The Brian Jonestown Massacre
New York - Etats Unis d'Amérique [Terminal 5] - vendredi 25 juillet 2008 |
Une marée humaine ensevelit la 56ème rue, en plein cœur de midtown à Manhattan. A y regarder de plus près, le public est hétéroclite : des néo hippies aux bobos curieux qui ont découvert le groupe par le biais de Dig, en passant par de vrais chevelus à dreadlocks ou de simples mélomanes non lookés, tout le monde est rassemblé ce soir pour observer le phénomène The Brian Jonestown Massacre.
Ce sont les Islandais de Singapore Sling, accessoirement amis d'Anton Newcombe, qui font office de chauffeurs de salle. Le public est d'ores et déjà réceptif et attentif, d'autant qu'Anton admire la prestation de l'arrière de la scène et fait l'objet de nombreux regards, sans toutefois voler la vedette à ses invités. Il fait signe à quelques personnes et se montre étonnamment serein et souriant pendant que les Singapore Sling livrent une performance assez dark et bien huilée, une sorte de post punk psyché un brin torturé et cohérent avec la tête d'affiche.
Lorsque ces majestés sataniques des années 2000 se trouvent réunies, Anton nous remercie pour l'accueil chaleureux réservé au sextet de Reyjkavik. C'est à se demander si ce trublion notoire n'aurait pas fait une crise si le public avait été hostile à ses protégés...
Les concerts du Brian Jonestown Massacre sont réputés pour leur caractère erratique, Anton quittant parfois la scène sans raison apparente. Ce soir, une fois n'est pas coutume, il l'habitera avec ferveur et constance.
Manifestement, lorsque la tête pensante du groupe est de bonne humeur, l'alchimie s'opère naturellement et force le respect. Sans être d'une grande originalité, le son psychédélique est pourtant délectable et remarquablement bidouillé. "Here It Comes", "Hide And Seek", "Evergreen" et "Vacuum Boots" prennent une ampleur singulière en concert, symbolisant successivement l'essence même du Brian Jonestown Massacre : classieux et irrévérencieux à la fois, dandiesque et décadent.
Le clou de la soirée réside dans la présence de Joel, l'homme au tambourin, qui a rejoint le groupe après une assez longue pause. On pourra dire ce que l'on veut sur cet instrument, peut-être simpliste aux yeux de certains, il n'empêche que le dit Joel fait figure de magicien avec cet objet dans les mains et qu'il contribue activement à ce son intemporel orchestré dans les règles de l'art...
Si les concerts des californiens vous laissent une étrange sensation de folie mêlée d'addiction, ne vous inquiétez pas, comme le dit Anton : 'Let's go fucking mental !'.
Ce sont les Islandais de Singapore Sling, accessoirement amis d'Anton Newcombe, qui font office de chauffeurs de salle. Le public est d'ores et déjà réceptif et attentif, d'autant qu'Anton admire la prestation de l'arrière de la scène et fait l'objet de nombreux regards, sans toutefois voler la vedette à ses invités. Il fait signe à quelques personnes et se montre étonnamment serein et souriant pendant que les Singapore Sling livrent une performance assez dark et bien huilée, une sorte de post punk psyché un brin torturé et cohérent avec la tête d'affiche.
Lorsque ces majestés sataniques des années 2000 se trouvent réunies, Anton nous remercie pour l'accueil chaleureux réservé au sextet de Reyjkavik. C'est à se demander si ce trublion notoire n'aurait pas fait une crise si le public avait été hostile à ses protégés...
Les concerts du Brian Jonestown Massacre sont réputés pour leur caractère erratique, Anton quittant parfois la scène sans raison apparente. Ce soir, une fois n'est pas coutume, il l'habitera avec ferveur et constance.
Manifestement, lorsque la tête pensante du groupe est de bonne humeur, l'alchimie s'opère naturellement et force le respect. Sans être d'une grande originalité, le son psychédélique est pourtant délectable et remarquablement bidouillé. "Here It Comes", "Hide And Seek", "Evergreen" et "Vacuum Boots" prennent une ampleur singulière en concert, symbolisant successivement l'essence même du Brian Jonestown Massacre : classieux et irrévérencieux à la fois, dandiesque et décadent.
Le clou de la soirée réside dans la présence de Joel, l'homme au tambourin, qui a rejoint le groupe après une assez longue pause. On pourra dire ce que l'on veut sur cet instrument, peut-être simpliste aux yeux de certains, il n'empêche que le dit Joel fait figure de magicien avec cet objet dans les mains et qu'il contribue activement à ce son intemporel orchestré dans les règles de l'art...
Si les concerts des californiens vous laissent une étrange sensation de folie mêlée d'addiction, ne vous inquiétez pas, comme le dit Anton : 'Let's go fucking mental !'.
Parfait 17/20 | par Lady Godiva |
Setlist :
Whoever You Are
Yeah Yeah
Nailing Honey To The Bee
Here It Comes
Who ?
...Let's Go Fucking Mental...
Servo
Hide And Seek
Golden Frost
Nevertheless
Smoke Break Loop
Evergreen
Vacuum Boots
Sailing
If Love Is The Drug
Prefab Ambulation
Whoever You Are
Yeah Yeah
Nailing Honey To The Bee
Here It Comes
Who ?
...Let's Go Fucking Mental...
Servo
Hide And Seek
Golden Frost
Nevertheless
Smoke Break Loop
Evergreen
Vacuum Boots
Sailing
If Love Is The Drug
Prefab Ambulation
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