Sonic Youth
Paris [Le Zénith] - mercredi 13 décembre 2006 |
Finalement, le seul mot qui reste, qui convient pour décrire un concert de Sonic Youth, peut bien être "fascinant".
Fascinant parce que ça fait bien près de vingt cinq ans que ça dure, mais ces new-yorkais là restent toujours en forme ! Capable d'électriser un lieu en un instant comme on met le feu d'une étincelle, Sonic Youth mélange classe comme sauvagerie la plus brute.
Fascinant la façon dont Thurston Moore, caché derrière ses cheveux d'ados de quinze ans, triture, frappe, fouette sa guitare pour en sortir les sons les plus coulant et les plus mélodieux que peut permettre le chaos.
Fascinant lorsque Kim Gordon s'accommodant de sa robe à paillette se met à tourbillonner les bras écartés, emportée par les élans soniques presque incontrôlable.
Un set qui fait la part belle aux longues plages tranquilles, légèrement noisy, mais livrant de véritables joyaux, principalement issus des derniers albums en date. Plus soigné, plus en longueur mais toujours aussi fascinant. Pourquoi ? Peut-être parce que Sonic Youth a beau vouloir s'assagir, il n'en demeure pas moins quelques distorsions lâchées à la sauvette, des coups de batterie hyper rapide et quelques entorses à la bienséance.
Fascinant aussi lorsque ce groupe intègre et grandissime réussit en plaire à un Zénith entier avec des chansons si complexes, intelligentes et remplies de chausses-trappes. Fascinant lorsque les musiciens jettent toutes leurs forces dans la bataille au cours de titres cultes et sauvages comme "100%" ou "Teenage Riot". Fascinant lorsque ils ne se contrôlent plus et qu'ils braquent les guitares sur vers les amplis pour en sortir les distorsions les plus tordues.
Fascinant la façon dont ils arrivent à captiver avec un set sobre, sans effet tape-à-l'œil, avec juste une authenticité jamais démentie au cours de leur carrière.
Fascinant de constater que le groupe en impose sur scène peu importe la set list ou le ton imposé au concert, calme ou bruyant. Pour ce soir-là, un concert cool et bien tranquille.
On ne peut qu'évoquer ce groupe à chaque fois qu'avec un grand respect.
Fascinant parce que ça fait bien près de vingt cinq ans que ça dure, mais ces new-yorkais là restent toujours en forme ! Capable d'électriser un lieu en un instant comme on met le feu d'une étincelle, Sonic Youth mélange classe comme sauvagerie la plus brute.
Fascinant la façon dont Thurston Moore, caché derrière ses cheveux d'ados de quinze ans, triture, frappe, fouette sa guitare pour en sortir les sons les plus coulant et les plus mélodieux que peut permettre le chaos.
Fascinant lorsque Kim Gordon s'accommodant de sa robe à paillette se met à tourbillonner les bras écartés, emportée par les élans soniques presque incontrôlable.
Un set qui fait la part belle aux longues plages tranquilles, légèrement noisy, mais livrant de véritables joyaux, principalement issus des derniers albums en date. Plus soigné, plus en longueur mais toujours aussi fascinant. Pourquoi ? Peut-être parce que Sonic Youth a beau vouloir s'assagir, il n'en demeure pas moins quelques distorsions lâchées à la sauvette, des coups de batterie hyper rapide et quelques entorses à la bienséance.
Fascinant aussi lorsque ce groupe intègre et grandissime réussit en plaire à un Zénith entier avec des chansons si complexes, intelligentes et remplies de chausses-trappes. Fascinant lorsque les musiciens jettent toutes leurs forces dans la bataille au cours de titres cultes et sauvages comme "100%" ou "Teenage Riot". Fascinant lorsque ils ne se contrôlent plus et qu'ils braquent les guitares sur vers les amplis pour en sortir les distorsions les plus tordues.
Fascinant la façon dont ils arrivent à captiver avec un set sobre, sans effet tape-à-l'œil, avec juste une authenticité jamais démentie au cours de leur carrière.
