Biffy Clyro
Kiewit - Belgique [Pukkelpop Festival - The Shelter] - jeudi 19 août 2010 |
En 2007, Biffy Clyro s'était déjà produit au Pukkelpop. A l'époque, les écossais avaient joué à 13h sous un chapiteau en bonne partie vide. Pourtant, les gars ne s'étaient pas démontés et avaient tout donné, on se souvient notamment d'un Simon Neil qui chantait vraiment avec les tripes.
3 ans plus tard, le groupe est de retour pour cette édition spéciale marquant les 25 ans du festival. Le trio est programmé en milieu de journée au Shelter, chapiteau supposé recevoir les formations les plus extrêmes du line-up.
En 3 ans, on sent que les choses ont (un petit peu) bougées pour le groupe. Cette fois-ci une vraie "fanbase" est présente. Pas de quoi remplir un stade certes, mais le changement est très net par rapport à l'édition 2007 : cette fois, ils sont attendus, même si le Shelter n'est plein qu'au tiers environ (rien d'alarmant, ce fut le cas de la plupart des concerts de l'après-midi).
Le premier fait marquant de ce concert arrivera sans que la moindre note soit jouée. Simon Neil débarque torse nu, habillé simplement d'un pantalon bleu moulant mais le fait le plus notable est surtout qu'il arbore une barbe et une coupe de cheveux blonde platine. Comme on dit, heureusement que le ridicule ne tue pas...
Notons également que pour la tournée estivale, Mike Vennart, officiant habituellement chez Oceansize est venu porter main forte à ses potes en assurant la seconde guitare.
"That Golden Rule" ouvre les hostilités comme toujours sur cette tournée avec l'énergie qu'on lui connait. Déjà malheureusement, Simon Neil a tendance à marmonner là où on voudrait l'entendre chanter de manière intelligible.
"Living Is A Problem Because Everything Dies" enchaine et là encore le frontman se fait remarquer. Il faut le voir hocher brusquement la tête de côté sur l'intro saccadée de la chanson, on le dirait en proie à de violents tocs. Ceci étant, si tout n'a pas l'air de tourner rond dans la tête de son chanteur, le groupe nous livrera dans l'ensemble une bonne prestation devant un public enthousiaste. Côté setlist, le trio se penchera sans surprise uniquement sur ses deux derniers essais (excepté un titre d'Infinity Land tout de même) alternant déflagrations sonores et quelques moments apaisés qui seront peut-être les plus convaincants ce jour là. En effet, ces derniers obligent Simon Neil à s'appliquer sur son chant – ce qu'il fera- ce qui permettra d'apprécier notamment une superbe version de "Many Of Horror".
Le single "Saturday Superhouse" sera étrangement zappé mais le public aura en revanche droit à "Shock Shock", excellent titre de Only Revolutions peu joué jusque là. "The Captain" (peut-être leur meilleure chanson) clôt ensuite impeccablement les 50 minutes de set imparties. L'instant d'après, une bonne partie de la foule se sauve pour rejoindre la Main Stage afin d'assister à la prestation des revenants de Blink 182, qui livreront d'ailleurs une prestation proche de la catastrophe, mais ça c'est une autre histoire.
Cette date belge n'était pas forcément la plus importante pour Biffy Clyro puisqu'ils étaient littéralement noyés dans la masse des groupes présents sur le festival. Ce qui explique peut-être une certaine nonchalance un peu agaçante de la part de leur chanteur. Malgré tout, la prestation d'ensemble fut bonne. Il faut dire qu'avec une telle avalanche de tubes (et encore, certains ne furent pas joués) et une bonne dose d'énergie, il est difficile de ne pas passer un bon moment. Un concert réussi donc, mais on peut penser qu'ils sont encore capables de faire mieux !
3 ans plus tard, le groupe est de retour pour cette édition spéciale marquant les 25 ans du festival. Le trio est programmé en milieu de journée au Shelter, chapiteau supposé recevoir les formations les plus extrêmes du line-up.
En 3 ans, on sent que les choses ont (un petit peu) bougées pour le groupe. Cette fois-ci une vraie "fanbase" est présente. Pas de quoi remplir un stade certes, mais le changement est très net par rapport à l'édition 2007 : cette fois, ils sont attendus, même si le Shelter n'est plein qu'au tiers environ (rien d'alarmant, ce fut le cas de la plupart des concerts de l'après-midi).
Le premier fait marquant de ce concert arrivera sans que la moindre note soit jouée. Simon Neil débarque torse nu, habillé simplement d'un pantalon bleu moulant mais le fait le plus notable est surtout qu'il arbore une barbe et une coupe de cheveux blonde platine. Comme on dit, heureusement que le ridicule ne tue pas...
Notons également que pour la tournée estivale, Mike Vennart, officiant habituellement chez Oceansize est venu porter main forte à ses potes en assurant la seconde guitare.
"That Golden Rule" ouvre les hostilités comme toujours sur cette tournée avec l'énergie qu'on lui connait. Déjà malheureusement, Simon Neil a tendance à marmonner là où on voudrait l'entendre chanter de manière intelligible.
"Living Is A Problem Because Everything Dies" enchaine et là encore le frontman se fait remarquer. Il faut le voir hocher brusquement la tête de côté sur l'intro saccadée de la chanson, on le dirait en proie à de violents tocs. Ceci étant, si tout n'a pas l'air de tourner rond dans la tête de son chanteur, le groupe nous livrera dans l'ensemble une bonne prestation devant un public enthousiaste. Côté setlist, le trio se penchera sans surprise uniquement sur ses deux derniers essais (excepté un titre d'Infinity Land tout de même) alternant déflagrations sonores et quelques moments apaisés qui seront peut-être les plus convaincants ce jour là. En effet, ces derniers obligent Simon Neil à s'appliquer sur son chant – ce qu'il fera- ce qui permettra d'apprécier notamment une superbe version de "Many Of Horror".
Le single "Saturday Superhouse" sera étrangement zappé mais le public aura en revanche droit à "Shock Shock", excellent titre de Only Revolutions peu joué jusque là. "The Captain" (peut-être leur meilleure chanson) clôt ensuite impeccablement les 50 minutes de set imparties. L'instant d'après, une bonne partie de la foule se sauve pour rejoindre la Main Stage afin d'assister à la prestation des revenants de Blink 182, qui livreront d'ailleurs une prestation proche de la catastrophe, mais ça c'est une autre histoire.
Cette date belge n'était pas forcément la plus importante pour Biffy Clyro puisqu'ils étaient littéralement noyés dans la masse des groupes présents sur le festival. Ce qui explique peut-être une certaine nonchalance un peu agaçante de la part de leur chanteur. Malgré tout, la prestation d'ensemble fut bonne. Il faut dire qu'avec une telle avalanche de tubes (et encore, certains ne furent pas joués) et une bonne dose d'énergie, il est difficile de ne pas passer un bon moment. Un concert réussi donc, mais on peut penser qu'ils sont encore capables de faire mieux !
Bon 15/20 | par Billyjoe |
Setlist :
That Golden Rule
Living Is A Problem Because Everything Dies
Glitter & Trauma
Bubbles
God & Satan
Who's Got A Match?
Mountains
Born On A Horse
Shock Shock
Many Of Horror
The Captain
That Golden Rule
Living Is A Problem Because Everything Dies
Glitter & Trauma
Bubbles
God & Satan
Who's Got A Match?
Mountains
Born On A Horse
Shock Shock
Many Of Horror
The Captain
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