Antipop Consortium
Budapest - Hongrie [A38] - samedi 06 mars 2010 |
Antipop Consortium à l'A38, sur le papier ça avait de la gueule pourtant j'avais de quoi être déçu en cette soirée du samedi 6 février. La raison de cette première déconvenue : APC n'attire pas (ou plus) les foules malheureusement. C'est bien simple : je n'avais jamais la salle de l'A38 aussi vide; remplie pour l'occasion du quart voire même du tiers, grand maximum, de ses capacités. C'est que l'on se sentirait presque mal à l'aise pour les 4 Américains lorsque ceux-ci viennent succéder à la première partie made in Hungary déjà bien triste (ça en deviendrait d'ailleurs presque une habitude)... Enfin, seconde et grande déception : le gang va presque complètement outrepasser son génial Arrhythmia. Hé oui, je n'aurais droit qu'à "Dead In Motion" (qui sera balancé presque dès le début du set) et à "Ghostlawns" en toute fin de concert pour seule consolation; moi qui n'avait pas encore eu l'occasion de prêter l'oreille à leur Fluorescent Black, la soirée s'annonçait périlleuse.
Mais mis à part ces quelques légers regrets, pas grand chose à redire à la prestation d'Antipop Consortium : ces types-là débordent d'une énergie communicative. L'A38 est quasiment vide, peu importe, le gang de New-York n'en n'a rien à foutre, ce n'est certainement pas cette petite contrariété (qui n'en est finalement pas une) qui va remettre en cause le but d'APC : retourner les quelques 150 (?) personnes qui sont venus assister à un putain de concert de hip hop. Cela fait déjà plus d'une décennie qu'Antipop Consortium a vu le jour, et celà se sent profondément sur scène. Il y a une complicité et un charisme émanant de High Priest et M. Sayyid qui imposent considérablement leur présence sur scène et qui leur permettent d'emporter par la même occasion l'adhésion du public. Il faut les voir balancer leur flow avec une précision étonnante capable de mettre au rabais n'importe quelle guitare aussi saturée soit-elle. Bref, Antipop Consortium en impose ! Et ce qui fait surtout plaisir à voir, au-delà de l'incessant et intarissable festival de battles auquel se livrent High Priest et M. Sayyid, c'est le plaisir justement et la bonne humeur qui habitent le collectif new-yorkais. Antipop Consortium aime s'amuser et la scène est manifestement sa cour de récréation préférée à en voir le sourire qui restera affiché sur le visage de M. Sayyid durant toute l'heure et demi de ce set. Il en profitera d'ailleurs pour prendre son petit bain de foule en descendant dans le public. Moi qui m'attendais à un concert affichant complet avec un groupe hautain, quelle surprise ! Le combo balance sans relâche ses compositions et se permet quelques fois entre deux morceaux de se laisser aller à quelques bidouillages histoire d'imposer des beats certes faciles mais toujours efficaces.
Tout ça pour dire d'APC a donc fait son show, véritablement, proposant deux rappels et terminant par "Ghostlawns" dans une version abrégée et qui sans les choeurs féminins ne produit plus qu'un effet moindre. Dommage.
Hormis celà, pas grand chose à reprocher au quatuor. Le public n'a pas été au rendez-vous : ce sera là le seul point noir de la soirée.
Mais mis à part ces quelques légers regrets, pas grand chose à redire à la prestation d'Antipop Consortium : ces types-là débordent d'une énergie communicative. L'A38 est quasiment vide, peu importe, le gang de New-York n'en n'a rien à foutre, ce n'est certainement pas cette petite contrariété (qui n'en est finalement pas une) qui va remettre en cause le but d'APC : retourner les quelques 150 (?) personnes qui sont venus assister à un putain de concert de hip hop. Cela fait déjà plus d'une décennie qu'Antipop Consortium a vu le jour, et celà se sent profondément sur scène. Il y a une complicité et un charisme émanant de High Priest et M. Sayyid qui imposent considérablement leur présence sur scène et qui leur permettent d'emporter par la même occasion l'adhésion du public. Il faut les voir balancer leur flow avec une précision étonnante capable de mettre au rabais n'importe quelle guitare aussi saturée soit-elle. Bref, Antipop Consortium en impose ! Et ce qui fait surtout plaisir à voir, au-delà de l'incessant et intarissable festival de battles auquel se livrent High Priest et M. Sayyid, c'est le plaisir justement et la bonne humeur qui habitent le collectif new-yorkais. Antipop Consortium aime s'amuser et la scène est manifestement sa cour de récréation préférée à en voir le sourire qui restera affiché sur le visage de M. Sayyid durant toute l'heure et demi de ce set. Il en profitera d'ailleurs pour prendre son petit bain de foule en descendant dans le public. Moi qui m'attendais à un concert affichant complet avec un groupe hautain, quelle surprise ! Le combo balance sans relâche ses compositions et se permet quelques fois entre deux morceaux de se laisser aller à quelques bidouillages histoire d'imposer des beats certes faciles mais toujours efficaces.
Tout ça pour dire d'APC a donc fait son show, véritablement, proposant deux rappels et terminant par "Ghostlawns" dans une version abrégée et qui sans les choeurs féminins ne produit plus qu'un effet moindre. Dommage.
Hormis celà, pas grand chose à reprocher au quatuor. Le public n'a pas été au rendez-vous : ce sera là le seul point noir de la soirée.
Très bon 16/20 | par X_Jpbowersock |
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