The Horrors
Rennes [L'Ubu] - dimanche 29 novembre 2009 |
Si vous ne le savez pas encore The Horrors ont la réputation d'avoir pris un très gros melon et se comportent facilement comme des goujats pour ne pas dire la chose de manière plus crue. Mais comme leur musique vaut un certain détour par nos oreilles on leur pardonne (qu'à moitié... l'annulation à la route du rock parce qu'on veut une semaine des vacances c‘est lâche du slip... Sarkozy crierait au scandale).
Fin novembre, la boite à sardine de l'Ubu à rennes, évidemment complet, un dimanche... ouais un dimanche, me demande bien ce qu'il dirait Sarko avec ce travail dominical, The Horrors cultive les paradoxes. Le public est quand même plutôt jeune, ce n'est pas vraiment la même chose que ceux des Sisters Of Mercy par exemple.
1ère partie intéressante expérimentale krautrock new wave electro bourrin et le batteur assez doué déferlait à très bonne vitesse ses battements par minute... assez pour nous chauffer les oreilles car l'éclairage était au minimale, manifestation écologique ? Allez savoir.
Musique d'intro, The Horrors vient sur scène.
Je vais être direct : les 10 premières minutes étaient d‘un grand ennui, chiant... limite horrible : The Horrors n'aime peut-être pas le travail dominical en tout cas je ne les sentais pas dedans. Il faut noter le jeu de scène du chanteur proche du ridicule il s'y croyait trop, beaucoup trop genre "je suis un mec dark gothique admirez moi" à la The Crow oui on aurait dis un homme à l'allure d'un corbeau (attention Todd Traîner de Shellac a la dégaine d'un homme corbeau sur scène mais Todd Traîner a la classe, peut-être parce qu'il a du poil au menton et qu'il est plus vieux). En tout cas ce jeune corbeau aimait prendre la pose sur les retours pour que ses groupies lui masturbe la jambe, comprenez le ridicule un hardos des 80/90‘s n‘aurait pu faire mieux, il se payait même le luxe d'une pose quasi-messianique les bras levés vers le ciel. On était pris de haut, d'ailleurs d'autres spectateurs l'ont remarqué et se sont également foutus de lui (sûrement des frustrés de la route du rock comme nous, les bretons aiment pas les coups de putes...souvenez-vous en). Le chanteur sûrement fourbu de la cuisse répondra aux attentes sexuelles de ses groupies du 1er rang par un flegmatique crachat sur l'achat scène, la réaction du public restait assez timorée.
Bon maintenant la musique :
Le volume n'était d'abord pas assez fort surtout pour leur genre musical j'étais à la limite de réclamer My Bloody Valentine, faudrait que je me bourre la gueule lors de leur prochain concert à la Route Du Rock. Heureusement la puissance sonore est venu petit à petit (j‘étais à moitié sourd après le concert).
C'est vraiment au bout des 10 minutes que le concert à décoller pourtant ils avaient commencés exactement avec les 1ère chansons de Primary Colours, largement plébiscité dans la 1ère partie du concert... 3 bonnes nouvelles sont alors arrivées en même temps. Pile au moment ou je désespérais d'assister à un concert correct... je commençais a regarder le score du match OL - Rennes sur le téléphone, comme quoi foot et musique ne sont pas forcément incompatible, et qu'en fait Rennes se prenait pas une branlée avec un gardien de 17 ans et qu‘il se payait le luxe de mener au score, passons l'aparté sportif The Horrors dans le même moment finit de se rôder. Il était temps d'espérer.
Dans l'ensemble interprétation des titres était bonne, le rappel était le plus intéressant : une reprise de Suicide (finalement ces gamins ne sont pas si incultes qu'ils n'y paraissent) au punch et à l'énergie qui réveille, donne un coup de fouet à la salle... les autres titres viendront de leur 1er opus, Strange House, moyen en studio ils ont su habilement sublimer ces titres pour rendre quelque chose de très réussi j'en étais le 1er surpris. Peut-être bien plus réussi que ceux de Primary Colours qui étaient juste bons à l‘exception évidemment d‘un gros Sea Within A Sea pour clore la partie Primary Colours et d‘un chanteur dans ses meilleurs moments plus inspiré et inquiétant quand son jeu était plus sobre c'était quand même le minimum de ce que j'attendais au vu de l'album... soit c'était un tour de passe passe de leur producteur et ils auraient vraiment été mauvais en live soit il y avait quand même quelque chose, l'essence de The Horrors.
On notera la présence d'un potentiomètre inutile donc totalement indispensable qui trônait au dessus de l'ampli du guitariste, ça donnait de la gueule quand les fréquences sonores faisaient jongler ces lignes. Certains pourront couiner (à raison vu la réputation du groupe) sur la durée du set : 1h05 mais au regard du prix très modique c'est honnête. Allez rende-vous à la route du rock pour revoir ce plaisant clip pornographique et zoophile sur la masturbation d'une patte de corbeau.
