Herman Düne
Lille [La Malterie] - dimanche 27 novembre 2005 |
Formidable concert que celui des frères Düne en ce dimanche neigeux.
Après avoir bien digéré le dernier et sublime album du trio, "not on top", je suis impatient de retrouver ces Parisiens d'origine suédoise vivant entre New York et Berlin ! Le temps qu'il fait est d'ailleurs le titre d'une chanson de Julie Doiron : "Snowfall In November". La soirée se passera dons sous les meilleurs hospices. El Boy Die, jeune folkeux en provenance de Paris ouvre le bal. Les 3 Düne viennent lui prêter rapidement main forte. Tout de suite le show prend une tournure merveilleuse. Le son des frères, reconnaissable transforme tout ce qu'il touche en or. Le ukulélé et la flûte de David, la silvertone d'André, les perçus de Néman transcendent donc cette première partie. Julie Doiron ne tarde pas à faire son entrée pour délivrer un set quelque peu ... erratique. La jeune canadienne se plaint de l'humidité du lieu, qui la rend toute 'collante' et la gêne particulièrement. Elle sera particulièrement confuse et s'excusera tout au long de sa prestation. Les frères Düne viennent également lui prêter main forte. Les compositions de la canadienne sont sublimées sous les arpèges lumineux ainsi que les backing vocals assurés par le trio, à l'image du magnifique "Snowfall In November". Une ptite demi heure plus tard les quatre reviennent pour assurer une prestation de haute volée. La symbiose est à nouveau parfaite entre le groupe et leur amie du Canada. Le jeu de guitare magique, les voix angéliques, les refrains sibyllins, les chorus de Julie, la coolitude des membres, la rythmique au diapason de Neman conféreront au spectacle un cachet magique. "Not On Top", "Little Wounds", "Little Architect", "Whatever Burns The Best Baby" ... Une setlist dont peu de groupes peuvent se targuer ... Pour moi, "Walk Don't Run restera le clou du spectacle. La chanson ultime de la soirée. Un feeling ahurissant, un crescendo à se damner, Neman qui se tue sur sa batterie, frappant comme un forcené pour aller jusqu'au bout, jusqu'à l'essentiel. Le rappel verra le groupe jouer 2 titres acoustiques (véritablement acoustiques), Don't Good For No One. Le public assurera les choeur. Frisson garanti.
La classe, les gars. La grande classe. A la prochaine. Osons le 19.
P.S. : Les gars au bar pourraient-ils la fermer ? C'est insupportable pour les gens qui se sont déplacés pour apprécier la musique et non une kro avant tout !
Après avoir bien digéré le dernier et sublime album du trio, "not on top", je suis impatient de retrouver ces Parisiens d'origine suédoise vivant entre New York et Berlin ! Le temps qu'il fait est d'ailleurs le titre d'une chanson de Julie Doiron : "Snowfall In November". La soirée se passera dons sous les meilleurs hospices. El Boy Die, jeune folkeux en provenance de Paris ouvre le bal. Les 3 Düne viennent lui prêter rapidement main forte. Tout de suite le show prend une tournure merveilleuse. Le son des frères, reconnaissable transforme tout ce qu'il touche en or. Le ukulélé et la flûte de David, la silvertone d'André, les perçus de Néman transcendent donc cette première partie. Julie Doiron ne tarde pas à faire son entrée pour délivrer un set quelque peu ... erratique. La jeune canadienne se plaint de l'humidité du lieu, qui la rend toute 'collante' et la gêne particulièrement. Elle sera particulièrement confuse et s'excusera tout au long de sa prestation. Les frères Düne viennent également lui prêter main forte. Les compositions de la canadienne sont sublimées sous les arpèges lumineux ainsi que les backing vocals assurés par le trio, à l'image du magnifique "Snowfall In November". Une ptite demi heure plus tard les quatre reviennent pour assurer une prestation de haute volée. La symbiose est à nouveau parfaite entre le groupe et leur amie du Canada. Le jeu de guitare magique, les voix angéliques, les refrains sibyllins, les chorus de Julie, la coolitude des membres, la rythmique au diapason de Neman conféreront au spectacle un cachet magique. "Not On Top", "Little Wounds", "Little Architect", "Whatever Burns The Best Baby" ... Une setlist dont peu de groupes peuvent se targuer ... Pour moi, "Walk Don't Run restera le clou du spectacle. La chanson ultime de la soirée. Un feeling ahurissant, un crescendo à se damner, Neman qui se tue sur sa batterie, frappant comme un forcené pour aller jusqu'au bout, jusqu'à l'essentiel. Le rappel verra le groupe jouer 2 titres acoustiques (véritablement acoustiques), Don't Good For No One. Le public assurera les choeur. Frisson garanti.
La classe, les gars. La grande classe. A la prochaine. Osons le 19.
P.S. : Les gars au bar pourraient-ils la fermer ? C'est insupportable pour les gens qui se sont déplacés pour apprécier la musique et non une kro avant tout !
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Francis santiag |
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