Robert Wyatt
Nothing Can Stop Us |
Label :
Rough Trade |
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Début 82, Robert regroupe quelques trucs qu'il a par-ci par-là, pour sortir un disque qu'on pourrait qualifier rapidement de petit frère de Little Red Record des Matching Mole sorti 10 ans plutôt. Petit frère politique : l'affirmation d'une posture radicale à l'extrême gauche de l'échiquier comme on dit. Quitte à faire l'apologie de Staline ("Stalin Wasn't Stallin'"), alors que bon, quand même hein ...
Le rapprochement entre les 2 disques s'arrête là : entre-temps, il y a eu le fameux accident de 1973, et de meilleur batteur de sa génération (qui à son niveau ? Mitch Mitchell ? Ginger Baker ?), il se réinventa en génie bouleversant en fauteuil roulant, capable avec un clavier-jouet, une trompette rouillé et des couches de voix aiguës et rectilignes, de créer des chefs d'oeuvre d'émotions. Peu de disque prennent autant aux tripes que Rock Bottom.
Ce disques est constitué quasiment uniquement de reprises : l'entendre chanter "Strange Fruit", "Red Flag" (Mon beau sapin), ou "Caimanera" change la vie. Bye bye les "Pin-Ups" et la discographie de Bryan Ferry : personne ne peut arriver au niveau de Wyatt lorsqu'il s'agit de reprise. C'est simple : ces reprises sont meilleures que les chansons originales. Ce qui n'arrive jamais.
"Strange Fruit" de Robert Wyatt est ce qui arrivé de mieux au monde post 50's avec "God Only Knows" et "Sad Eyed Lady of the Lowlands". Finalement, on pourrait vivre uniquement avec ces 3 là. Ca suffirait.
Le rapprochement entre les 2 disques s'arrête là : entre-temps, il y a eu le fameux accident de 1973, et de meilleur batteur de sa génération (qui à son niveau ? Mitch Mitchell ? Ginger Baker ?), il se réinventa en génie bouleversant en fauteuil roulant, capable avec un clavier-jouet, une trompette rouillé et des couches de voix aiguës et rectilignes, de créer des chefs d'oeuvre d'émotions. Peu de disque prennent autant aux tripes que Rock Bottom.
Ce disques est constitué quasiment uniquement de reprises : l'entendre chanter "Strange Fruit", "Red Flag" (Mon beau sapin), ou "Caimanera" change la vie. Bye bye les "Pin-Ups" et la discographie de Bryan Ferry : personne ne peut arriver au niveau de Wyatt lorsqu'il s'agit de reprise. C'est simple : ces reprises sont meilleures que les chansons originales. Ce qui n'arrive jamais.
"Strange Fruit" de Robert Wyatt est ce qui arrivé de mieux au monde post 50's avec "God Only Knows" et "Sad Eyed Lady of the Lowlands". Finalement, on pourrait vivre uniquement avec ces 3 là. Ca suffirait.
Intemporel ! ! ! 20/20 | par GBV_GBV |
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