Logh
The Raging Sun |
Label :
Bad Taste |
||||
Lorsqu'on écoute The Raging Sun, seul, dans le noir complet, allongé sur le lit, on se sent littéralement planer. La beauté de cette musique est telle qu'elle nous transporte. On a des palpitations, des chatouillis plein le ventre, des tremblements. Chaque note est décomposée disctintement, chaque mélodie apparaît comme l'éclat d'un cristal, chaque souffle de voix est une ivresse glacée qui circule dans notre sang. On se sent innonder de toute part de mille sensations, étranges, douces, hypnotiques.
On voudrait émerger du rêve mais les structures labyrinthiques des chansons nous amènent toujours vers des contrées inexplorées. Seuls quelques passages au piano nous raccrochent à quelque chose de réel, et encore, de très très loin... On se découvre alors de nouvelles sensations jamais ressenties auparavant, un pur ravissement, une béatitude raffinée.
La mélancolie du groupe se marie à merveille avec la majesté qui s'en dégage.
On perd petit à petit nos repères, nos pensées s' éffilochent devant les sensations brutes et insondables, on est carrément admiratif. C'est tellement fort qu'on a l'impression qu'on va 'saturer' sensoriellement, qu'on approche une mort artificielle, on se dit que notre corps est trop petit pour une musique aussi grande.
Notre popre transe devient source de délectation. La contemplation hébétée de ces méandres sonores et l'avidité insatiable de plaisir esthétique se mêlent en un tourbillon ensorcelant.
Un coup extrêmement doux et romantique, un coup violent et mélancolique, l'atmosphère de Logh est là pour rapprocher les contraires.
Logh ne dessine pas sur ses pochettes un crâne fait de roses pour rien : la luminosité d'un clair-obscur est plus attirant et plus riche en nuance, que n'importe quelle autre brillance uniforme. Il en emmerge un trésor incroyable, profond, unique et absolument superbe.
On a l'impression que cette voix, suave, chaude, nous parle directement, a su se frayer un chemin jusqu'à notre coeur pour l'envelopper, lui insufler un nouveau rythme de battement. Perdu au milieu des nuages, on ne s'est pourtant jamais senti aussi proche de nos propres sensations. On découvre notre sensibilité au fur et à mesure de nos réactions. Tout nous parraît beau, significatif, important, même la tristesse.
Car lorsqu'on écoute Logh ce sont toutes nos barrières qui tombent et notre personnalité qui est mise à nue. C'est surprenant, parfois déroutant, mais on se sent vivant.
Et arriver à faire ça, rien que ça, c'est rare. Très rare ...
On voudrait émerger du rêve mais les structures labyrinthiques des chansons nous amènent toujours vers des contrées inexplorées. Seuls quelques passages au piano nous raccrochent à quelque chose de réel, et encore, de très très loin... On se découvre alors de nouvelles sensations jamais ressenties auparavant, un pur ravissement, une béatitude raffinée.
La mélancolie du groupe se marie à merveille avec la majesté qui s'en dégage.
On perd petit à petit nos repères, nos pensées s' éffilochent devant les sensations brutes et insondables, on est carrément admiratif. C'est tellement fort qu'on a l'impression qu'on va 'saturer' sensoriellement, qu'on approche une mort artificielle, on se dit que notre corps est trop petit pour une musique aussi grande.
Notre popre transe devient source de délectation. La contemplation hébétée de ces méandres sonores et l'avidité insatiable de plaisir esthétique se mêlent en un tourbillon ensorcelant.
Un coup extrêmement doux et romantique, un coup violent et mélancolique, l'atmosphère de Logh est là pour rapprocher les contraires.
Logh ne dessine pas sur ses pochettes un crâne fait de roses pour rien : la luminosité d'un clair-obscur est plus attirant et plus riche en nuance, que n'importe quelle autre brillance uniforme. Il en emmerge un trésor incroyable, profond, unique et absolument superbe.
On a l'impression que cette voix, suave, chaude, nous parle directement, a su se frayer un chemin jusqu'à notre coeur pour l'envelopper, lui insufler un nouveau rythme de battement. Perdu au milieu des nuages, on ne s'est pourtant jamais senti aussi proche de nos propres sensations. On découvre notre sensibilité au fur et à mesure de nos réactions. Tout nous parraît beau, significatif, important, même la tristesse.
Car lorsqu'on écoute Logh ce sont toutes nos barrières qui tombent et notre personnalité qui est mise à nue. C'est surprenant, parfois déroutant, mais on se sent vivant.
Et arriver à faire ça, rien que ça, c'est rare. Très rare ...
Intemporel ! ! ! 20/20 | par Vic |
En ligne
510 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages