Sweek
Bruxelles - Belgique [Magasin 4] - vendredi 26 mai 2006 |
Sweek, souvent décrié comme une copie trop conforme de Godspeed You ! Black Emperor ou à l'inverse, jugé comme brillantissime dans l'art de sublimer le post-rock, clôture la soirée du label Carte Postale ce vendredi soir, à une heure déjà tardive...
J'irai droit au but : le fait d'avoir vu A Silver Mount Zion moins d'une semaine avant ce concert n'a pas joué en la faveur des belges.
Sweek a une tendance finalement irritante à vouloir aller trop rapidement au but, et de provoquer coûte que coûte des moments d'élévations soniques. Certes, le résultat est plutôt bon et le groupe maîtrise plus que valablement ses instruments, mais c'est ici qu'on se rend compte que les longs passages posés voire "amorphes" de GYBE ont leur importance.
Cette manie de vouloir allier rapidité et résultat ne donne finalement pas une parfaite saveur aux poussés développées par le sextet. De plus, le violoniste de la troupe –qui livrait ici son dernier récital pour le groupe- abuse de mimiques poussives finalement irritantes.
Cela dit, il est indéniable que Sweek excelle dans cet art de copier GYBE et a même une petite touche personnelle plus que séduisante.
Technicité et maîtrise se combinent donc plutôt bien malgré la vitesse trop prompte du déroulement des événements. Une partie du public (au passage très restreint) sera entièrement comblée du spectacle offert. Pour ma part, les réminiscences de l'exhibition grandiose d'Efrim et sa bande samedi ont été bien trop puissantes que pour sortir de la salle dans un état radieux... Sweek, ou une certaine forme de puissance résolument (trop) épuisante.
J'irai droit au but : le fait d'avoir vu A Silver Mount Zion moins d'une semaine avant ce concert n'a pas joué en la faveur des belges.
Sweek a une tendance finalement irritante à vouloir aller trop rapidement au but, et de provoquer coûte que coûte des moments d'élévations soniques. Certes, le résultat est plutôt bon et le groupe maîtrise plus que valablement ses instruments, mais c'est ici qu'on se rend compte que les longs passages posés voire "amorphes" de GYBE ont leur importance.
Cette manie de vouloir allier rapidité et résultat ne donne finalement pas une parfaite saveur aux poussés développées par le sextet. De plus, le violoniste de la troupe –qui livrait ici son dernier récital pour le groupe- abuse de mimiques poussives finalement irritantes.
Cela dit, il est indéniable que Sweek excelle dans cet art de copier GYBE et a même une petite touche personnelle plus que séduisante.
Technicité et maîtrise se combinent donc plutôt bien malgré la vitesse trop prompte du déroulement des événements. Une partie du public (au passage très restreint) sera entièrement comblée du spectacle offert. Pour ma part, les réminiscences de l'exhibition grandiose d'Efrim et sa bande samedi ont été bien trop puissantes que pour sortir de la salle dans un état radieux... Sweek, ou une certaine forme de puissance résolument (trop) épuisante.
Passable 11/20 | par X_Cosmonaut |
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