Queen Adreena
Rennes [L'Antipode] - mercredi 07 février 2007 |
Que puis-je ajouter sur les prestations scéniques de Queen Adreena qui n'ait déjà été dit ? Hé bien à vrai dire pas grand chose, si ce n'est que le temps passe et ne semble avoir aucune emprise sur ces Anglais. Si bien que le groupe n'a rien perdu de sa superbe, ni même Katie Jane Garside par la même occasion, qui même à l'aube de ses 40 ans n'a rien perdu de son sex-appeal; bien au contraire !!!
Véritable personnification du bon vieil adage "Sex, Drugs And Rock'n'Roll" (le tout bien gras si possible), Queen Adreena va délivrer ce soir une prestation ébouriffante tant au niveau de la puissance sonore qu'au plan du jeu de scène de sa chanteuse charismatique. Son show est désormais plus que rodé. C'est que la demoiselle aime à mélanger les genres, et les rôles: entre lolita faussement ingénue suçant son pouce de la manière la plus suggestive qui soit, femme fatale à la robe plus qu'évasée dévoilant ses courbes parfaites, pute provocatrice jouant avec sa bouteille de champagne entre ses cuisses ou montrant allégrement son fessier (tout aussi parfait que les courbes de la Reine d'ailleurs), ou harpie épileptique en proie à ses démons les plus noirs et les plus violents, Miss Garside s'amuse, se caresse, se transcende et parvient aisément à insuffler au concert une folie tout autant sensuelle et sexuelle que jubilatoire et frénétique. Mais surtout Queen Adreena réussit toujours à éviter de tomber dans le graveleux, chose peu aisée en apparence.
Alors soutenue par des morceaux qui seront parmi les plus efficaces du répertoire du quatuor (oui, les années passent mais la setlist reste -quasiment- la même), Katie Jane Karside n'a donc plus qu'à hurler, gémir, éructer ou susurrer entre deux poses lascives pour aguicher le public afin que le répertoire de Queen Adreena prenne toute son envergure. "Medicine Jar", "Kitty Collar Tight", "Join The Dots" ou "Ascending Stars" viendront par exemple secouer un Antipode tout acquis à la cause du groupe.
En propsant un enchaînement aussi radical qu'est ce carré formé de "FM Doll", "Pretty Like Drugs", "Suck"et "Razorblade Sky", Queen Adreena réalise un grand coup pour terminer son set. Aussi suave que sauvage, le groupe ne va laisser aucun répit au public qui ne peut que chavirer sous les riffs tonitruants de Crispin Gray et les mimiques et hurlements de d'une Katie Jane Garside littéralement survoltée.
Le temps d'un aller-retour rapide en coulisse et du fameux coup de peigne de Gray (ce n'était donc pas une légende !), et revoici la bande sur scène pour un rappel de deux titres qui rallumera la flamme d'une folie exubérante et salvatrice, notamment lors d'un dernier "Pretty Polly" tout en puissance, avant que le groupe ne quitte définitivement les avant-postes laissant Mademoiselle Garside seule interprétée une dernière chanson a cappella, histoire de bien montrer qu'avant tout, Queen Adreena, c'est ELLE !
Voilà, la Reine est toujours aussi magnifique et se porte manifestement à merveille. Merci pour elle !
Véritable personnification du bon vieil adage "Sex, Drugs And Rock'n'Roll" (le tout bien gras si possible), Queen Adreena va délivrer ce soir une prestation ébouriffante tant au niveau de la puissance sonore qu'au plan du jeu de scène de sa chanteuse charismatique. Son show est désormais plus que rodé. C'est que la demoiselle aime à mélanger les genres, et les rôles: entre lolita faussement ingénue suçant son pouce de la manière la plus suggestive qui soit, femme fatale à la robe plus qu'évasée dévoilant ses courbes parfaites, pute provocatrice jouant avec sa bouteille de champagne entre ses cuisses ou montrant allégrement son fessier (tout aussi parfait que les courbes de la Reine d'ailleurs), ou harpie épileptique en proie à ses démons les plus noirs et les plus violents, Miss Garside s'amuse, se caresse, se transcende et parvient aisément à insuffler au concert une folie tout autant sensuelle et sexuelle que jubilatoire et frénétique. Mais surtout Queen Adreena réussit toujours à éviter de tomber dans le graveleux, chose peu aisée en apparence.
Alors soutenue par des morceaux qui seront parmi les plus efficaces du répertoire du quatuor (oui, les années passent mais la setlist reste -quasiment- la même), Katie Jane Karside n'a donc plus qu'à hurler, gémir, éructer ou susurrer entre deux poses lascives pour aguicher le public afin que le répertoire de Queen Adreena prenne toute son envergure. "Medicine Jar", "Kitty Collar Tight", "Join The Dots" ou "Ascending Stars" viendront par exemple secouer un Antipode tout acquis à la cause du groupe.
En propsant un enchaînement aussi radical qu'est ce carré formé de "FM Doll", "Pretty Like Drugs", "Suck"et "Razorblade Sky", Queen Adreena réalise un grand coup pour terminer son set. Aussi suave que sauvage, le groupe ne va laisser aucun répit au public qui ne peut que chavirer sous les riffs tonitruants de Crispin Gray et les mimiques et hurlements de d'une Katie Jane Garside littéralement survoltée.
Le temps d'un aller-retour rapide en coulisse et du fameux coup de peigne de Gray (ce n'était donc pas une légende !), et revoici la bande sur scène pour un rappel de deux titres qui rallumera la flamme d'une folie exubérante et salvatrice, notamment lors d'un dernier "Pretty Polly" tout en puissance, avant que le groupe ne quitte définitivement les avant-postes laissant Mademoiselle Garside seule interprétée une dernière chanson a cappella, histoire de bien montrer qu'avant tout, Queen Adreena, c'est ELLE !
Voilà, la Reine est toujours aussi magnifique et se porte manifestement à merveille. Merci pour elle !
Très bon 16/20 | par X_Jpbowersock |
Crédit photo: Marilyn Berthelot ( [email protected] ).
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