Deus
Paris [Paris Plage, Pont De Sully] - jeudi 20 juillet 2006 |
J'ai vu dEUS à maintes reprises et Paris Plage ne semble rien de plus que l'occasion de les voir une fois de plus, avant la fin de cette tournée.
La programmation du festival est exclusivement belge aujourd'hui et c'est un réel plaisir de voir Zita Swoon en début de soirée. Même si ne je ne suis pas adepte des deux derniers albums studios, leur fraîcheur et leur générosité sont communicatives. Leur performance joviale s'avère en fait l'avant goût d'un moment d'anthologie.
Après la prestation d'Ozark Henry, dEUS ouvre le concert avec le radical "Theme From Turnpike". Dès les premières notes de cette déferlante de sensations, on sent que le concert de ce soir n'est pas comme les autres. Il y a plus d'électricité dans l'air, Tom Barman est déchaîné et de ce fait, l'ambiance apparaît tout de suite survoltée. Le clou du spectacle arrive avec "Sun Ra" : Stef Kamil Carlens, ancien bassiste de dEUS qui a participé aux chœurs sur le dernier album du quintette anversois rejoint ses amis sur scène. Le leader de Zita Swoon est acclamé, le public est aux anges. Il interpréte également avec Tom "Pocket Revolution" and surtout "Suds'n' Soda", comme au bon vieux temps, déclenchant l'hystérie totale du public. J'étais tellement émue que j'en ai pleuré de joie !
Après le départ de Stef, les versions de "Via" et de "For The Roses" sont de purs joyaux, d'une qualité qui surpasse tous les concerts vus sur cette tournée.
Moi qui croyais que leur passage à ce festival serait de la routine... ce soir, c'était du grand dEUS, un moment de grâce, de bonheur, de fureur et d'osmose avec le public, et la présence de Stef en a fait un cadeau magnifique...
La programmation du festival est exclusivement belge aujourd'hui et c'est un réel plaisir de voir Zita Swoon en début de soirée. Même si ne je ne suis pas adepte des deux derniers albums studios, leur fraîcheur et leur générosité sont communicatives. Leur performance joviale s'avère en fait l'avant goût d'un moment d'anthologie.
Après la prestation d'Ozark Henry, dEUS ouvre le concert avec le radical "Theme From Turnpike". Dès les premières notes de cette déferlante de sensations, on sent que le concert de ce soir n'est pas comme les autres. Il y a plus d'électricité dans l'air, Tom Barman est déchaîné et de ce fait, l'ambiance apparaît tout de suite survoltée. Le clou du spectacle arrive avec "Sun Ra" : Stef Kamil Carlens, ancien bassiste de dEUS qui a participé aux chœurs sur le dernier album du quintette anversois rejoint ses amis sur scène. Le leader de Zita Swoon est acclamé, le public est aux anges. Il interpréte également avec Tom "Pocket Revolution" and surtout "Suds'n' Soda", comme au bon vieux temps, déclenchant l'hystérie totale du public. J'étais tellement émue que j'en ai pleuré de joie !
Après le départ de Stef, les versions de "Via" et de "For The Roses" sont de purs joyaux, d'une qualité qui surpasse tous les concerts vus sur cette tournée.
Moi qui croyais que leur passage à ce festival serait de la routine... ce soir, c'était du grand dEUS, un moment de grâce, de bonheur, de fureur et d'osmose avec le public, et la présence de Stef en a fait un cadeau magnifique...
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Lady Godiva |
Setlist :
Theme From Turnpike
Instant Street
Fell Off The Floor, Man
Sun Ra
Via
What We Talk About
Suds & Soda (with Stef Kamil Carlens)
Nothing Really Ends
Bad Timing
Pocket Revolution (with Stef and Radio Candip)
Roses
Theme From Turnpike
Instant Street
Fell Off The Floor, Man
Sun Ra
Via
What We Talk About
Suds & Soda (with Stef Kamil Carlens)
Nothing Really Ends
Bad Timing
Pocket Revolution (with Stef and Radio Candip)
Roses
Posté le 23 juillet 2006 à 19 h 50 |
Paris Plage sentait bon le monoï, et le festival Fnac Indétendances transpirait le coup marketing à plein nez. Mais il faut avouer que l'affiche du 20 juillet, spéciale 'Fête nationale belge' (qui soit dit en passant est en fait le 21), était fort alléchante : Saule, Ozark Henry, mais surtout Zita Swoon et... dEUS, annoncé un temps comme étant des ‘surprise guests'.
