The Besnard Lakes
Bruxelles - Belgique [ABClub] - dimanche 27 mai 2007 |
A 19H45 la salle était quasiment vide, quelques personnes au bar à boire des bières, quelques attroupements éparses et un albinos en chemise texane en train de disposer des vinyls sur une petite table dans le but de les vendre. Je m'approche timidement pour me saisir (contre 15 euros) d'un exemplaire de The Besnard Lakes Are The Dark Horse, second album de ces canadiens nostalgiques de la musique anglo-saxonne des trentes glorieuses.
20 minutes plus tard, on s'active sur scène, on allume les amplis Vox, on prend place. Deux filles, à la basse (Olga Goreas qui chante également) et aux claviers, quatres garçons, trois (dont le chanteur Jace Lasek) aux guitares et un à la batterie. Ah putain... mais l'albinos aux vinyls est en fait le chanteur ! Aurais-je osé me rendre à sa table si j'avais su qui était vraiment ce vendeur aussi timide que moi (si c'est possible) ? Les lumières s'éteignent, le groupe démarre par "Ride The Rails" (en fait en y repensant je n'en suis pas certain). Dès le début le son est énorme, les jeux de lumière sont au point, le groupe développe un son bien différent du disque, beaucoup plus puissant et moins complexe mais cela ne diminue en rien la qualité des compositions du couple Goreas/Lasek. "Devastation" est terrible et l'on voit clairement que le groupe est soudé autour de Olga et Jace ; la cohérence est parfaite et le batteur fait preuve d'une authentique force de frappe lourde et précise (cette dernière remarque m'a été soufflée par Jean-Michel Larqué). Sur "For Agent 13", les deux leaders chantent en duo comme sur la version studio mais décuple l'émotion qui s'en dégage. A l'exception de "Cedric's War", tout leur second album sera joué et si sur disque les influences du groupe sont perceptibles (des Beach Boys à Syd Barret), en live ils jouent une musique unique et puissante. Sur scène l'ambiance est détendue et la séparation des sexes est respectée: aux hommes les canettes de bière et aux femmes les bouteilles d'eau minérale.
Un concert sans temps mort qui pris fin soudainement à 21h00, 50 courtes minutes après que les premières notes furent jouées. Pas de rappel, le public ne bronche pas, découragé par les lumières illico rallumées. C'est que ce dimanche soir de mai 2007, The Besnard Lakes est encore un jeune groupe partageant l'affiche avec d'autres jeunes groupes. Pour ce qui est de leur musique, plus aucun doute, elle est à la fois divine et brutale, sombre et lumineuse, à tel point qu'il leur aura suffit de moins d'une heure pour assurer leur réputation de futur grand groupe, du moins à mes yeux.
20 minutes plus tard, on s'active sur scène, on allume les amplis Vox, on prend place. Deux filles, à la basse (Olga Goreas qui chante également) et aux claviers, quatres garçons, trois (dont le chanteur Jace Lasek) aux guitares et un à la batterie. Ah putain... mais l'albinos aux vinyls est en fait le chanteur ! Aurais-je osé me rendre à sa table si j'avais su qui était vraiment ce vendeur aussi timide que moi (si c'est possible) ? Les lumières s'éteignent, le groupe démarre par "Ride The Rails" (en fait en y repensant je n'en suis pas certain). Dès le début le son est énorme, les jeux de lumière sont au point, le groupe développe un son bien différent du disque, beaucoup plus puissant et moins complexe mais cela ne diminue en rien la qualité des compositions du couple Goreas/Lasek. "Devastation" est terrible et l'on voit clairement que le groupe est soudé autour de Olga et Jace ; la cohérence est parfaite et le batteur fait preuve d'une authentique force de frappe lourde et précise (cette dernière remarque m'a été soufflée par Jean-Michel Larqué). Sur "For Agent 13", les deux leaders chantent en duo comme sur la version studio mais décuple l'émotion qui s'en dégage. A l'exception de "Cedric's War", tout leur second album sera joué et si sur disque les influences du groupe sont perceptibles (des Beach Boys à Syd Barret), en live ils jouent une musique unique et puissante. Sur scène l'ambiance est détendue et la séparation des sexes est respectée: aux hommes les canettes de bière et aux femmes les bouteilles d'eau minérale.
Un concert sans temps mort qui pris fin soudainement à 21h00, 50 courtes minutes après que les premières notes furent jouées. Pas de rappel, le public ne bronche pas, découragé par les lumières illico rallumées. C'est que ce dimanche soir de mai 2007, The Besnard Lakes est encore un jeune groupe partageant l'affiche avec d'autres jeunes groupes. Pour ce qui est de leur musique, plus aucun doute, elle est à la fois divine et brutale, sombre et lumineuse, à tel point qu'il leur aura suffit de moins d'une heure pour assurer leur réputation de futur grand groupe, du moins à mes yeux.
Parfait 17/20 | par Bobby Joe |
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