Waxahatchee
Ivy Tripp |
Label :
Wichita Recordings |
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Troisième album pour Katie Crutchfield sous le nom de Waxahatchee, ce Ivy Tripp est l'occasion d'une grande nouveauté, un synthé chamboule le trio guitare/basse/batterie. La musique ne s'assagit pas pour autant. Autre changement depuis l'album précédent, elle a signé avec le label Merge Records, connu et reconnu, et Wichita Recordings pour l'Europe. Grâce à ces signatures elle a pu tourner avec un groupe de quatre musicien(ne)s jusqu'à la fin de l'année 2015, en première partie de Kurt Vile et de Sleater-Kinney, dans de nombreux festivals européens, en Australie, etc.
C'est avec les habituels multi-instrumentistes Kyle Gilbride et Keith Spencer que l'album est enregistré, ils sont également co-producteurs avec Waxahatchee. Sa jumelle, Allison Crutchfield, est aussi créditée. Il est indiqué que cet album est enregistré au Wherever Audio, bonne blague, c'est le studio mobile de Kyle Gilbride, donc le studio ce n'est pas encore pour cette fois-ci.
Depuis la sortie de Cerulean Salt, avec Keith Spencer, sous le nom de Great Thunder, elle a sorti un double lp, Groovy Kinda Love, et une cassette six titres, Strange Kicks. Elle a écrit pour Swearin', le groupe de sa sœur, et participé à un album de Radiator Hospital, un familier. Dans cette petite bande la musique c'est du sérieux.
Le morceau d'ouverture, "Breathless", est interprété entièrement au clavier, avec un son crade et une façon de jouer qui n'est pas sans rappeler la simplicité du synthé de Joy Division sur "Atmosphere". Les suivants "Under A Rock" et "Poison" nous rappelle tout de suite que Katie Crutchfield vient du punk-rock, un batteur qui cogne, deux guitares vitaminées, et le tour est joué. De nouveau un synthé, et une boîte à rythmes ! "La Loose", c'est le nom de ce morceau, le synthé lorgne ce coup-ci vers "Isolation", le chant est plutôt gai et enjoué, "La Loose" c'est de l'electro lo-fi. On distingue sur plusieurs titres les nets progrès du chant et des chœurs, notamment sur "Stale By Noon", chantée à deux sur une ritournelle au synthé. Un petit regard vers American Weekend avec "Blue", c'est agréable. Suivent plusieurs morceaux joués à trois ou quatre, plus rock, plus structurés en comparaison de Cerulean Salt, le précédent album, dont l'excellent "Air". Un titre a pour nom "<", tout aussi incompréhensible que la musique jouée, ça commence pourtant bien et au bout de deux minutes, c'est comme s'ils ne jouaient plus ensemble, ça irrite vite. Mais c'est bien de tenter.
Les compositions sont toujours aussi fraîches, claires, par contre elles ont gagné en maturité, c'est moins squelettique, plus arrangé, plus personnel. Ce qui n'est plus là, le petit côté punk, est renforcé par un gros travail sur la musique et la diversité des interprétations. Ça s'entend clairement sur l'avant-dernière chanson, jouée solo au piano, une vraie surprise.
C'est avec les habituels multi-instrumentistes Kyle Gilbride et Keith Spencer que l'album est enregistré, ils sont également co-producteurs avec Waxahatchee. Sa jumelle, Allison Crutchfield, est aussi créditée. Il est indiqué que cet album est enregistré au Wherever Audio, bonne blague, c'est le studio mobile de Kyle Gilbride, donc le studio ce n'est pas encore pour cette fois-ci.
Depuis la sortie de Cerulean Salt, avec Keith Spencer, sous le nom de Great Thunder, elle a sorti un double lp, Groovy Kinda Love, et une cassette six titres, Strange Kicks. Elle a écrit pour Swearin', le groupe de sa sœur, et participé à un album de Radiator Hospital, un familier. Dans cette petite bande la musique c'est du sérieux.
Le morceau d'ouverture, "Breathless", est interprété entièrement au clavier, avec un son crade et une façon de jouer qui n'est pas sans rappeler la simplicité du synthé de Joy Division sur "Atmosphere". Les suivants "Under A Rock" et "Poison" nous rappelle tout de suite que Katie Crutchfield vient du punk-rock, un batteur qui cogne, deux guitares vitaminées, et le tour est joué. De nouveau un synthé, et une boîte à rythmes ! "La Loose", c'est le nom de ce morceau, le synthé lorgne ce coup-ci vers "Isolation", le chant est plutôt gai et enjoué, "La Loose" c'est de l'electro lo-fi. On distingue sur plusieurs titres les nets progrès du chant et des chœurs, notamment sur "Stale By Noon", chantée à deux sur une ritournelle au synthé. Un petit regard vers American Weekend avec "Blue", c'est agréable. Suivent plusieurs morceaux joués à trois ou quatre, plus rock, plus structurés en comparaison de Cerulean Salt, le précédent album, dont l'excellent "Air". Un titre a pour nom "<", tout aussi incompréhensible que la musique jouée, ça commence pourtant bien et au bout de deux minutes, c'est comme s'ils ne jouaient plus ensemble, ça irrite vite. Mais c'est bien de tenter.
Les compositions sont toujours aussi fraîches, claires, par contre elles ont gagné en maturité, c'est moins squelettique, plus arrangé, plus personnel. Ce qui n'est plus là, le petit côté punk, est renforcé par un gros travail sur la musique et la diversité des interprétations. Ça s'entend clairement sur l'avant-dernière chanson, jouée solo au piano, une vraie surprise.
Bon 15/20 | par NicoTag |
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