Passons sur Zita Swoon, observés de loin avec une bonne pinte à la main, et rejoints par Miossec pour deux chansons. Le temps qu'Ozark Henry déserte ensuite la scène, la programmation accusait déjà 1h30 de retard. Auquel viendra s'ajouter une heure d'un interminable soundcheck, dilué dans le temps pour cause de problèmes techniques.
Il est 23h, le pont de Sully ressemble à un sauna en plein air, ça crie, ça hue, ça bouh-scule, ça écrase les pieds, et surtout, ça trépigne. Et iLS arrivent enfin. On aurait pu croire qu'avec une chaleur pareille, et la motivation normalement faiblarde d'un groupe pour jouer gratuitement devant un public composé pour moitié de fans, et pour une autre moitié de paris-plagistes curieux et indécis, dEUS aurait traîné des pieds. Que nenni. Dès les premières notes de "Theme From Turnpike", quelque chose se passe. Tom Barman saute dans tous les sens, Mauro Pawlowski nous gratifie des arrangements vocaux géniaux sur la fin du titre, le groupe tout entier déploie une énergie inhabituelle. Ensuite, ça devient surréaliste, flamboyant, "Instant Street" inonde les bords de Seine, et on continue à se dire que décidemment, il se passe quelque chose ce soir. Impression confirmée sur "Suds And Soda", où l'ancien bassiste Stef Kamil Carlens rejoints ses anciens acolytes pour annoner son célèbre "Friday, Friday" sur ce qui est devenu l'hymne rock de toute la Belgique. Malgré quelques problèmes de sons, le groupe continuera à jouer ses titres comme s'il s'agissait de leur dernier concert, électriques et fous comme si leur vie en dépendait. Stef Carlens et les filles de Radio Candip rejoignent encore le groupe pour un "Pocket Revolution" surpuissant et conclu par quelques vers de "Requiem Pour Un Con", et le sublimissime "Roses" vient clôturer le show. Il est minuit pile, on ne peut plus faire de bruit, l'ensemble de la foule s'exode comme elle peut vers le chemin du retour, et la pensée que je viens d'assister au meilleur concert de dEUS que j'aie jamais vu, et peut-être aussi certainement à mon meilleur concert tout court, s'ancre subitement dans mon esprit. Dire qu'en plus c'était gratuit...
Passons sur Zita Swoon, observés de loin avec une bonne pinte à la main, et rejoints par Miossec pour deux chansons. Le temps qu'Ozark Henry déserte ensuite la scène, la programmation accusait déjà 1h30 de retard. Auquel viendra s'ajouter une heure d'un interminable soundcheck, dilué dans le temps pour cause de problèmes techniques.
Il est 23h, le pont de Sully ressemble à un sauna en plein air, ça crie, ça hue, ça bouh-scule, ça écrase les pieds, et surtout, ça trépigne. Et iLS arrivent enfin. On aurait pu croire qu'avec une chaleur pareille, et la motivation normalement faiblarde d'un groupe pour jouer gratuitement devant un public composé pour moitié de fans, et pour une autre moitié de paris-plagistes curieux et indécis, dEUS aurait traîné des pieds. Que nenni. Dès les premières notes de "Theme From Turnpike", quelque chose se passe. Tom Barman saute dans tous les sens, Mauro Pawlowski nous gratifie des arrangements vocaux géniaux sur la fin du titre, le groupe tout entier déploie une énergie inhabituelle. Ensuite, ça devient surréaliste, flamboyant, "Instant Street" inonde les bords de Seine, et on continue à se dire que décidemment, il se passe quelque chose ce soir. Impression confirmée sur "Suds And Soda", où l'ancien bassiste Stef Kamil Carlens rejoints ses anciens acolytes pour annoner son célèbre "Friday, Friday" sur ce qui est devenu l'hymne rock de toute la Belgique. Malgré quelques problèmes de sons, le groupe continuera à jouer ses titres comme s'il s'agissait de leur dernier concert, électriques et fous comme si leur vie en dépendait. Stef Carlens et les filles de Radio Candip rejoignent encore le groupe pour un "Pocket Revolution" surpuissant et conclu par quelques vers de "Requiem Pour Un Con", et le sublimissime "Roses" vient clôturer le show. Il est minuit pile, on ne peut plus faire de bruit, l'ensemble de la foule s'exode comme elle peut vers le chemin du retour, et la pensée que je viens d'assister au meilleur concert de dEUS que j'aie jamais vu, et peut-être aussi certainement à mon meilleur concert tout court, s'ancre subitement dans mon esprit. Dire qu'en plus c'était gratuit...
Intemporel ! ! ! 20/20
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