C'est champêtre, tropical, complexe et humble à la fois. "Cowabunga, Ohio" bel exemple de cavalcade sur un cheval boiteux, les changements de rythmes impulsant des images mentales fortes. Ils en foutent partout, ça dépasse, on tente tant bien que mal de suivre la distance mais on se fait vite larguer tant les changements sont abrupts, il y a toujours un petit truc qui vient tout modifier, et lorsque l'on remarque ce changement, c'est déjà trop tard.
On pourrait dire que ce Summering est comme un enfant hyperactif. Non, il n'est pas épuisant, énervant avec une envie de le noyer dans l'étang le plus proche. Il est plein de vie, d'entrain, il faut toujours qu'il soit occupé, jamais vraiment de place au silence même si les variations de rythmes entre les titres et dedans ne sont pas vraiment reposants, mais on s'habitue, au risque de devenir passif et de se laisser par ce disque. Le mal de tête n'est pas vraiment loin si on se laisse trop aller.
The Bronzed Chorus livre là un album presque épuisant, qui à coup sûr délivrera tout son potentiel en live. Ils pourrait presque être la cinquième roue de la Colonie de Vacances, à surveiller de près, une tournée est prévu pour le printemps prochain !
C'est champêtre, tropical, complexe et humble à la fois. "Cowabunga, Ohio" bel exemple de cavalcade sur un cheval boiteux, les changements de rythmes impulsant des images mentales fortes. Ils en foutent partout, ça dépasse, on tente tant bien que mal de suivre la distance mais on se fait vite larguer tant les changements sont abrupts, il y a toujours un petit truc qui vient tout modifier, et lorsque l'on remarque ce changement, c'est déjà trop tard.
On pourrait dire que ce Summering est comme un enfant hyperactif. Non, il n'est pas épuisant, énervant avec une envie de le noyer dans l'étang le plus proche. Il est plein de vie, d'entrain, il faut toujours qu'il soit occupé, jamais vraiment de place au silence même si les variations de rythmes entre les titres et dedans ne sont pas vraiment reposants, mais on s'habitue, au risque de devenir passif et de se laisser par ce disque. Le mal de tête n'est pas vraiment loin si on se laisse trop aller.
The Bronzed Chorus livre là un album presque épuisant, qui à coup sûr délivrera tout son potentiel en live. Ils pourrait presque être la cinquième roue de la Colonie de Vacances, à surveiller de près, une tournée est prévu pour le printemps prochain !
Sympa 14/20 | par X_Lok |
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