Fascinant de constater que le groupe en impose sur scène peu importe la set list ou le ton imposé au concert, calme ou bruyant. Pour ce soir-là, un concert cool et bien tranquille.
On ne peut qu'évoquer ce groupe à chaque fois qu'avec un grand respect.
Parfait 17/20 | par Vic |
Setlist :
Candle
Reena
Incinerate
Skip Tracer
What A Waste
100%
Do You Believe The Rapture
Turquoise Boy
The World Looks Red
Rats
Jam Run Free
Pink Steam
>>>
Neutral
Teenage Riot
>>>
Lights Out
Shaking Hell
Candle
Reena
Incinerate
Skip Tracer
What A Waste
100%
Do You Believe The Rapture
Turquoise Boy
The World Looks Red
Rats
Jam Run Free
Pink Steam
>>>
Neutral
Teenage Riot
>>>
Lights Out
Shaking Hell
Posté le 18 décembre 2006 à 11 h 41 |
Mercredi 13 décembre 2006, c'est la première fois que je vais à un concert de Sonic Youth. Je les ai déjà vus sur scène, mais uniquement dans le cadre d'un festival, aussi je ne sais pas ce qui m'attend en luttant pour le premier rang du Zénith. Pour commencer il y a les Dinosaur Jr : les voix sont inaudibles mais le son de la jazzmaster de J. Mascis nous met une bonne claque et la prestation générale est très bonne. La salle est quasiment pleine pour l'entrée en scène de Sonic Youth. Thurston Moore débarque avec sa nonchalance habituelle, Kim Gordon nous surprend une fois de plus par sa tenue. Le concert commence avec Candle, je ne savais pas qu'ils rejouaient ce morceau de Daydream Nation, ça fait plaisir ! Ensuite les new-yorkais ont déroulé leur set avec Rather Ripped. Entre les nouveaux morceaux : "Skip Tracer", "The World Looks Red", "100%", "Teenage Riot" et "Shaking Hell" pour finir le concert. J'ai trouvé Lee particulièrement affuté ce soir-là et "Skip Tracer" a été très intense. Thurston était une fois de plus incroyable; s'il n'a pas torturé ses guitares comme on l'a déjà vu faire, il a en revanche usé de son immense talent pour nous servir des rythmiques venues d'ailleurs. Globalement, je trouve qu'ils ont très bien joué, le son du concert était bien réglé mais vraiment pas assez fort (surtout après le passage des Dinosaur). Ils ont fait beaucoup de morceaux du dernier album, et même si cet album est pour moi un peu décevant, je trouve ça bien : on ne va tout de même pas leur demander de jouer uniquement des 'grands classiques'.
Excellent ! 18/20
Posté le 22 décembre 2006 à 00 h 33 |
Au risque de déplaire à une sorte de vénération ambiante, j'ai trouvé le concert particulièrement frustrant. Etait-ce le Zénith un peu trop grand pour Sonic Youth ?
Cela commence par des notes un peu à coté, enchainement des morceaux du dernier album (Sonic youth a tant que ça de chansons pop dans leur répertoire ?), et là un "100%" massacré, particulièrement mou et sans énergie, qui n'annonce rien de bon pour la suite. Au fur et à mesure, c'est un peu mieux, mais ça manque de sueur et l'habituel show en larsen, avec thurston qui monte sur les ampli paraissait surjoué et si peu naturel.
Le dernier morceau en forme de no-wave méritait plus aussi, mais à l'image du concert, m'a fait rester sur ma fin.
Cela commence par des notes un peu à coté, enchainement des morceaux du dernier album (Sonic youth a tant que ça de chansons pop dans leur répertoire ?), et là un "100%" massacré, particulièrement mou et sans énergie, qui n'annonce rien de bon pour la suite. Au fur et à mesure, c'est un peu mieux, mais ça manque de sueur et l'habituel show en larsen, avec thurston qui monte sur les ampli paraissait surjoué et si peu naturel.
Le dernier morceau en forme de no-wave méritait plus aussi, mais à l'image du concert, m'a fait rester sur ma fin.
Insipide 7/20
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