Maxïmo Park
Paris [Bataclan] - vendredi 08 juin 2007 |
A priori la venue d'un des plus intéressants groupes anglais du moment n'attire pas grand foule en France. Une occasion de découvrir une musique qui se détache quelque peu de cette vague déferlante, par son ton et son originalité, et pourtant un Bataclan qui était loin d'afficher complet. C'est dire. Cela souligne le degré d'inculture des Français à l'égard de ce qui se passe outre-Manche. Mais les absents ont toujours tort.
Car la prestation, toujours aussi énergique et enlevé, permit de passer un agréable moment à sauter, lever les bras, applaudir, emporté sous ce tir nourri de tubes en puissance, hautement frénétiques.
Paul Smith, avec son chapeau rond et son tee-shirt à l'inscription : "Education. No missiles", relevait du pur dandy décalé, sorte d'Alex DeLarge un peu frappé, bondissant de partout, à tel point qu'on pouvait se demander à quoi pouvait bien servir le micro-pied, à part être soulevé comme un sceptre. L'énergie employée par les membres du groupe à ne jamais relâcher un tant soit peu la pression, fut particulièrement communicative. Paul Smith, les sourcils en arc, sautille sans arrêt, monte sur les amplis, complètement habité par ses chansons, et même le claviériste Lukas Wooller livra une prestation épileptique.
Il faut dire que le style du groupe, entre rock enlevé et chausse-trappe mélodique, est absolument prenant. Dans une chanson de trois minutes à peine, il y a de quoi caler trois mille chansons, comme si le groupe ne pouvait s'empêcher de compiler dans un désir d'urgence toutes les mélodies leur venant à l'esprit. Se complaisant dans de petites chansons courtes et nerveuses, Maxïmo Park fait preuve cependant d'ouverture et d'un certain style décalé, typiquement british.
Il a fait très chaud ce soir-là au Bataclan, les musiciens, comme le public, ont terminé en nage, suant et transpirant de bonheur, d'avoir sauté de partout. Pendant un peu plus d'une heure, Maxïmo Park a apporté avec lui, un peu d'Angleterre sur Paris, recréant l'énergie, l'authenticité du live, procurant des instants particulièrement vibrant, notamment lors de l'utilisation des stroboscopes.
Quant à ceux qui n'étaient pas là, tant pis pour eux.
Car la prestation, toujours aussi énergique et enlevé, permit de passer un agréable moment à sauter, lever les bras, applaudir, emporté sous ce tir nourri de tubes en puissance, hautement frénétiques.
Paul Smith, avec son chapeau rond et son tee-shirt à l'inscription : "Education. No missiles", relevait du pur dandy décalé, sorte d'Alex DeLarge un peu frappé, bondissant de partout, à tel point qu'on pouvait se demander à quoi pouvait bien servir le micro-pied, à part être soulevé comme un sceptre. L'énergie employée par les membres du groupe à ne jamais relâcher un tant soit peu la pression, fut particulièrement communicative. Paul Smith, les sourcils en arc, sautille sans arrêt, monte sur les amplis, complètement habité par ses chansons, et même le claviériste Lukas Wooller livra une prestation épileptique.
Il faut dire que le style du groupe, entre rock enlevé et chausse-trappe mélodique, est absolument prenant. Dans une chanson de trois minutes à peine, il y a de quoi caler trois mille chansons, comme si le groupe ne pouvait s'empêcher de compiler dans un désir d'urgence toutes les mélodies leur venant à l'esprit. Se complaisant dans de petites chansons courtes et nerveuses, Maxïmo Park fait preuve cependant d'ouverture et d'un certain style décalé, typiquement british.
Il a fait très chaud ce soir-là au Bataclan, les musiciens, comme le public, ont terminé en nage, suant et transpirant de bonheur, d'avoir sauté de partout. Pendant un peu plus d'une heure, Maxïmo Park a apporté avec lui, un peu d'Angleterre sur Paris, recréant l'énergie, l'authenticité du live, procurant des instants particulièrement vibrant, notamment lors de l'utilisation des stroboscopes.
Quant à ceux qui n'étaient pas là, tant pis pour eux.
Parfait 17/20 | par Vic |
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