Fin novembre, la boite à sardine de l'Ubu à rennes, évidemment complet, un dimanche... ouais un dimanche, me demande bien ce qu'il dirait Sarko avec ce travail dominical, The Horrors cultive les paradoxes. Le public est quand même plutôt jeune, ce n'est pas vraiment la même chose que ceux des Sisters Of Mercy par exemple.
1ère partie intéressante expérimentale krautrock new wave electro bourrin et le batteur assez doué déferlait à très bonne vitesse ses battements par minute... assez pour nous chauffer les oreilles car l'éclairage était au minimale, manifestation écologique ? Allez savoir.
Musique d'intro, The Horrors vient sur scène.
Je vais être direct : les 10 premières minutes étaient d‘un grand ennui, chiant... limite horrible : The Horrors n'aime peut-être pas le travail dominical en tout cas je ne les sentais pas dedans. Il faut noter le jeu de scène du chanteur proche du ridicule il s'y croyait trop, beaucoup trop genre "je suis un mec dark gothique admirez moi" à la The Crow oui on aurait dis un homme à l'allure d'un corbeau (attention Todd Traîner de Shellac a la dégaine d'un homme corbeau sur scène mais Todd Traîner a la classe, peut-être parce qu'il a du poil au menton et qu'il est plus vieux). En tout cas ce jeune corbeau aimait prendre la pose sur les retours pour que ses groupies lui masturbe la jambe, comprenez le ridicule un hardos des 80/90‘s n‘aurait pu faire mieux, il se payait même le luxe d'une pose quasi-messianique les bras levés vers le ciel. On était pris de haut, d'ailleurs d'autres spectateurs l'ont remarqué et se sont également foutus de lui (sûrement des frustrés de la route du rock comme nous, les bretons aiment pas les coups de putes...souvenez-vous en). Le chanteur sûrement fourbu de la cuisse répondra aux attentes sexuelles de ses groupies du 1er rang par un flegmatique crachat sur l'achat scène, la réaction du public restait assez timorée.
Bon maintenant la musique :
Le volume n'était d'abord pas assez fort surtout pour leur genre musical j'étais à la limite de réclamer My Bloody Valentine, faudrait que je me bourre la gueule lors de leur prochain concert à la Route Du Rock. Heureusement la puissance sonore est venu petit à petit (j‘étais à moitié sourd après le concert).
C'est vraiment au bout des 10 minutes que le concert à décoller pourtant ils avaient commencés exactement avec les 1ère chansons de Primary Colours, largement plébiscité dans la 1ère partie du concert... 3 bonnes nouvelles sont alors arrivées en même temps. Pile au moment ou je désespérais d'assister à un concert correct... je commençais a regarder le score du match OL - Rennes sur le téléphone, comme quoi foot et musique ne sont pas forcément incompatible, et qu'en fait Rennes se prenait pas une branlée avec un gardien de 17 ans et qu‘il se payait le luxe de mener au score, passons l'aparté sportif The Horrors dans le même moment finit de se rôder. Il était temps d'espérer.
Dans l'ensemble interprétation des titres était bonne, le rappel était le plus intéressant : une reprise de Suicide (finalement ces gamins ne sont pas si incultes qu'ils n'y paraissent) au punch et à l'énergie qui réveille, donne un coup de fouet à la salle... les autres titres viendront de leur 1er opus, Strange House, moyen en studio ils ont su habilement sublimer ces titres pour rendre quelque chose de très réussi j'en étais le 1er surpris. Peut-être bien plus réussi que ceux de Primary Colours qui étaient juste bons à l‘exception évidemment d‘un gros Sea Within A Sea pour clore la partie Primary Colours et d‘un chanteur dans ses meilleurs moments plus inspiré et inquiétant quand son jeu était plus sobre c'était quand même le minimum de ce que j'attendais au vu de l'album... soit c'était un tour de passe passe de leur producteur et ils auraient vraiment été mauvais en live soit il y avait quand même quelque chose, l'essence de The Horrors.
On notera la présence d'un potentiomètre inutile donc totalement indispensable qui trônait au dessus de l'ampli du guitariste, ça donnait de la gueule quand les fréquences sonores faisaient jongler ces lignes. Certains pourront couiner (à raison vu la réputation du groupe) sur la durée du set : 1h05 mais au regard du prix très modique c'est honnête. Allez rende-vous à la route du rock pour revoir ce plaisant clip pornographique et zoophile sur la masturbation d'une patte de corbeau.
Bon 15/20 | par Kaliayev |
Setlist:
Mirror's Image
Three Decades
Primary Colours
I Can't Control Myself
New Ice Age
Scarlett Fields
I Only Think Of You
Whole New Day
Who Can Say
Sea Within A Sea
>>>
Ghost Rider (Suicide)
Count In Fives
Sheena Is A Parasite
GloveU
Mirror's Image
Three Decades
Primary Colours
I Can't Control Myself
New Ice Age
Scarlett Fields
I Only Think Of You
Whole New Day
Who Can Say
Sea Within A Sea
>>>
Ghost Rider (Suicide)
Count In Fives
Sheena Is A Parasite
GloveU
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