Silverchair

Ce soir là l'Olympia, une fois n'est pas coutume, est assaillie par les rockers teenagers.
Tout commence un quart d'heure en avance avec la prestation de Fuel 238, groupe américain sans grande originalité qui s'est un peu fait oublier depuis, mais qui assure ici une prestation plus qu'honnête. On croirait à la tête du chanteur qu'il s'apprête à sauter à la gorge des premiers rangs, et le guitariste semble constamment se retenir de ne pas exploser de rire ... En tout cas, le public (ceux qui étaient à l'heure) semble apprécier.

Mais c'est l'arrivée de Silverchair qui déclenche l'hystèrie, Daniel Johns s'étant mis sur son 31 pour l'occasion (chemise/cravate). A noter la présence d'un quatrième membre plus que discret au claviers, qu'on entendra à peine.
La concert débute avec "Emotion Sickness", difficile à retranscrire sur scène, et assurée ici de manière un peu plus heavy, mais toujours aussi épique. Suit "Israel's Son", traditionellement plutôt jouée en clôture de concert, mais que le public apprécie avec un pogo conséquent, enchaîné par "Slave" qui bien sûr ne calme pas le jeu !
Le set des Australiens alterne ainsi les chansons énervées avec des morceaux plus posés issus de Neon Ballroom venant alors de sortir. Le contact avec le public est bon, Daniel Johns plaisante, souvent en français, gigote dans tous les sens, mouille la chemise. Le batteur Ben Gillies profite aussi d'une courte pause pour venir seul sur scène avec son caméscope, demandant au public de dire tous ensemble : "Bonjour Ben". Souvenir de voyage nous dit-il ...
Après la conclusion du concert sur deux singles du groupe, "Freak" et "Anthem For The Year 2000", Silverchair revient conclure avec "No Association", morceau idéal pour une fin de concert, qui laissera quelques bleus aux côtes dans la fosse.

Prestation un peu courte, mais quand même un bon concert de Silverchair ce soir là à Paris.