Hélice Island
Medico |
Label :
Zéro égal Petit Intérieur |
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Je n'avais pas été très tendre avec le premier album éponyme de Hélice Island paru en janvier 2019 mais la formation n'est pas rancunière puisqu'elle m'a gentiment fait parvenir en exclusivité les liens de ce nouvel album : Medico.
Bon, comme j'ai du retard sur à peu près tout, l'article n'est pas vraiment raccord avec la sortie officielle mais gageons que les musiciens ne m'en voudront pas et qu'ils trouveront dans ces quelques mots un peu de réconfort.
Si la musique est qualifiée de slowcore (j'avoue ne pas trop savoir ce que cela signifie exactement), on retiendra surtout que l'on évolue ici dans une approche on ne peut plus minimaliste, déjà de par le choix même des instruments : un chanteur-guitariste, une violoncelliste et une batteuse. Vous me direz, y a des trucs qui à simplement deux personnes déboîtent un max, ici l'option de la violence gratuite n'a pas été retenue. Nous sommes vraiment dans une approche intimiste, avec ce chant me rappelant un peu (je ne sais pas pourquoi) Robert Wyatt pour le versant masculin et Elastica pour son pendant féminin. Il y un peu de Morphine (l'album The Night surtout) aussi dans ces sept nouveaux titres, le climat est donc à l'avant orage ou au soleil post déluge.
Quoi qu'il en soit, le pari me semble toujours aussi osé que de proposer une musique qui ne soit ni totalement rock, ni totalement ambiant, pas tout à fait jazz et encore moins pop, l'objectif étant plus de créer des climats que de viser le beau facilement digérable.
Hélice Island reste cette formation étrange, totalement à sa place chez un label tel que Zéro égal petit intérieur et qui gagne certainement a être vue en concert pour pleinement humer ses vapeurs de mélatonine.
Bon, comme j'ai du retard sur à peu près tout, l'article n'est pas vraiment raccord avec la sortie officielle mais gageons que les musiciens ne m'en voudront pas et qu'ils trouveront dans ces quelques mots un peu de réconfort.
Si la musique est qualifiée de slowcore (j'avoue ne pas trop savoir ce que cela signifie exactement), on retiendra surtout que l'on évolue ici dans une approche on ne peut plus minimaliste, déjà de par le choix même des instruments : un chanteur-guitariste, une violoncelliste et une batteuse. Vous me direz, y a des trucs qui à simplement deux personnes déboîtent un max, ici l'option de la violence gratuite n'a pas été retenue. Nous sommes vraiment dans une approche intimiste, avec ce chant me rappelant un peu (je ne sais pas pourquoi) Robert Wyatt pour le versant masculin et Elastica pour son pendant féminin. Il y un peu de Morphine (l'album The Night surtout) aussi dans ces sept nouveaux titres, le climat est donc à l'avant orage ou au soleil post déluge.
Quoi qu'il en soit, le pari me semble toujours aussi osé que de proposer une musique qui ne soit ni totalement rock, ni totalement ambiant, pas tout à fait jazz et encore moins pop, l'objectif étant plus de créer des climats que de viser le beau facilement digérable.
Hélice Island reste cette formation étrange, totalement à sa place chez un label tel que Zéro égal petit intérieur et qui gagne certainement a être vue en concert pour pleinement humer ses vapeurs de mélatonine.
Sympa 14/20 | par Arno Vice |
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