Deathspell Omega

Deathspell Omega poursuit sa lente ascension vers toujours plus d'abjection et, même s'il est encore un peu tôt pour l'affirmer, The Furnaces of Palingenesia a déjà des airs d'accomplissement ultime, les musiciens ayant selon moi atteint un nouveau palier, franchit une nouvelle étape.
Par opposition au précédent album, The Synarchy of Molten Bones, qui ne contenait que quatre long titres, le dernier en date revient à un format de composition beaucoup plus court (entre deux et cinq minutes). Tout est épuré mais jamais simplifié, les musiciens vont droit à l'essentiel tout en atteignant un niveau d'écriture impressionnant en termes de richesse des rythmes, des structures, des riffs et des ambiances obscures, pour ne pas dire occultes.
Aujourd'hui, à part Gorguts et Ulcerate, je ne vois guère de concurrents possibles pour Deathspell Omega, qui n'en finit pas d'améliorer son jeu, d'affiner son style sans pour autant se départir des aspects les plus extrêmes propres au Black Metal.
Un disque incroyable d'intelligence et de férocité savante.