Thee Silver Mount Zion
Nantes [L'Olympic] - vendredi 26 mai 2006 |
Thee Silver Mount Zion qui passe dans une salle de la qualité de l'Olympic est quelque chose que je ne voulais pas rater (même si je ne suis pas le plus grand aficionados du collectif canadien), et manifestement je ne suis pas le seul, puisqu'à mon arrivée, la salle nantaise est déjà remplie dès la fin du set de Xiu Xiu. Tout le monde est là: de la classe nantaise la plus huppée et la plus hype aux exilés rennais les plus underground. Bref, Thee Silver Mount Zion est donc très attendu. Pas vraiment étonnant...
Une fois la scène de l'Olympic investie, voilà les sept membres de ASMZ partis pour quelque chose comme deux heures de concert portant fièrement le flambeau du son "made in Constellation". Hé bien, en fait pas vraiment... Parce retrouver le son et le grain "Constellation" n'a pas été, à mon sens, une mince affaire. Car dès ce "God Bless Our Dead Marines" d'entrée comme à l'accoutumée le son semble d'emblée comme écrasé, sans relief; les qualités sonores de la salle faisant bien pâle figure par rapport à d'autres concerts vécus ici (le contrebassiste et la violoniste à droite de la scène auraient pu ne pas être là sur certains passages, cela n'aurait pas forcément changer grand chose). Bref, le groupe a beau mettre une ferveur évidente pour tout le monde et une conviction remarquable, je n'arrive pas à adhérer à ce post-rock-folk à la fois ténébreux, intimiste ou même grandiloquent.
Heureusement, les choses se décanteront. L'Olympic retrouvera peu à peu de son prestige pour nous présenter au final de sublissimes envolées soniques et sonores dont Thee Silver Mount Zion a le secret. Le collectif canadien n'a effectivement pas son pareil lorsqu'il s'agit de subjuguer son auditoire à force de montées alliant la puissance des guitares et le côté perçant des violons, ou de passages beaucoup plus posés et tout aussi hypnotiques (et de temps en temps assez chiants, il faut l'avouer). En revanche, si Efrim n'est déjà pas un grand chanteur sur disque, sur scène, c'est vraiment catastrophique quand le sieur décide de donner de la voix...
Bref, chant mis à part donc, ce qui aurait pu être un grand concert n'a été qu'un concert amputé d'un tiers, pour cause de son qui n'atteint manifestement pas ses ambitions... Dommage. Et encore, je n'ai pas parlé de ce fameux public nantais, amorphe et stoïc... fidèle à lui-même en somme.
Pourvu que Thee Silver Mount Zion passe un jour à Rennes, pour que je puisse vraiment en découdre avec ce groupe, pour qu'il ne me fasse pas définitivement regretter le fait que j'aurai préféré voir un jour Godspeed en live...
Une fois la scène de l'Olympic investie, voilà les sept membres de ASMZ partis pour quelque chose comme deux heures de concert portant fièrement le flambeau du son "made in Constellation". Hé bien, en fait pas vraiment... Parce retrouver le son et le grain "Constellation" n'a pas été, à mon sens, une mince affaire. Car dès ce "God Bless Our Dead Marines" d'entrée comme à l'accoutumée le son semble d'emblée comme écrasé, sans relief; les qualités sonores de la salle faisant bien pâle figure par rapport à d'autres concerts vécus ici (le contrebassiste et la violoniste à droite de la scène auraient pu ne pas être là sur certains passages, cela n'aurait pas forcément changer grand chose). Bref, le groupe a beau mettre une ferveur évidente pour tout le monde et une conviction remarquable, je n'arrive pas à adhérer à ce post-rock-folk à la fois ténébreux, intimiste ou même grandiloquent.
Heureusement, les choses se décanteront. L'Olympic retrouvera peu à peu de son prestige pour nous présenter au final de sublissimes envolées soniques et sonores dont Thee Silver Mount Zion a le secret. Le collectif canadien n'a effectivement pas son pareil lorsqu'il s'agit de subjuguer son auditoire à force de montées alliant la puissance des guitares et le côté perçant des violons, ou de passages beaucoup plus posés et tout aussi hypnotiques (et de temps en temps assez chiants, il faut l'avouer). En revanche, si Efrim n'est déjà pas un grand chanteur sur disque, sur scène, c'est vraiment catastrophique quand le sieur décide de donner de la voix...
Bref, chant mis à part donc, ce qui aurait pu être un grand concert n'a été qu'un concert amputé d'un tiers, pour cause de son qui n'atteint manifestement pas ses ambitions... Dommage. Et encore, je n'ai pas parlé de ce fameux public nantais, amorphe et stoïc... fidèle à lui-même en somme.
Pourvu que Thee Silver Mount Zion passe un jour à Rennes, pour que je puisse vraiment en découdre avec ce groupe, pour qu'il ne me fasse pas définitivement regretter le fait que j'aurai préféré voir un jour Godspeed en live...
Sympa 14/20 | par X_Jpbowersock |
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