Richard Youngs
Sapphie |
Label :
Jagjaguwar |
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Richard Youngs, Ecossais natif de Glasgow, connu pour ses expérimentations sonores underground et ses collaborations diverses et variées (notammant avec Kawabata Makoto d'Acid Mother Temple) commence, grâce à Sapphie, une collaboration fructueuse et passionnante avec le label Jagjaguwar. Cette première collaboration revisite, en trois morceaux, le folk de manière expérimentale.
Contrairement aux précédents albums (Youngs officie depuis 1990), excellents mais peu faciles d'accès, celui-ci se révèle être plus qu'abordable. Armé seul de sa guitare acoustique et de sa voix , Youngs nous entraîne dans les profondeurs abyssales de la mélancolie. En égal d'un Nick Drake, le format pop en moins, ses morceaux vous prennent par la main pour ne plus vous lâcher. La délicatesse de son jeu de guitare, sa voix lointaine, atonale, blanche rappelant celle d'un autre ovni du rock (Robert Wyatt) font de ce disque une sorte de classique intemporel, vous remuant les tripes comme peu d'albums savent le faire. C'est certes minimal (arpèges + voix ), expérimental (chaque morceau est composé d'une variation autour d'un motif guitaristique répété ad libitum), mais, c'est surtout d'une beauté stupéfiante, crépusculaire, qui prouve qu'avec rien on peut faire passer tout un panel d'émotions. Chaque nouvelle écoute subjugue et nous fait nous poser une question: comment un tel album a-t-il pu passer aussi inaperçu ????
Contrairement aux précédents albums (Youngs officie depuis 1990), excellents mais peu faciles d'accès, celui-ci se révèle être plus qu'abordable. Armé seul de sa guitare acoustique et de sa voix , Youngs nous entraîne dans les profondeurs abyssales de la mélancolie. En égal d'un Nick Drake, le format pop en moins, ses morceaux vous prennent par la main pour ne plus vous lâcher. La délicatesse de son jeu de guitare, sa voix lointaine, atonale, blanche rappelant celle d'un autre ovni du rock (Robert Wyatt) font de ce disque une sorte de classique intemporel, vous remuant les tripes comme peu d'albums savent le faire. C'est certes minimal (arpèges + voix ), expérimental (chaque morceau est composé d'une variation autour d'un motif guitaristique répété ad libitum), mais, c'est surtout d'une beauté stupéfiante, crépusculaire, qui prouve qu'avec rien on peut faire passer tout un panel d'émotions. Chaque nouvelle écoute subjugue et nous fait nous poser une question: comment un tel album a-t-il pu passer aussi inaperçu ????
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Myrrhman |
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