Birth Of Joy
Hyper Focus |
Label :
Glitterhouse |
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Le moins que l'on puisse dire, c'est que cette pochette en jette. Clairement à l'opposé de celles auxquelles les néérlandais nous avaient habituées, elle pourrait faire flipper les plus pétochards d'entre nous et craindre un aller simple vers les années 80 chères à mon coeur.
Mais rassurez vous, il n'en est rien ! Enfin...
Le changement est moins radicale qu'on pourrait le croire à première vue, mais il est bien là, nos amis de Birth Of Joy ont la bonne idée de ne pas tourner en rond autour de leur formule bien rôdée, et d'aller encore plus loin que sur Prisoner. Alors bien sûr, on retrouve parfois ce bon vieux hard70 on ne peut plus accrocheur (le DeepPurplien "Hyper Focus", le très énervé "Let It Slide"), mais le gros point fort de ce disque, c'est évidemment les multiples variations, comme s'ils avaient pousser les murs de leur studio pour voir ce qui se passe ailleurs, s'en imprégner et oser le reprendre à la sauce Birth Of Joy. Un peu à la manière de The Soft Parade de The Doors.
Ce n'est pas anodin si je cite cet album, car dès la première écoute c'est vraiment ce qui m'a sauté aux oreilles. Par seulement le côté Doorsien évident avec cet orgue à la Manzarek qui, en plus de remplacer avantageusement une basse procure une rondeur au son du groupe, mais vraiment plus particulièrement cet album de 1969, à la fois baroque et presque symphonique, sans pour autant perdre cette hargne. Preuve en est la rythmique particulière du parfait "You Are Many", Ces cuivres qui arrivent sur le presque jazzy "Poor Duffy", ce "Forenoon" de plus de sept minutes qui prend tout son temps pour se mettre en place, et surtout ces trois interludes, savamment nommés "I", "II" & "III", offrant des pauses bien méritées dans cet album qui aurait pu se révéler assez indigeste.
Au gré des écoutes, on se rend compte que l'album est une nouvelle fois construit comme un set live, avec un début qui mettrait tout le monde d'accord, une fin qui appelle au rappel, et très peu de moments faibles au final. Une belle preuve que ces hollandais en ont encore sous la semelle, évoluant encore sans pour autant se renier.
Mais rassurez vous, il n'en est rien ! Enfin...
Le changement est moins radicale qu'on pourrait le croire à première vue, mais il est bien là, nos amis de Birth Of Joy ont la bonne idée de ne pas tourner en rond autour de leur formule bien rôdée, et d'aller encore plus loin que sur Prisoner. Alors bien sûr, on retrouve parfois ce bon vieux hard70 on ne peut plus accrocheur (le DeepPurplien "Hyper Focus", le très énervé "Let It Slide"), mais le gros point fort de ce disque, c'est évidemment les multiples variations, comme s'ils avaient pousser les murs de leur studio pour voir ce qui se passe ailleurs, s'en imprégner et oser le reprendre à la sauce Birth Of Joy. Un peu à la manière de The Soft Parade de The Doors.
Ce n'est pas anodin si je cite cet album, car dès la première écoute c'est vraiment ce qui m'a sauté aux oreilles. Par seulement le côté Doorsien évident avec cet orgue à la Manzarek qui, en plus de remplacer avantageusement une basse procure une rondeur au son du groupe, mais vraiment plus particulièrement cet album de 1969, à la fois baroque et presque symphonique, sans pour autant perdre cette hargne. Preuve en est la rythmique particulière du parfait "You Are Many", Ces cuivres qui arrivent sur le presque jazzy "Poor Duffy", ce "Forenoon" de plus de sept minutes qui prend tout son temps pour se mettre en place, et surtout ces trois interludes, savamment nommés "I", "II" & "III", offrant des pauses bien méritées dans cet album qui aurait pu se révéler assez indigeste.
Au gré des écoutes, on se rend compte que l'album est une nouvelle fois construit comme un set live, avec un début qui mettrait tout le monde d'accord, une fin qui appelle au rappel, et très peu de moments faibles au final. Une belle preuve que ces hollandais en ont encore sous la semelle, évoluant encore sans pour autant se renier.
Très bon 16/20 | par X_Lok |
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