Peter Hook
Nantes [L'Olympic - Peter Hook & The Lights Play Unknown P] - vendredi 13 mai 2011 |
" Tout le monde a le droit de jouer du Joy Division sur scène. Les critiques semblaient me reprocher de vivre dans le passé, d'en dépendre...Merde ! Tout le monde l'a fait ! Iggy pop l'a fait ! Tout ceux qui ont composé de la bonne musique l'ont fait [...] " (Peter Hook, in Paplar du vendredi 13 mai 2011)
Vendredi soir, dernière soirée avant fermeture définitive de l'Olympic, salle quasi mythique de Nantes. Ladite salle accueillait donc en son sein Peter Hook & The Light, pour nous jouer "Unknown Pleasure" en intégralité, quasiment 31 ans jour pour jour après la mort de Ian Curtis.
Tiens pourquoi pas ? Me disais-je, dans un élan de naïveté totale...
Comme dirait l'autre, j'aurai mieux fait de me casser une patte ce soir là!
La splendide pochette de Peter Saville projetée derrière la scène, essayant de nous plonger dans le Manchester de 1979, une foule de de jeunes gens à peine majeur se rue devant la scène, réussissant même à se faire offrir les baguettes du batteur pendant ses balances (lui même ne comprenant visiblement pas l'intérêt d'une telle offrande), l'ambiance est bonne enfant.
Les lumières s'éteignent enfin, Trans-Europe Express & son roulement bien connu monte en puissance, accompagnant l'arrivée du groupe.
Hooky se positionne devant nous, acclamation générale, le martellement de "Disorder" débute, un petit frisson de plaisir me parcours l'échine, il égrène sa ligne de basse, se rapproche dangereusement du micro...D'un coup il lâche son instrument, la ligne continue elle...Quoi ? Peter ne jouerait pas vraiment ?, semblable à un mauvais karaoké, un coup d'œil à droite révèle un deuxième bassiste (son fils d'une vingtaine d'année) qui va assurer les lignes froides durant tout le concert, Hooky étant visiblement incapable de jouer & chanter en même temps...sa voix, cassant net le mythe, m'agresse, cette voix qui colle parfaitement avec son physique d'ours en Converse pas vraiment remis de cures en tout genre...Ca y est je ne suis plus dedans, & ne replongerait jamais dans cet univers...
Les titres s'enchaînent, toujours cette impression de cover-band, Hooky rigole avec ses musiciens pendant le break d'"Insight", donne de l'accolade au guitariste, l'ambiance glauque si chère à Joy division se transforme presque en fête foraine...
je ne reste pas jusqu'à la fin du set, "She's Lost Control" emballe tellement le public que je m'en vais sans me retourner, imaginant presque Hooky raconter des blagues entre les morceaux, demandant à son fils de tirer sur son doigt...Non je n'assisterai pas à ça !
Je ne m'attendais pas à grand chose, mais j'en sors quand même très déçu, n'imaginant pas une telle imposture, le bassiste acclamé ne portant sa basse en bandoulière que pour rappeler au monde qui il était, mais surtout qui il ne sera jamais plus...Je n'imagine même pas le désastre s'ils avaient gardé Rowetta, la chanteuse black des Happy Mondays, assurant le chant au début de ces concerts anniversaire.
" [...]Un ami m'a dit : " tu sauras si tu ne dois pas le faire, parce que soit il n'y aura personne soit on te jettera des bouteilles à la gueule " (Peter Hook toujours, in Paplar du vendredi 13 mai 2011)
A l'Olympic, la bière est servie dans des gobelets consignés, dommage...
Vendredi soir, dernière soirée avant fermeture définitive de l'Olympic, salle quasi mythique de Nantes. Ladite salle accueillait donc en son sein Peter Hook & The Light, pour nous jouer "Unknown Pleasure" en intégralité, quasiment 31 ans jour pour jour après la mort de Ian Curtis.
Tiens pourquoi pas ? Me disais-je, dans un élan de naïveté totale...
Comme dirait l'autre, j'aurai mieux fait de me casser une patte ce soir là!
La splendide pochette de Peter Saville projetée derrière la scène, essayant de nous plonger dans le Manchester de 1979, une foule de de jeunes gens à peine majeur se rue devant la scène, réussissant même à se faire offrir les baguettes du batteur pendant ses balances (lui même ne comprenant visiblement pas l'intérêt d'une telle offrande), l'ambiance est bonne enfant.
Les lumières s'éteignent enfin, Trans-Europe Express & son roulement bien connu monte en puissance, accompagnant l'arrivée du groupe.
Hooky se positionne devant nous, acclamation générale, le martellement de "Disorder" débute, un petit frisson de plaisir me parcours l'échine, il égrène sa ligne de basse, se rapproche dangereusement du micro...D'un coup il lâche son instrument, la ligne continue elle...Quoi ? Peter ne jouerait pas vraiment ?, semblable à un mauvais karaoké, un coup d'œil à droite révèle un deuxième bassiste (son fils d'une vingtaine d'année) qui va assurer les lignes froides durant tout le concert, Hooky étant visiblement incapable de jouer & chanter en même temps...sa voix, cassant net le mythe, m'agresse, cette voix qui colle parfaitement avec son physique d'ours en Converse pas vraiment remis de cures en tout genre...Ca y est je ne suis plus dedans, & ne replongerait jamais dans cet univers...
Les titres s'enchaînent, toujours cette impression de cover-band, Hooky rigole avec ses musiciens pendant le break d'"Insight", donne de l'accolade au guitariste, l'ambiance glauque si chère à Joy division se transforme presque en fête foraine...
je ne reste pas jusqu'à la fin du set, "She's Lost Control" emballe tellement le public que je m'en vais sans me retourner, imaginant presque Hooky raconter des blagues entre les morceaux, demandant à son fils de tirer sur son doigt...Non je n'assisterai pas à ça !
Je ne m'attendais pas à grand chose, mais j'en sors quand même très déçu, n'imaginant pas une telle imposture, le bassiste acclamé ne portant sa basse en bandoulière que pour rappeler au monde qui il était, mais surtout qui il ne sera jamais plus...Je n'imagine même pas le désastre s'ils avaient gardé Rowetta, la chanteuse black des Happy Mondays, assurant le chant au début de ces concerts anniversaire.
" [...]Un ami m'a dit : " tu sauras si tu ne dois pas le faire, parce que soit il n'y aura personne soit on te jettera des bouteilles à la gueule " (Peter Hook toujours, in Paplar du vendredi 13 mai 2011)
A l'Olympic, la bière est servie dans des gobelets consignés, dommage...
A éviter 6/20 | par X_Lok |
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