Délage
Loverboy Beatface |
Label :
FieldMates |
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On s'est tous demandé un jour ce que ça donnerait si machin jouait avec truc, si l'autre con là faisait un album avec la jeune pleine de promesse, ce que ça donnerait si Sébastien Tellier faisait un album pour une effeuilleuse. Ah non, ça, c'est vraiment arrivé.
Pour ce Loverboy Beatface, on pourrait se dire simplistement que c'est un peu la rencontre entre Calvin Johnson et Young Marble Giant. J'en vois baver là, et comme je vous comprends. Mais sachez que cet album de Délage est encore meilleur que ce que vous pouvez imaginer.
Avec sa voix si particulière, chaude et tellement branleuse, il pourrait passer pour le poseur misanthrope qui vous juge au premier regard, mais il n'en est rien. Till est plutôt du genre dandy romantique, qui plaque des accords sur son clavier comme il ferait doucement rêver les filles avec sa petite gueule.
Ce crooner/branleur enrobe ses chansons douces d'une petite boîte à rythmes, de curieux effets, parfois d'une guitare, un génial minimalisme qui donne de superbes hymnes pop, singulières juste ce qu'il faut pour ne pas effrayer le passant. On dodeline en souriant sur "Loverboy Creation", on rêvasse sur "Sweet Tender Summer Apricote" on se laisse porter par la langueur de ce disque, une sorte de nonchalance agréable, pas mélancolique pour un sou, juste le genre typique qui donne envie d'y revenir, sachant qu'on va y passer un bon moment avec l'ami Till.
Mine de rien, ce premier album de Délage pourrait bien ressembler à l'album de votre été. Faites attention, on devient vite accro.
Pour ce Loverboy Beatface, on pourrait se dire simplistement que c'est un peu la rencontre entre Calvin Johnson et Young Marble Giant. J'en vois baver là, et comme je vous comprends. Mais sachez que cet album de Délage est encore meilleur que ce que vous pouvez imaginer.
Avec sa voix si particulière, chaude et tellement branleuse, il pourrait passer pour le poseur misanthrope qui vous juge au premier regard, mais il n'en est rien. Till est plutôt du genre dandy romantique, qui plaque des accords sur son clavier comme il ferait doucement rêver les filles avec sa petite gueule.
Ce crooner/branleur enrobe ses chansons douces d'une petite boîte à rythmes, de curieux effets, parfois d'une guitare, un génial minimalisme qui donne de superbes hymnes pop, singulières juste ce qu'il faut pour ne pas effrayer le passant. On dodeline en souriant sur "Loverboy Creation", on rêvasse sur "Sweet Tender Summer Apricote" on se laisse porter par la langueur de ce disque, une sorte de nonchalance agréable, pas mélancolique pour un sou, juste le genre typique qui donne envie d'y revenir, sachant qu'on va y passer un bon moment avec l'ami Till.
Mine de rien, ce premier album de Délage pourrait bien ressembler à l'album de votre été. Faites attention, on devient vite accro.
Excellent ! 18/20 | par X_Lok |
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