Chaton
POSSIBLE |
Label :
Arista France |
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"Voilà c'est fini on va pas s'dire au revoir comme sur le quai d'une gare. J'te dis seulement bonjour et fais gaffe à l'amour" disait Jean Louis Aubert ...C'est fini pour moi car je suis, en ce moment même, en train de commettre l'irréparable : chroniquer sur XSilence l'album POSSIBLE de Simon Rochon Cohen alias Chaton. Je n'ai pas fait "gaffe à l'amour" ...un amour inexplicable pour sa musique improbable composée de dub minimaliste et de poésies...le tout rappé ou chanté dans un micro...autotune. Vous avez dit : "Aïe" ? Oui..."Aïe" effectivement !
Retour sur les faits. Fin 2017, Radio Nova, La Souterraine et Didier Varrod de France Inter diffusent en rafale l'excellent single "Poésies" de Chaton. La voix transformée, complètement désabusée et triste de Simon me parle tout de suite et me transporte dans un hiver triste de banlieue parisienne ; à la fois déprimant et beau. Ses petites histoires mélancoliques surprenantes et l'association autotune+dub sont à elles toutes seules une vraie réussite. Là où le bonhomme est vraiment très fort ; c'est lorsqu'il arrive à y rajouter des gimmicks et des mélodies qui restent en tête (comme sur le meilleur titre du disque, l'excellent : "Pas de doute"). Des morceaux comme "N'importe quoi" ou "J'attends en bas" ne sont pas des simples chansons ; elles vont au delà, il s'agit de vraies tranches de vie très visuelles. Celle de Simon, musicien producteur pour des artistes de variété désabusé, trentenaire paumé qui cherche un sens à sa vie. Amoureux de Lola, proche d'un de ses frères, de sa mère ; un mec normal de la classe moyenne qui se livre sur ses doutes, ses peurs avec une sincérité désarmante, mais surtout un sacré musicien et poète audacieux, qui a su inventer son propre style. Au risque de se ridiculiser peut être, car chanson+autotune sur le papier ça a de quoi faire peur...mais qui va également toucher beaucoup de gens dont je fais partie.
Avec sa chevelure digne de Diana Ross, son air ailleurs et ses paroles intimes Chaton aura marqué l'année 2018. Détesté par les uns, adulé par les autres, je retiens à titre personnel l'audace de son projet et la performance intimiste car il arrive avec son album à nous projeter dans son univers sans l'enjoliver. L'ennui, le cafard, l'amour, la joie, la fatigue ; tout est là, Simon se livre dans un style original. Bon, pas bon ? Franchement on s'en fiche un peu ; l'œuvre est là, point barre. Désolé XSilence, je ne recommencerai plus.
Retour sur les faits. Fin 2017, Radio Nova, La Souterraine et Didier Varrod de France Inter diffusent en rafale l'excellent single "Poésies" de Chaton. La voix transformée, complètement désabusée et triste de Simon me parle tout de suite et me transporte dans un hiver triste de banlieue parisienne ; à la fois déprimant et beau. Ses petites histoires mélancoliques surprenantes et l'association autotune+dub sont à elles toutes seules une vraie réussite. Là où le bonhomme est vraiment très fort ; c'est lorsqu'il arrive à y rajouter des gimmicks et des mélodies qui restent en tête (comme sur le meilleur titre du disque, l'excellent : "Pas de doute"). Des morceaux comme "N'importe quoi" ou "J'attends en bas" ne sont pas des simples chansons ; elles vont au delà, il s'agit de vraies tranches de vie très visuelles. Celle de Simon, musicien producteur pour des artistes de variété désabusé, trentenaire paumé qui cherche un sens à sa vie. Amoureux de Lola, proche d'un de ses frères, de sa mère ; un mec normal de la classe moyenne qui se livre sur ses doutes, ses peurs avec une sincérité désarmante, mais surtout un sacré musicien et poète audacieux, qui a su inventer son propre style. Au risque de se ridiculiser peut être, car chanson+autotune sur le papier ça a de quoi faire peur...mais qui va également toucher beaucoup de gens dont je fais partie.
Avec sa chevelure digne de Diana Ross, son air ailleurs et ses paroles intimes Chaton aura marqué l'année 2018. Détesté par les uns, adulé par les autres, je retiens à titre personnel l'audace de son projet et la performance intimiste car il arrive avec son album à nous projeter dans son univers sans l'enjoliver. L'ennui, le cafard, l'amour, la joie, la fatigue ; tout est là, Simon se livre dans un style original. Bon, pas bon ? Franchement on s'en fiche un peu ; l'œuvre est là, point barre. Désolé XSilence, je ne recommencerai plus.
Très bon 16/20 | par X_Plock |
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