Great Lake Swimmers
Bruxelles - Belgique [Ancienne Belgique - AB Club] - jeudi 09 décembre 2004 |
Que l'affiche est belle ! Great Lake Swimmers, Br. Danielson et Will Johnson dans les murs de l'Ancienne Belgique la même soirée, voilà de quoi combler les amateurs de folk indé et décalé, d'alt-country et d'americana.
Si l'ami Will et ce doux dingue de Brother Danielson sont loin d'être des inconnus grâce, respectivement, à Centro-Matic et à la Danielson Famile, Great Lake Swimmers émarge quelque peu à l'anonymat. Et pourtant... Les assidus du label Fargo ont déjà porté une oreille plus qu'attentive à Great Lake Swimmers, l'album éponyme, dont la petite histoire dit qu'il a été enregistré dans un silo à grains d'une ferme abandonnée et dont les tonalités renvoient aux œuvres jumelles Harvest et Harvest Moon de Neil Young. A Tony Dekker donc, l'homme (jeune) derrière Great Lake Swimmers, d'ouvrir les hostilités.
Vissé sur un tabouret avec sa guitare sèche, l'homme de Toronto propose d'entrée le très beau "Merge, A Vessel, A Harbour". Accords aériens, voix suspendue: la filiation avec le Loner est frappante et tient de l'évidence. Gauche et visiblement timide lors de ses interventions, Tony Dekker dépeint au travers de son folk mélodieux et éthéré des romances inachevées. S'abandonnant à la mélancolie, chaque titre est une épure, une page blanche parcourue de quelques mots. Proche de l'univers de Will Oldham, la musique de Great Lake Swimmers, à l'image de "Faithful Night, Listening", touche une audience séduite et de plus en plus captive. L'étreinte se déserrera au bout de 30 minutes et laissera le souvenir d'un moment particulier, celui d'assister aux prémices d'une longue et belle histoire.
A garder au coin du cœur.
Si l'ami Will et ce doux dingue de Brother Danielson sont loin d'être des inconnus grâce, respectivement, à Centro-Matic et à la Danielson Famile, Great Lake Swimmers émarge quelque peu à l'anonymat. Et pourtant... Les assidus du label Fargo ont déjà porté une oreille plus qu'attentive à Great Lake Swimmers, l'album éponyme, dont la petite histoire dit qu'il a été enregistré dans un silo à grains d'une ferme abandonnée et dont les tonalités renvoient aux œuvres jumelles Harvest et Harvest Moon de Neil Young. A Tony Dekker donc, l'homme (jeune) derrière Great Lake Swimmers, d'ouvrir les hostilités.
Vissé sur un tabouret avec sa guitare sèche, l'homme de Toronto propose d'entrée le très beau "Merge, A Vessel, A Harbour". Accords aériens, voix suspendue: la filiation avec le Loner est frappante et tient de l'évidence. Gauche et visiblement timide lors de ses interventions, Tony Dekker dépeint au travers de son folk mélodieux et éthéré des romances inachevées. S'abandonnant à la mélancolie, chaque titre est une épure, une page blanche parcourue de quelques mots. Proche de l'univers de Will Oldham, la musique de Great Lake Swimmers, à l'image de "Faithful Night, Listening", touche une audience séduite et de plus en plus captive. L'étreinte se déserrera au bout de 30 minutes et laissera le souvenir d'un moment particulier, celui d'assister aux prémices d'une longue et belle histoire.
A garder au coin du cœur.
Sympa 14/20 | par Fan Thomas |
Photo par Fan Thomas.
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