Verdun
The Eternal Drift's Canticles |
Label :
Throatruiner |
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Il aura fallu près de cinq ans aux montpelliérains de Verdun pour sortir leur premier album, après un Ep très remarqué en 2011. Depuis plus rien, silence radio, du moins au niveau des sorties, car le groupe a pas mal tourné durant cette période. Alors quand a été annoncé ce fameux premier album pour 2016, il est inutile de dire qu'il était attendu avec impatience. The Eternal Drift's Canticles, c'est son nom, se place dans la droite lignée de The Cosmic Escape of Admiral Masuka, qui contait les aventures d'un astronaute japonais perdu dans l'espace, et qui ici est toujours le fil conducteur. Et c'est un sacré morceau! Jugez plutôt: cinq titres pour cinquante-cinq minutes, voilà de quoi est faite la bête.
"Mankind Seppuku" ouvre le bal. Dès ce titre introductif, on prend une véritable claque. Une courte introduction puis le groupe s'élance. Le ton est martial, malsain aussi. La voix, venant de l'autre côté de l'espace, déclame, crache, éructe, gueule comme jamais. L'on bascule rapidement dans une autre dimension. Une guitare surgit, égraine quelques notes par dessus tout ce chaos. La seconde partie se mue en une formidable montée en puissance, renforçant la claustrophobie du morceau, jusqu'à l'explosion finale. L'ensemble, de plus de treize minutes, est une véritable branlée pour l'auditeur. Personne n'a fait mieux cette année comme morceau épique.
Et loin de se retrouver paralysé après un tel monument, Verdun enchaîne les moments de bravoures, que ce soit sur "Self-Inflicted Mutalitation", qui alterne, après un long monologue venu des tréfonds de l'espace, passages relativement "calmes" et moments de hargne absolue, ou sur "Glowing Shadows", véritables dérouillée dans les règles de l'art. On trouve aussi sur ce disque des passages complètement insensés, les deux dernières minutes de "Dark matter Crisis", d'une intensité folle, la montée de guitare sur le deuxième couplet de "Mankind Seppuku", magique, où l'ensemble du dernier morceau, "Jupiter's Coven", et son couplet définitif (I was dead, Now I'm Alive, I was cold, I'll surely die) répété à l'infini. Le disque fourmille littéralement d'idées, toutes meilleures que les autres, et ne laisse à l'auditeur aucun moment de relâchement ou d'inattention.
Beau et désespéré, profondément mélancolique, The Eternal Drift's Canticles de Verdun est un album hors norme, porté par un chanteur exceptionnel, qui a depuis quitté le groupe. On lui doit aussi cette pochette d'une classe assez folle, qui justifierait presque à elle seule l'achat de l'album. On ne se rend pas compte de l'incroyable portée de cette oeuvre définitive et complètement folle, qui est amenée à devenir un classique parmi les classiques, si tout se passe bien.
"Mankind Seppuku" ouvre le bal. Dès ce titre introductif, on prend une véritable claque. Une courte introduction puis le groupe s'élance. Le ton est martial, malsain aussi. La voix, venant de l'autre côté de l'espace, déclame, crache, éructe, gueule comme jamais. L'on bascule rapidement dans une autre dimension. Une guitare surgit, égraine quelques notes par dessus tout ce chaos. La seconde partie se mue en une formidable montée en puissance, renforçant la claustrophobie du morceau, jusqu'à l'explosion finale. L'ensemble, de plus de treize minutes, est une véritable branlée pour l'auditeur. Personne n'a fait mieux cette année comme morceau épique.
Et loin de se retrouver paralysé après un tel monument, Verdun enchaîne les moments de bravoures, que ce soit sur "Self-Inflicted Mutalitation", qui alterne, après un long monologue venu des tréfonds de l'espace, passages relativement "calmes" et moments de hargne absolue, ou sur "Glowing Shadows", véritables dérouillée dans les règles de l'art. On trouve aussi sur ce disque des passages complètement insensés, les deux dernières minutes de "Dark matter Crisis", d'une intensité folle, la montée de guitare sur le deuxième couplet de "Mankind Seppuku", magique, où l'ensemble du dernier morceau, "Jupiter's Coven", et son couplet définitif (I was dead, Now I'm Alive, I was cold, I'll surely die) répété à l'infini. Le disque fourmille littéralement d'idées, toutes meilleures que les autres, et ne laisse à l'auditeur aucun moment de relâchement ou d'inattention.
Beau et désespéré, profondément mélancolique, The Eternal Drift's Canticles de Verdun est un album hors norme, porté par un chanteur exceptionnel, qui a depuis quitté le groupe. On lui doit aussi cette pochette d'une classe assez folle, qui justifierait presque à elle seule l'achat de l'album. On ne se rend pas compte de l'incroyable portée de cette oeuvre définitive et complètement folle, qui est amenée à devenir un classique parmi les classiques, si tout se passe bien.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par El rodeo |
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