White Fence
Bordeaux [Festival Relache] - mercredi 14 août 2019 |
Connaissez-vous le festival d'été bordelais la "Relache" ?
J'étais déjà conquise par la ville de Bordeaux mais ce dernier a fini de me convaincre.
Le collectif Allez les filles organise chaque été des concerts en extérieur, en plein centre-ville. Le cadre est toujours très joli, l'ambiance est estivale et agréable, c'est gratuit ou peu cher, ce n'est pas bondé, et surtout, la programmation est excellente. On a pu voir d'autres soirs du rythm'n'blues, du blues, de la soul, et des soirées orientées rock indé. Que demander de plus ?
Ce jour là, Tim Presley's White Fence est la tête d'affiche. Pour 2€ seulement, nous entrons dans le square Dom Bedos qui accueille la scène. Bordé d'une église sur laquelle est projeté le logo du festival, cerné de gradins d'où le public peut voir les concerts de loin, et de stands où la bière est rapidement atteignable, l'endroit est parfait. J'aurais juste le temps d'apercevoir la fin du concert des Grys Grys, ça avait l'air bien, dommage.
Je ne suis pas non plus une grande connaisseuse de Tim Presley, mais j'avais écouté avec attention sa collaboration avec Ty Segall, Joy, et en début d'année son album I Have To Feed Larry's Hawk m'avait bien plu (et la pochette à l'allure de logo Power Point avait marqué mon esprit). Nous devons attendre 22h avant qu'il ne débarque sur la scène avec ses 5 musiciens : batteuse, bassiste, deux guitaristes avec bottleneck et un multi instrumentaliste qui alterne entre clavier et guitare. Il entame avec le morceau titre "I Have To Feed Larry's Hawk" qui introduit instantanément une atmosphère spéciale et presque angoissante à la soirée. Au fil du concert je reconnais plusieurs titres de I Have To Feed Larry's Hawk. C'est super intéressant de voir tout ça, lo-fi entre dissonances et belles mélodies expérimentales.
Mais malgré la qualité du concert, on sent que ce n'est pas forcément au goût de tout le monde. Car voilà, dans le public, les applaudissements ne sont pas déchaînés. Les personnes devant nous nous demandent même : "Mais vous aimez ça ?!" et entre deux morceaux on entend crier "Allez, quelque chose qui bouge quoi !".
C'est dommage, le festival bordelais nous permet de voir un artiste très reconnu dans son style pour quelques euros, mais le public présent n'était peut-être pas vraiment prêt pour ce type de musique. Bon c'est vrai que ce n'était pas le plus accessible, pour un festival urbain. Tant pis, nous on adhère, et on n'est pas les seuls, on voit bien que le public devant apprécie également. Et puis, les supers conditions ont rendu cette soirée particulièrement plaisante. Merci à la Relache de proposer cette programmation éclectique ! On reviendra pour Mystic Braves, Oh Sees ou encore Th Da Freak.
J'étais déjà conquise par la ville de Bordeaux mais ce dernier a fini de me convaincre.
Le collectif Allez les filles organise chaque été des concerts en extérieur, en plein centre-ville. Le cadre est toujours très joli, l'ambiance est estivale et agréable, c'est gratuit ou peu cher, ce n'est pas bondé, et surtout, la programmation est excellente. On a pu voir d'autres soirs du rythm'n'blues, du blues, de la soul, et des soirées orientées rock indé. Que demander de plus ?
Ce jour là, Tim Presley's White Fence est la tête d'affiche. Pour 2€ seulement, nous entrons dans le square Dom Bedos qui accueille la scène. Bordé d'une église sur laquelle est projeté le logo du festival, cerné de gradins d'où le public peut voir les concerts de loin, et de stands où la bière est rapidement atteignable, l'endroit est parfait. J'aurais juste le temps d'apercevoir la fin du concert des Grys Grys, ça avait l'air bien, dommage.
Je ne suis pas non plus une grande connaisseuse de Tim Presley, mais j'avais écouté avec attention sa collaboration avec Ty Segall, Joy, et en début d'année son album I Have To Feed Larry's Hawk m'avait bien plu (et la pochette à l'allure de logo Power Point avait marqué mon esprit). Nous devons attendre 22h avant qu'il ne débarque sur la scène avec ses 5 musiciens : batteuse, bassiste, deux guitaristes avec bottleneck et un multi instrumentaliste qui alterne entre clavier et guitare. Il entame avec le morceau titre "I Have To Feed Larry's Hawk" qui introduit instantanément une atmosphère spéciale et presque angoissante à la soirée. Au fil du concert je reconnais plusieurs titres de I Have To Feed Larry's Hawk. C'est super intéressant de voir tout ça, lo-fi entre dissonances et belles mélodies expérimentales.
Mais malgré la qualité du concert, on sent que ce n'est pas forcément au goût de tout le monde. Car voilà, dans le public, les applaudissements ne sont pas déchaînés. Les personnes devant nous nous demandent même : "Mais vous aimez ça ?!" et entre deux morceaux on entend crier "Allez, quelque chose qui bouge quoi !".
C'est dommage, le festival bordelais nous permet de voir un artiste très reconnu dans son style pour quelques euros, mais le public présent n'était peut-être pas vraiment prêt pour ce type de musique. Bon c'est vrai que ce n'était pas le plus accessible, pour un festival urbain. Tant pis, nous on adhère, et on n'est pas les seuls, on voit bien que le public devant apprécie également. Et puis, les supers conditions ont rendu cette soirée particulièrement plaisante. Merci à la Relache de proposer cette programmation éclectique ! On reviendra pour Mystic Braves, Oh Sees ou encore Th Da Freak.
Bon 15/20 | par Bora-bora |
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