Racquet Club
Racquet Club |
Label :
Rise |
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En 2017, Blair Shehan, pas un cheveu sur le caillou, gueule à faire du cinoche, mais aussi guitariste et chanteur exceptionnel au sein des groupes que furent Knapsack et The Jealous Sound, a reformé une nouvelle bande. Il a rameuté le batteur Bob Penn - un ancien Jealous Sound. Ensuite il a appelé viteuf' le guitariste Sergie Loobkoff – de Samiam mais qui jouait aussi avec Knapsack et que Shehan a donc retrouvé lors de la reformation du groupe en 2015. Et enfin Il a complété l'équipe avec un nouveau bassiste qui n'est autre qu'un de ses voisins (pourquoi se casser la tête ?).
Le nom choisi est Racquet Club, aussi bien pour le groupe que pour l'album qu'ils enregistrent avec cette nouvelle formation. Pourquoi cette allusion au tennis? Aucune idée. A la barre pour l'enregistrement, est convoqué Alex Newport (ex-Fudge Tunnel), le même qui a bossé sur le dernier album de Knapsack. Le résultat sur le son des guitares est moins monobloc et plus subtil, avec néanmoins une section basse/batterie d'une importance primordiale dans l'identité du groupe. On se rend vite compte aussi de la différence avec The Jealous Sound. L'album semble moins léger. Toujours pop mais plus imposant. Fort mais tout en nuance. Un emo-rock raffiné dont les atmosphères mélancoliques et la profondeur du chant évoquent parfois l'élégance de The Church ou Echo and The Bunnymen.
De long en large, c'est fantastique en fait. C'est un album qu'on peut rapprocher par certains aspects de l'album Interiors de Quicksand sorti la même année, mais aussi de l'album d'anciens Second Rate sorti en 2016 (Free Myself From You de Cab Driver Stories). Il est intense et somme toute assez homogène, mais on peut en retenir plusieurs moments forts. "Boundaries", "Blood On The Moon" et "Blue Skies" sont de ceux-là, propices à faire surgir les émotions. Les quatre musiciens arrivent d'une façon simple à trouver la formule d'un rock d'une classe absolue, puissant et fin.
On aimerait qu'il y ait à tout prix une suite. Pourtant, c'est on ne peut moins sûr, si on considère les consanguinités et l'habitude selon laquelle les groupes se forment et se déforment dans le sein de cette scène emo née dans les années 90, dont les musiciens sont toujours actifs aujourd'hui.
Le nom choisi est Racquet Club, aussi bien pour le groupe que pour l'album qu'ils enregistrent avec cette nouvelle formation. Pourquoi cette allusion au tennis? Aucune idée. A la barre pour l'enregistrement, est convoqué Alex Newport (ex-Fudge Tunnel), le même qui a bossé sur le dernier album de Knapsack. Le résultat sur le son des guitares est moins monobloc et plus subtil, avec néanmoins une section basse/batterie d'une importance primordiale dans l'identité du groupe. On se rend vite compte aussi de la différence avec The Jealous Sound. L'album semble moins léger. Toujours pop mais plus imposant. Fort mais tout en nuance. Un emo-rock raffiné dont les atmosphères mélancoliques et la profondeur du chant évoquent parfois l'élégance de The Church ou Echo and The Bunnymen.
De long en large, c'est fantastique en fait. C'est un album qu'on peut rapprocher par certains aspects de l'album Interiors de Quicksand sorti la même année, mais aussi de l'album d'anciens Second Rate sorti en 2016 (Free Myself From You de Cab Driver Stories). Il est intense et somme toute assez homogène, mais on peut en retenir plusieurs moments forts. "Boundaries", "Blood On The Moon" et "Blue Skies" sont de ceux-là, propices à faire surgir les émotions. Les quatre musiciens arrivent d'une façon simple à trouver la formule d'un rock d'une classe absolue, puissant et fin.
On aimerait qu'il y ait à tout prix une suite. Pourtant, c'est on ne peut moins sûr, si on considère les consanguinités et l'habitude selon laquelle les groupes se forment et se déforment dans le sein de cette scène emo née dans les années 90, dont les musiciens sont toujours actifs aujourd'hui.
Excellent ! 18/20 | par LaEscoba |
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