Shellac
Besançon [La Rodia, Salle Club] - mardi 28 mai 2019 |
Carte postale du concert de Shellac à Besac'.
Peu de temps après la première partie assurée par les Italiens de Love In Elevator, le trio américain coupe net toutes les conversations dans la salle en claquant "Canada" dans les oreilles de tout le monde, sans prévenir, sans mot dire. Plus proches de la soixantaine que de la trentaine, Weston qui aime communiquer avec le public, Trainer l'air souvent en transe derrière sa batterie, ses yeux parfois révulsés par l'effort et Albini qui hurle plus souvent comme un animal qu'il ne chante, balancent un rock sec, primitif et radical qui fouette toujours le sang. Peut-être plus autant qu'il y a vingt cinq ans mais qu'en sais-je pour quelqu'un qui n'a vu Shellac que deux fois en douze ans et sur le tard ?
Dans la set list, sortent quelques nouveaux morceaux parmi lesquels un qui est assez bluesy qui passe avant le demi-paisible "Riding Bikes". Pendant un moment où Steve Albini s'essuie le visage ou réaccorde sa guitare bleue qui a perdu une bonne partie de son verni avec les années, une conversation s'engage à propos de babouins et à laquelle je ne comprends rien - jusqu'à visiter l'intérieur de la Citadelle qui domine superbement le Doubs sur les hauteurs de l'autre côté de la rivière le lendemain après-midi - sinon que l'échange entre le bassiste Bob Weston et un gars du public qui en a abordé le sujet fait marrer l'assemblée dans la salle club comble. L'acclamé "My Black Ass", "Copper", ainsi que "Dude Incredible" vers la fin, relancent un bon coup de fouet à qui a pu ressentir un petit coup de mou entretemps. Et puis avec le monstrueux "Wingwalker", qui se terminera avec un message de fraternité entre les peuples de notre mère la planète Terre évoquée ce soir, je ne peux me permettre de faire l'avion sans risquer un éventuel accident en cognant des burnes d'un type d'un coup de talon derrière moi.
Mais je suis content, j'ai vu à nouveau Shellac sur scène, même si le lendemain je passerai la journée avec les oreilles encore engourdies de la veille et l'humeur légèrement rétamée par le manque de sommeil.
Besançon is so cute !
Peu de temps après la première partie assurée par les Italiens de Love In Elevator, le trio américain coupe net toutes les conversations dans la salle en claquant "Canada" dans les oreilles de tout le monde, sans prévenir, sans mot dire. Plus proches de la soixantaine que de la trentaine, Weston qui aime communiquer avec le public, Trainer l'air souvent en transe derrière sa batterie, ses yeux parfois révulsés par l'effort et Albini qui hurle plus souvent comme un animal qu'il ne chante, balancent un rock sec, primitif et radical qui fouette toujours le sang. Peut-être plus autant qu'il y a vingt cinq ans mais qu'en sais-je pour quelqu'un qui n'a vu Shellac que deux fois en douze ans et sur le tard ?
Dans la set list, sortent quelques nouveaux morceaux parmi lesquels un qui est assez bluesy qui passe avant le demi-paisible "Riding Bikes". Pendant un moment où Steve Albini s'essuie le visage ou réaccorde sa guitare bleue qui a perdu une bonne partie de son verni avec les années, une conversation s'engage à propos de babouins et à laquelle je ne comprends rien - jusqu'à visiter l'intérieur de la Citadelle qui domine superbement le Doubs sur les hauteurs de l'autre côté de la rivière le lendemain après-midi - sinon que l'échange entre le bassiste Bob Weston et un gars du public qui en a abordé le sujet fait marrer l'assemblée dans la salle club comble. L'acclamé "My Black Ass", "Copper", ainsi que "Dude Incredible" vers la fin, relancent un bon coup de fouet à qui a pu ressentir un petit coup de mou entretemps. Et puis avec le monstrueux "Wingwalker", qui se terminera avec un message de fraternité entre les peuples de notre mère la planète Terre évoquée ce soir, je ne peux me permettre de faire l'avion sans risquer un éventuel accident en cognant des burnes d'un type d'un coup de talon derrière moi.
Mais je suis content, j'ai vu à nouveau Shellac sur scène, même si le lendemain je passerai la journée avec les oreilles encore engourdies de la veille et l'humeur légèrement rétamée par le manque de sommeil.
Besançon is so cute !
Très bon 16/20 | par Pascha |
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