31 Knots
Lille [L'Aeronef] - dimanche 22 février 2009 |
Joe Haege, leader émérite de la formation, arrive tout de blanc vêtu sur scène, via la fosse. Sur l'introductif et lancinant "Take The Landscape Away", il se dévêtit. Puisqu'il est un homme mille-feuilles, aux mille talents et aux mille couches vestimentaires, le striptease semble éternel. Toujours super actif, il n'hésitera pas à plusieurs reprises, comme lors de ce concert à la Malterie il y a quelque mois, à se mêler à la foule: déguisé en militaire sur "Compass Commands", en soliste en transe sur "The Corpse And The Carcass" entre autres prestations. Grâce à une set list irréprochable qui alterne véritables tueries rock ("Chain Reaction", "Welcome To Stop", "Certificate", "Man Become Me" en rappel -oui, un rappel pour une première partie) et morceaux jubilatoires à base de samples ("Savage Boutique" et ses cuivres rutilants, "The Breaks" et son rythme syncopé, le morceau à tiroirs "Hit List Shakes", "Intuition Imperfected" et son étrange violon). La discographie du groupe est d'une richesse insoupçonnée pour qui daigne s'y plonger, et 31knots nous gâte avec cette sélection sans véritable faute. Restent quelques morceaux plus ambiants qui permettent à l'auditoire de se reposer (comme cette version remaniée de "Walk With Caution" qui fait presque penser à du Earth dernière période). Assurément un des groupes les plus sous estimés du moment, 31knots a une fois de plus prouvé sa capacité à mettre en scène son répertoire déjà bien garni.
O'Death aura par la suite de la peine à convaincre. Même si ces gais lurons mettent un certain entrain à haranguer la foule, notamment ce batteur qui monte sur ses fûts pour ça, ou ce bassiste au look punk au possible qui se fout torse poil... à la fin du premier morceau (?!), leur gypsy punk finalement plus proche de Gogol Bordello que de 16 Horsepower me passe un peu par dessus. L'alternance passages calmes/passages festifs et un poil énervé tend rapidement à me faire saturer. Bref, je me barre de toutes façons au bout d'une demie douzaine de morceaux...
O'Death aura par la suite de la peine à convaincre. Même si ces gais lurons mettent un certain entrain à haranguer la foule, notamment ce batteur qui monte sur ses fûts pour ça, ou ce bassiste au look punk au possible qui se fout torse poil... à la fin du premier morceau (?!), leur gypsy punk finalement plus proche de Gogol Bordello que de 16 Horsepower me passe un peu par dessus. L'alternance passages calmes/passages festifs et un poil énervé tend rapidement à me faire saturer. Bref, je me barre de toutes façons au bout d'une demie douzaine de morceaux...
Très bon 16/20 | par Drazorback |
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