Johnny Mafia
Sens [Fête De La Musique, Grande Rue] - vendredi 21 juin 2019 |
Ce soir, l'ancienne capitale d'une province de la Gaule Lyonnaise - où veille, paré de sa dorure, Brennus, le chef guerrier sénon du haut de l'hôtel de ville - se prépare à une nouvelle Fête de la Musique sous un ciel qui n'augure aucun désagrément météorologique. Joie !
La soirée commencée, mes déambulations allers et retours entre les scènes situées dans la ville icaunaise prennent fin dans la dernière heure. L'attente est fixée dans un point précis de la Grande Rue où s'est amassée une foule serrée prenant les trois quarts en largeur de l'axe piéton. L'ambiance est déjà bien chauffée avec un esprit bon enfant ou collégien par d'autres groupes qui ont précédé au même endroit pour une réunion de potes façon famille sonique et rock'n'roll ! Tous les groupes présents qui ont joué sur le lieu se connaissent bien entre eux et j'ai pu remarquer que le chanteur guitariste et l'ancien batteur de Johnny Mafia font partie d'autres formations.
En bout de soirée donc, Johnny Mafia, qui cumule déjà dix années d'existence et deux albums, démarre son rock garage, dos à une grande porte qui s'entrouvre de temps en temps mais restera fermée, donnant sur une cour qui demeurera cachée du profane. Un joyeux pogo s'engage alors d'un côté et d'éviter d'être bousculé tout en ne rentrant pas dans le flux des gens qui ne font que passer derrière relève d'un effort de vigilance, d'autant plus qu'il faut éviter aussi de trébucher sur quelques bouteilles en verre qui roulent au sol.
Les morceaux passent, la plupart que je peine à reconnaître (je n'avais qu'à réviser, ça mérite presque un zéro pointé, mais y a p't'être des nouveaux aussi). C'est assez speed et ça secoue dans la bonne humeur. L'excellent "Black Shoes" envoûte avec ses effluves pixiennes. Je crois reconnaître "Big Brawl" plus tard. De l'autre côté de la foule où c'est plus calme, deux nénettes craquent dès qu'elles reconnaissent l'intro de "Sleeping" et se mettent à chanter les paroles à tue-tête, excitées comme des puces électrisées. "Crystal Clear", le titre badass de Princes De L'Amour, envoie du lourd sous l'éclairage des lampadaires.
Arrive la fin. Les membres de Chantilly Bears, avec sa chanteuse, reprennent le relais pour un dernier morceau. Voilà !
Les jambes un peu alourdies, la tête un peu cuite, il est temps de rejoindre le lit.
Si Sens est bien la Capitale du Monde comme les jeunes rockers d'ici aiment le déclarer, avec en prime d'autres groupes locaux punk, grunge, rock et garage découverts au même endroit, elle peut assurément manifester aussi son feu qui pointille énergiquement dans la carte géographique du rock. Et peut-être plus, qui sait ?
Autres groupes à découvrir de là-bas : Bad Dead, Chantilly Bears, Chuck Twins California, GLACE, Excess and Lies ...
La soirée commencée, mes déambulations allers et retours entre les scènes situées dans la ville icaunaise prennent fin dans la dernière heure. L'attente est fixée dans un point précis de la Grande Rue où s'est amassée une foule serrée prenant les trois quarts en largeur de l'axe piéton. L'ambiance est déjà bien chauffée avec un esprit bon enfant ou collégien par d'autres groupes qui ont précédé au même endroit pour une réunion de potes façon famille sonique et rock'n'roll ! Tous les groupes présents qui ont joué sur le lieu se connaissent bien entre eux et j'ai pu remarquer que le chanteur guitariste et l'ancien batteur de Johnny Mafia font partie d'autres formations.
En bout de soirée donc, Johnny Mafia, qui cumule déjà dix années d'existence et deux albums, démarre son rock garage, dos à une grande porte qui s'entrouvre de temps en temps mais restera fermée, donnant sur une cour qui demeurera cachée du profane. Un joyeux pogo s'engage alors d'un côté et d'éviter d'être bousculé tout en ne rentrant pas dans le flux des gens qui ne font que passer derrière relève d'un effort de vigilance, d'autant plus qu'il faut éviter aussi de trébucher sur quelques bouteilles en verre qui roulent au sol.
Les morceaux passent, la plupart que je peine à reconnaître (je n'avais qu'à réviser, ça mérite presque un zéro pointé, mais y a p't'être des nouveaux aussi). C'est assez speed et ça secoue dans la bonne humeur. L'excellent "Black Shoes" envoûte avec ses effluves pixiennes. Je crois reconnaître "Big Brawl" plus tard. De l'autre côté de la foule où c'est plus calme, deux nénettes craquent dès qu'elles reconnaissent l'intro de "Sleeping" et se mettent à chanter les paroles à tue-tête, excitées comme des puces électrisées. "Crystal Clear", le titre badass de Princes De L'Amour, envoie du lourd sous l'éclairage des lampadaires.
Arrive la fin. Les membres de Chantilly Bears, avec sa chanteuse, reprennent le relais pour un dernier morceau. Voilà !
Les jambes un peu alourdies, la tête un peu cuite, il est temps de rejoindre le lit.
Si Sens est bien la Capitale du Monde comme les jeunes rockers d'ici aiment le déclarer, avec en prime d'autres groupes locaux punk, grunge, rock et garage découverts au même endroit, elle peut assurément manifester aussi son feu qui pointille énergiquement dans la carte géographique du rock. Et peut-être plus, qui sait ?
Autres groupes à découvrir de là-bas : Bad Dead, Chantilly Bears, Chuck Twins California, GLACE, Excess and Lies ...
Très bon 16/20 | par Pascha |
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