Chevalrex
Futurisme |
Label :
Vietnam |
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Rémy Poncet aka Chevalrex a beaucoup de talent, une immense culture et a produit en quatre décennies d'existence de belles choses.
Le problème c'est qu'il est objectivement trop peu reconnu. Comme beaucoup de ses contemporains me direz-vous ? Ce n'est pas faux...mais quand même. Lorsque je ressors de mon étagère à disques son deuxième album paru en 2016, le magnifique Futurisme je suis toujours assez surpris que les chansons de ce garçon n'aient pas eu plus d'écho. Il y a tout ici pour un succès populaire allié à une reconnaissance indé...si tenté que tous ces termes aient encore un sens à notre époque, mais vous voyez ce que je veux dire j'en suis sûr. Alors certes il a régulièrement des critiques élogieuses, il a des fans mais je trouve que ses références et ses chansons ont le potentiel pour parler au plus grand nombre et à plusieurs générations...Sans compter que ses pochettes de disques, qu'il réalise lui-même car il est aussi graphiste, et ses clips sont très réussis.
Pour ceux qui n'ont jamais écouté la musique de Chevalrex, on parle ici d'une pop en français avec un chant très simple, sans maniérisme, des titres bien construits avec des mélodies qu'on retient et des beaux textes à la fois mystérieux, mélancolique et tristes. Rien de très original sur le papier si ce n'est que le bonhomme a un talent exceptionnel d'arrangeur, de bricoleur et qu'il est capable de réinjecter dans ces albums des influences assez incroyables. On pense à beaucoup de choses familières ; la "bonne" variété type Souchon, Voulzy ou Berger d'un côté et la "bonne" pop d'un autre comme Kaolin, Olivier Marguerit, Dominique A ou Mehdi Zannad ; le tout mélangé à la grande musique pop orchestrale des films français des années 60, 70, 80...Cordes, cuivres, le disque déborde d'arrangements de toute beauté qui ne sont pas sans rappelés les grandes heures de Francis Lai ou François de Roubaix. Le titre d'ouverture "Aussi loin" est assez incroyable d'intensité à la limite de la saturation avec son improbable mélange de guitares, trompettes, violons sur un texte tout beau chanté doucement par Rémy. Masterpiece assurément. Plus classique un morceau plein d'émotion comme "Orléans" montre tout le talent de conteur du bonhomme. Sur "Pour cible", il embellit un titre plus simple et enlevé avec des gimmicks de guitares entêtants toujours au milieu de ces riches et beaux arrangements. Le reste de l'album est du même acabit ; c'est à dire exceptionnel.
Que dire de plus sur ce beau disque ? Beaucoup de choses. Je pourrais faire du titre par titre, vous racontez que le frère de Chevalrex n'est autre que Gontard autre extraordinaire artiste mais fondamentalement tout le monde (ou presque) s'en fout...et c'est bien dommage.
Le problème c'est qu'il est objectivement trop peu reconnu. Comme beaucoup de ses contemporains me direz-vous ? Ce n'est pas faux...mais quand même. Lorsque je ressors de mon étagère à disques son deuxième album paru en 2016, le magnifique Futurisme je suis toujours assez surpris que les chansons de ce garçon n'aient pas eu plus d'écho. Il y a tout ici pour un succès populaire allié à une reconnaissance indé...si tenté que tous ces termes aient encore un sens à notre époque, mais vous voyez ce que je veux dire j'en suis sûr. Alors certes il a régulièrement des critiques élogieuses, il a des fans mais je trouve que ses références et ses chansons ont le potentiel pour parler au plus grand nombre et à plusieurs générations...Sans compter que ses pochettes de disques, qu'il réalise lui-même car il est aussi graphiste, et ses clips sont très réussis.
Pour ceux qui n'ont jamais écouté la musique de Chevalrex, on parle ici d'une pop en français avec un chant très simple, sans maniérisme, des titres bien construits avec des mélodies qu'on retient et des beaux textes à la fois mystérieux, mélancolique et tristes. Rien de très original sur le papier si ce n'est que le bonhomme a un talent exceptionnel d'arrangeur, de bricoleur et qu'il est capable de réinjecter dans ces albums des influences assez incroyables. On pense à beaucoup de choses familières ; la "bonne" variété type Souchon, Voulzy ou Berger d'un côté et la "bonne" pop d'un autre comme Kaolin, Olivier Marguerit, Dominique A ou Mehdi Zannad ; le tout mélangé à la grande musique pop orchestrale des films français des années 60, 70, 80...Cordes, cuivres, le disque déborde d'arrangements de toute beauté qui ne sont pas sans rappelés les grandes heures de Francis Lai ou François de Roubaix. Le titre d'ouverture "Aussi loin" est assez incroyable d'intensité à la limite de la saturation avec son improbable mélange de guitares, trompettes, violons sur un texte tout beau chanté doucement par Rémy. Masterpiece assurément. Plus classique un morceau plein d'émotion comme "Orléans" montre tout le talent de conteur du bonhomme. Sur "Pour cible", il embellit un titre plus simple et enlevé avec des gimmicks de guitares entêtants toujours au milieu de ces riches et beaux arrangements. Le reste de l'album est du même acabit ; c'est à dire exceptionnel.
Que dire de plus sur ce beau disque ? Beaucoup de choses. Je pourrais faire du titre par titre, vous racontez que le frère de Chevalrex n'est autre que Gontard autre extraordinaire artiste mais fondamentalement tout le monde (ou presque) s'en fout...et c'est bien dommage.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par X_Plock |
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