...And You Will Know Us By The Trail Of Dead
Paris [Trabendo] - dimanche 11 mars 2007 |
C'est ça le bonheur.
D'abord, Forget Cassettes, dont le premier album, Salt, va sortir. La chanteuse s'appelle Beth, on croirait voir (et entendre) la fille cachée de Patti Smith et de Polly Jean Harvey. Voix magnifique. Musicalement, difficile de situer. C'est assez original, puissant, mélodique, bluesy parfois, façon Cat Power, ou Liz Phair des débuts. La section rythmique de Trail Of Dead est là en renfort. Et du coup c'est assez énorme. Et beaucoup trop court.
Puis viennent nos texans favoris. "Ode To Isis" dans la sono, et vlam, la déflagration de "It Was There That I Saw You" ouvre le bal. Le son est PARFAIT. Et le sera tout du long. Cela fait 13 ans qu'ils tournent, or on les croirait nés de la dernière pluie, tant ils paraissent frais, juvéniles. Jason Reese est le plus impressionnant, impérial à la guitare, démoniaque à la batterie (jamais vu ça depuis Keith Moon) et au chant. Lorsqu'il vole le micro à Conrad Keely, c'est l'apocalypse : un "Caterwaul" monstrueux, enchaîné avec "Homage", pour clouer le bec des détracteurs du groupe dernière manière. La set-list n'oublie que le premier album, et seulement trois morceaux du dernier seront joués ("Stand In Silence", "Wasted State Of Mind" –avec Beth de Forget Cassettes– et "Life"). Pour le reste, Madonna et Worlds Apart se taillent la part du lion. Normal, ce sont les deux chefs-d'œuvre.
Pas un seul temps mort, délice pour les yeux et les oreilles, sans artifice, juste un immense groupe de rock en état de grâce et de jubilation qui s'éclate, et balance ses standards avec une classe impressionnante ("Relative Ways", "Clair De Lune", "Aged Dolls", ou "Perfect Teenhood", complètement revisité) jusqu'au final monumental ("Totally Natural", soit Sonic Youth rajeunit de 20 ans), puis rappel avec "The Summer Of 91" et enfin "Mistakes & Regrets", implacable et définitif.
Il n'y avait que 300 personnes dans la salle, on pouvait sauter dans tous les sens sans gêner ses voisins. Merci à tous ceux qui ne sont pas venus, ils ne savent pas ce qu'ils ont raté.
D'abord, Forget Cassettes, dont le premier album, Salt, va sortir. La chanteuse s'appelle Beth, on croirait voir (et entendre) la fille cachée de Patti Smith et de Polly Jean Harvey. Voix magnifique. Musicalement, difficile de situer. C'est assez original, puissant, mélodique, bluesy parfois, façon Cat Power, ou Liz Phair des débuts. La section rythmique de Trail Of Dead est là en renfort. Et du coup c'est assez énorme. Et beaucoup trop court.
Puis viennent nos texans favoris. "Ode To Isis" dans la sono, et vlam, la déflagration de "It Was There That I Saw You" ouvre le bal. Le son est PARFAIT. Et le sera tout du long. Cela fait 13 ans qu'ils tournent, or on les croirait nés de la dernière pluie, tant ils paraissent frais, juvéniles. Jason Reese est le plus impressionnant, impérial à la guitare, démoniaque à la batterie (jamais vu ça depuis Keith Moon) et au chant. Lorsqu'il vole le micro à Conrad Keely, c'est l'apocalypse : un "Caterwaul" monstrueux, enchaîné avec "Homage", pour clouer le bec des détracteurs du groupe dernière manière. La set-list n'oublie que le premier album, et seulement trois morceaux du dernier seront joués ("Stand In Silence", "Wasted State Of Mind" –avec Beth de Forget Cassettes– et "Life"). Pour le reste, Madonna et Worlds Apart se taillent la part du lion. Normal, ce sont les deux chefs-d'œuvre.
Pas un seul temps mort, délice pour les yeux et les oreilles, sans artifice, juste un immense groupe de rock en état de grâce et de jubilation qui s'éclate, et balance ses standards avec une classe impressionnante ("Relative Ways", "Clair De Lune", "Aged Dolls", ou "Perfect Teenhood", complètement revisité) jusqu'au final monumental ("Totally Natural", soit Sonic Youth rajeunit de 20 ans), puis rappel avec "The Summer Of 91" et enfin "Mistakes & Regrets", implacable et définitif.
Il n'y avait que 300 personnes dans la salle, on pouvait sauter dans tous les sens sans gêner ses voisins. Merci à tous ceux qui ne sont pas venus, ils ne savent pas ce qu'ils ont raté.
| Exceptionnel ! ! 19/20 | par Blits |
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