Letha Rodman Melchior
Shimmering Ghost |
Label :
Siltbreeze |
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Découvrir un album, juste avec son artwork, cet œil rouge qui vous perce au plus profond de l'âme, et qui colle extrêmement bien avec ce disque.
Tout au long de l'écoute de ce Shimmering Ghost, on se retrouve à la fois happé et hanté, ce collage sonore printanier accompagné de drones plus que torturés, des cloches surviennent de nul part, des passages furtifs de musiques traditionnelles, des ambiances glaçantes au possible, mais qui, bizarrement, une fois apprivoisées, peuvent se révéler presque rassurantes...
On est presque en plein dans le mouvement Fluxus, c'est à la fois extrêmement radical, assez dur à écouter, mais en même temps on peut assez facilement se raccrocher à quelques branches rythmiques ou sonores. Le voyageur curieux et imprudent la lâche aussi vite qu'il l'a trouve pour se laisser porter, laisser vivre cette musique physique, se laisser prendre ou résister, l'auditeur est libre. On peut aussi se retrouver complétement perdu dans cet amas sonore, pas si loin du noise par moment, mais sans agression.
On ne devine pas du premier coup comment est né cette musique, d'où provient ce son si particulier. Une résonnance magnétique, quelques rires ou paroles grésillantes, le Mallisimalisme n'est pas très loin lui non plus, la Transcommunication chère à Bélibaste de Cocagne pourrait être la base de ce voyage organique, une porte entrouverte vers l'interdit ("Taurus Mountain"), une traversé du Styx ("Mare Nubium/Bay Of Rainbows"), ce disque est une parfaite vision des Cercles de Dante, peut être la transposition la plus personnelle qui soit.
Ma vision est peut être dirigée, ce moment n'est peut être pas le mien, on ne ressent pas forcément le disque de la même façon quand on sait une chose presque indispensable à sa compréhension.
En effet, Letha Rodman Melchior s'en est allée avant la sortie de ce Shimmering Ghost, ce qui appuie forcément son côté macabre, quelque peu testamentaire, pas forcément voulu au moment de la création.
Un dernier message, une dernière vision, pas un adieu non, car à chaque fois que vous remettrez le disque sur la platine, elle sera là, avec cet oeil rouge, peut être le sien, peut être pas, est ce bien important ?
Tout au long de l'écoute de ce Shimmering Ghost, on se retrouve à la fois happé et hanté, ce collage sonore printanier accompagné de drones plus que torturés, des cloches surviennent de nul part, des passages furtifs de musiques traditionnelles, des ambiances glaçantes au possible, mais qui, bizarrement, une fois apprivoisées, peuvent se révéler presque rassurantes...
On est presque en plein dans le mouvement Fluxus, c'est à la fois extrêmement radical, assez dur à écouter, mais en même temps on peut assez facilement se raccrocher à quelques branches rythmiques ou sonores. Le voyageur curieux et imprudent la lâche aussi vite qu'il l'a trouve pour se laisser porter, laisser vivre cette musique physique, se laisser prendre ou résister, l'auditeur est libre. On peut aussi se retrouver complétement perdu dans cet amas sonore, pas si loin du noise par moment, mais sans agression.
On ne devine pas du premier coup comment est né cette musique, d'où provient ce son si particulier. Une résonnance magnétique, quelques rires ou paroles grésillantes, le Mallisimalisme n'est pas très loin lui non plus, la Transcommunication chère à Bélibaste de Cocagne pourrait être la base de ce voyage organique, une porte entrouverte vers l'interdit ("Taurus Mountain"), une traversé du Styx ("Mare Nubium/Bay Of Rainbows"), ce disque est une parfaite vision des Cercles de Dante, peut être la transposition la plus personnelle qui soit.
Ma vision est peut être dirigée, ce moment n'est peut être pas le mien, on ne ressent pas forcément le disque de la même façon quand on sait une chose presque indispensable à sa compréhension.
En effet, Letha Rodman Melchior s'en est allée avant la sortie de ce Shimmering Ghost, ce qui appuie forcément son côté macabre, quelque peu testamentaire, pas forcément voulu au moment de la création.
Un dernier message, une dernière vision, pas un adieu non, car à chaque fois que vous remettrez le disque sur la platine, elle sera là, avec cet oeil rouge, peut être le sien, peut être pas, est ce bien important ?
Exceptionnel ! ! 19/20 | par X_Lok |
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