Interpol
Bourges [Printemps De Bourges - Palais D'Auron] - samedi 23 avril 2005 |
Printemps de Bourges 2005, trois cents kilomètres depuis Paris, une heure en retard, et voilà le palais d'Auron et Bloc Party en train de débuter son set (Gomm avant, il faudra se rattraper une autre fois, depuis quand les concerts commencent a l'heure ?).
Au premier abord, le son est un peu bordélique, mais on est loin de production trop lisse de l'album, l'energie est là, aucun formatage radio, que de la sueur. La foule reste statique, "Banquet" arrive à bouger les gens heureusement. Malgré quelques pains de jeunesse, ça accroche bien, envolées de guitares juste ce qu'il faut et rythmiques tapageuses, on signe.
Interpol arrive dans une demi pénombre, et on comprend tout de suite ce que charisme veut dire. Impeccables comme d'habitude, posés et sobres, ils en imposent plus par leur staticité que n'importe quel punk à ressort. Mise en scène du mystère toujours réussie, Paul Banks caché a moitié derrière une casquette et ses cheveux.
Le show débute sur "Next Exit", mouton noir du second album, vite expédié. On se rend juste compte que la voix de Paul banks gagne en souplesse et en profondeur par rapport à l'album. Beaucoup plus aboutie que lors des routes du rock.
Et ensuite... Ensuite, ce n'est plus qu'un souvenir confus de guitares ensorcelantes, de rythmiques métronomiques terriblement accrocheuses, d'une voix Soyeuse. J'ai rarement eu l'impression de me faire transporter d'un bout à l'autre du concert comme dans en rève, incapable de noter la playlist, j'ai suivi tout le concert dans une trépidation hatelante. Quelle présence... Placé en face de Carlos (présentant toujours le même profil à la foule, assez drôle), jouant de la basse au niveau des genoux. Souriant rarement, il semblait se rendre compte du public seulement par intermittence. Ca fait partie du charme.
La majeure partie du dernier opus y est passé, et quelques ommissions du premier sont à déplorer ("Untitled"). Le public statique se décrispant uniquement sur quelques chansons plus connues ("Evil"). Et sur le rappel, grandiose. Trois chansons balancées tambours battants, devant un public complètement acquis (enfin), laissant dans un état d'hyptnose complet.
Quelle classe.
Au premier abord, le son est un peu bordélique, mais on est loin de production trop lisse de l'album, l'energie est là, aucun formatage radio, que de la sueur. La foule reste statique, "Banquet" arrive à bouger les gens heureusement. Malgré quelques pains de jeunesse, ça accroche bien, envolées de guitares juste ce qu'il faut et rythmiques tapageuses, on signe.
Interpol arrive dans une demi pénombre, et on comprend tout de suite ce que charisme veut dire. Impeccables comme d'habitude, posés et sobres, ils en imposent plus par leur staticité que n'importe quel punk à ressort. Mise en scène du mystère toujours réussie, Paul Banks caché a moitié derrière une casquette et ses cheveux.
Le show débute sur "Next Exit", mouton noir du second album, vite expédié. On se rend juste compte que la voix de Paul banks gagne en souplesse et en profondeur par rapport à l'album. Beaucoup plus aboutie que lors des routes du rock.
Et ensuite... Ensuite, ce n'est plus qu'un souvenir confus de guitares ensorcelantes, de rythmiques métronomiques terriblement accrocheuses, d'une voix Soyeuse. J'ai rarement eu l'impression de me faire transporter d'un bout à l'autre du concert comme dans en rève, incapable de noter la playlist, j'ai suivi tout le concert dans une trépidation hatelante. Quelle présence... Placé en face de Carlos (présentant toujours le même profil à la foule, assez drôle), jouant de la basse au niveau des genoux. Souriant rarement, il semblait se rendre compte du public seulement par intermittence. Ca fait partie du charme.
La majeure partie du dernier opus y est passé, et quelques ommissions du premier sont à déplorer ("Untitled"). Le public statique se décrispant uniquement sur quelques chansons plus connues ("Evil"). Et sur le rappel, grandiose. Trois chansons balancées tambours battants, devant un public complètement acquis (enfin), laissant dans un état d'hyptnose complet.
Quelle classe.
Parfait 17/20 | par Spasme |
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