Happy Mondays
24 Hour Party People |
Label :
Factory |
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C'est lorsque Tony Wilson, le patron de la Factory, engagea ces lascars que l'on comprit qu'il n'avait décidemment plus toute sa tête.
Voyous, prolos, drogué et fiers de l'être, le gang de Manchester faisait ce qu'il voulait. Et justement, ce qu'il voulait c'était pouvoir rentrer à l'oeil au sein de la gigantesque Hacienda afin de pouvoir y refourguer leur came.
Là-bas, en bon dealers, Shaun Ryder et l'inénarrable Bez (qui en fait ne joue d'aucun instrument dans le groupe !), savaient capter les attentes de leur clientèle.
Une foule énorme de jeunes de la ville, venue oublier leur misère dans les premières raves parties. C'était le début de la house music, les débuts de la célébration des DJ's et surtout les débuts d'une drogue à la mode : l'ecstasy.
De ces petites pilules, les Happy Mondays en goberont plein. Ils passeront aussi leurs nuits entières à donner des concerts quasiment improvisés, mélangeant tout les styles : rock, pop et dance, voire rythmes afro. Incroyablement groove et cool, leur musique nonchalante était surtout festive et dansante.
24 Hour Party People, un de leur premier single, est un hommage à ces soirées là où la fête était sans fin. La voix de Shaun Ryder y est complètement camé, voire dans les vapes, les claviers cheap, la rythmique soutenue et l'ensemble terriblement accrocheur.
Jamais un groupe ne réussit à mieux saisir l'atmosphère d'une époque que les Happy Mondays. Ceux-ci sont indissociables de ce qui se passait à Manchester, que les Mondays rebaptiseront 'Madchester' bien vite.
Complètement déjanté, suicidaire, irresponsable, le groupe n'en était pas moins fascinant. Et c'est sans aucun doute grâce à lui, au cours d'une orgie sans nom, que le rock se découvrit des envies de faire danser. Et de faire danser des millions de gens...
Voyous, prolos, drogué et fiers de l'être, le gang de Manchester faisait ce qu'il voulait. Et justement, ce qu'il voulait c'était pouvoir rentrer à l'oeil au sein de la gigantesque Hacienda afin de pouvoir y refourguer leur came.
Là-bas, en bon dealers, Shaun Ryder et l'inénarrable Bez (qui en fait ne joue d'aucun instrument dans le groupe !), savaient capter les attentes de leur clientèle.
Une foule énorme de jeunes de la ville, venue oublier leur misère dans les premières raves parties. C'était le début de la house music, les débuts de la célébration des DJ's et surtout les débuts d'une drogue à la mode : l'ecstasy.
De ces petites pilules, les Happy Mondays en goberont plein. Ils passeront aussi leurs nuits entières à donner des concerts quasiment improvisés, mélangeant tout les styles : rock, pop et dance, voire rythmes afro. Incroyablement groove et cool, leur musique nonchalante était surtout festive et dansante.
24 Hour Party People, un de leur premier single, est un hommage à ces soirées là où la fête était sans fin. La voix de Shaun Ryder y est complètement camé, voire dans les vapes, les claviers cheap, la rythmique soutenue et l'ensemble terriblement accrocheur.
Jamais un groupe ne réussit à mieux saisir l'atmosphère d'une époque que les Happy Mondays. Ceux-ci sont indissociables de ce qui se passait à Manchester, que les Mondays rebaptiseront 'Madchester' bien vite.
Complètement déjanté, suicidaire, irresponsable, le groupe n'en était pas moins fascinant. Et c'est sans aucun doute grâce à lui, au cours d'une orgie sans nom, que le rock se découvrit des envies de faire danser. Et de faire danser des millions de gens...
Parfait 17/20 | par Vic |
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