Porno For Pyros
Good God's Urge |
Label :
Warner |
||||
Difficile de ne pas évoquer Jane's Addiction en parlant de Porno for Pyros. Perry Farrell forme ces derniers en 1992 après la première séparation du groupe qui l'a rendu célèbre. Si Jane's Addiction était un monstre de puissance, où les excès en tout genre alimentaient une musique si originale et si incroyable qu'elle ne pouvait que se consumer d'elle-même, Porno for Pyros se veut plus modeste et plus serein, mais non moins bon.
Libéré de son éternel frère ennemi, le génial Dave Navarro, Perry Farrell redescend sur terre le temps de deux albums oubliés : "Porno for Pyros" en 1993 et surtout "Good God's Urge" en 1996.
Entouré du batteur de Jane, Stephen Perkins, du guitariste Peter di Stephano, et du Bassiste Martyn le Noble, Perry s'éloigne de l'univers déjanté de Jane's Addiction pour explorer des territoires plus intimes et peut-être plus profonds.
"Good God's Urge" est ainsi une incursion en terra incognita gorgée de soleil ou Perry nous dévoile sa passion pour Bali et nous invite à un voyage onirique et merveilleux on se mêle optimisme béat et angoisse estivale.
A aucun moment il n'est question de son ancien groupe.
L'aventure commence avec "Porpoïse head", une ballade bancale où Perry dévoile des particularités vocales inédites à ce jour. Idem pour "100 ways", magnifique chanson, idéale pour l'été. La suivante, "Tahitian Moon" reste encore une des plus belles chansons que nous connaissons. La rythmique oppressante sur laquelle se greffe la basse de Mike Watt laisse place à un refrain absolument sublime, à une invitation irrésistible au voyage, à un rêve éveillé. Ce morceau nous fait dire que jamais il n'y aura meilleure drogue que la musique, jamais invention humaine n'aura un tel pouvoir sur l'esprit et l'émotion.
De "Thick of it all" à "Wishing Well" la magie opère crescendo et même si le voyage est court (38 mn), il laisse une empreinte durable. Rien n'est à jeter dans cet opus. Tout est à sa place. Chaque morceau évoque un souvenir et une histoire. Il suffit d'écouter une seule fois "Kimberly Austin" ou "Bali Eyes" sous les étoiles pour s'en rendre compte.
Il y a des disques qu'on ne laissera jamais tomber, avec lesquels on vivra tout le temps, "Good God's Urge" en fait définitivement partie.
Libéré de son éternel frère ennemi, le génial Dave Navarro, Perry Farrell redescend sur terre le temps de deux albums oubliés : "Porno for Pyros" en 1993 et surtout "Good God's Urge" en 1996.
Entouré du batteur de Jane, Stephen Perkins, du guitariste Peter di Stephano, et du Bassiste Martyn le Noble, Perry s'éloigne de l'univers déjanté de Jane's Addiction pour explorer des territoires plus intimes et peut-être plus profonds.
"Good God's Urge" est ainsi une incursion en terra incognita gorgée de soleil ou Perry nous dévoile sa passion pour Bali et nous invite à un voyage onirique et merveilleux on se mêle optimisme béat et angoisse estivale.
A aucun moment il n'est question de son ancien groupe.
L'aventure commence avec "Porpoïse head", une ballade bancale où Perry dévoile des particularités vocales inédites à ce jour. Idem pour "100 ways", magnifique chanson, idéale pour l'été. La suivante, "Tahitian Moon" reste encore une des plus belles chansons que nous connaissons. La rythmique oppressante sur laquelle se greffe la basse de Mike Watt laisse place à un refrain absolument sublime, à une invitation irrésistible au voyage, à un rêve éveillé. Ce morceau nous fait dire que jamais il n'y aura meilleure drogue que la musique, jamais invention humaine n'aura un tel pouvoir sur l'esprit et l'émotion.
De "Thick of it all" à "Wishing Well" la magie opère crescendo et même si le voyage est court (38 mn), il laisse une empreinte durable. Rien n'est à jeter dans cet opus. Tout est à sa place. Chaque morceau évoque un souvenir et une histoire. Il suffit d'écouter une seule fois "Kimberly Austin" ou "Bali Eyes" sous les étoiles pour s'en rendre compte.
Il y a des disques qu'on ne laissera jamais tomber, avec lesquels on vivra tout le temps, "Good God's Urge" en fait définitivement partie.
Intemporel ! ! ! 20/20 | par Max |
Posté le 10 novembre 2005 à 17 h 23 |
Je ne sais plus exactement comment j'ai découvert cet album, mais une chose est sûre c'est un peu grâce au hasard et quand je l'ai découvert, je ne connaissais pas encore Jane's Addiction.
Good God's Urge fait partie de ces disques dont on se demande comment tant de maîtrise est possible.
Le son est assez difficile à expliquer, dans de longues ballades sous forte influence psychédélique, les Porno For Pyros nous emmènent dans un voyage dans des contrées musicale inexplorées. Les chansons les plus inespérées s'enchaînent, on croît rêver, mais non, cette musique existe bien. Il est bien difficile de se remettre du choc artistique que peut mettre ce disque. Inoubliable, inéspéré, intemporel aucun mot ne sera assez fort pour expliquer cette musique. Si vous ne connaissez pas encore, vous savez ce qui vous reste à faire.
Good God's Urge fait partie de ces disques dont on se demande comment tant de maîtrise est possible.
Le son est assez difficile à expliquer, dans de longues ballades sous forte influence psychédélique, les Porno For Pyros nous emmènent dans un voyage dans des contrées musicale inexplorées. Les chansons les plus inespérées s'enchaînent, on croît rêver, mais non, cette musique existe bien. Il est bien difficile de se remettre du choc artistique que peut mettre ce disque. Inoubliable, inéspéré, intemporel aucun mot ne sera assez fort pour expliquer cette musique. Si vous ne connaissez pas encore, vous savez ce qui vous reste à faire.
Exceptionnel ! ! 19/20
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