Happy Mondays
Yes Please |
Label :
Factory |
||||
Yes Please, ou l'art de couler un label mythique en beauté.
1992. Le label Factory est au bord de la faillite, le mouvement baggy vit ses dernières heures, tout comme le groupe Happy Mondays.
Après avoir passé plusieurs mois à la Barbade pour enregistrer un nouveau disque et dilapidé l'argent du label dans le crack, Shaun Ryder et compagnie nous offrent un barroud d'honneur comme eux seuls pouvaient le faire.
On sent un groupe musicalement à court d'idée (impression qui se dégage de l'ensemble du disque !), mais dont les paroles assez drôles et bourrées d'allusions diverses aux mauvais coups sont là pour nous capter l'attention. En bref, c'est Shaun Ryder qui a fait tout le boulot ici, les musiciens n'ayant plus la folie (la santé ?) d'autrefois.
Mais ce disque, c'est un peu la force tranquille du groupe. On sent que ce dernier n'a plus rien à prouver et quelque part, des musiques faiblardes sur de tels textes, ça donne une sensation de bien-être. C'est con à dire mais c'est véritablement ce qu'il se passe.
Bref un album historique en termes de médiocrité musicale, de frais de production (Factory n'y survivra pas; j'aurais bien aimé voir la tête de Tony Wilson la première fois qu'il a entendu ce disque !), mais qui donne envie d'être cool et de ne pas se triturer les méninges. C'est con mais c'est très bon.
Et un album poétique, dans une certaine mesure.
1992. Le label Factory est au bord de la faillite, le mouvement baggy vit ses dernières heures, tout comme le groupe Happy Mondays.
Après avoir passé plusieurs mois à la Barbade pour enregistrer un nouveau disque et dilapidé l'argent du label dans le crack, Shaun Ryder et compagnie nous offrent un barroud d'honneur comme eux seuls pouvaient le faire.
On sent un groupe musicalement à court d'idée (impression qui se dégage de l'ensemble du disque !), mais dont les paroles assez drôles et bourrées d'allusions diverses aux mauvais coups sont là pour nous capter l'attention. En bref, c'est Shaun Ryder qui a fait tout le boulot ici, les musiciens n'ayant plus la folie (la santé ?) d'autrefois.
Mais ce disque, c'est un peu la force tranquille du groupe. On sent que ce dernier n'a plus rien à prouver et quelque part, des musiques faiblardes sur de tels textes, ça donne une sensation de bien-être. C'est con à dire mais c'est véritablement ce qu'il se passe.
Bref un album historique en termes de médiocrité musicale, de frais de production (Factory n'y survivra pas; j'aurais bien aimé voir la tête de Tony Wilson la première fois qu'il a entendu ce disque !), mais qui donne envie d'être cool et de ne pas se triturer les méninges. C'est con mais c'est très bon.
Et un album poétique, dans une certaine mesure.
Très bon 16/20 | par BloodInMyEyes |
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