Okkervil River
Black Sheep Boy |
Label :
Jagjaguwar |
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Si il y a actuellement un groupe dans le milieu du rock indé qui survole son sujet c'est bien Okkervil River. Ceux qui ont lu mes chroniques précédentes vont dire que je me répéte, mais avec, en plus, le projet parralléle Shearwater, le duo Meiburg-Sheff publie merveille sur merveille.
Will Sheff donc, un de ces grands tourméntés qu'on aime tant quand ils font de leurs états d'âmes des perles musicales. Grand tourmenté mais surtout songwriter de génie, dans une chanson il s'adresse à une fille qu'il aime et qui a été victime d'abus sexuel quand elle était enfant. Sujet casse geule mais parfaitement réalisé avec une justesse incroyable.
Des textes c'est bien, mais accompagné de mélodies c'est encore mieux. Oscillant entre le folk d'un coté et le rock de l'autre, elles permettent d'accompagner impeccablement la voix du chanteur qui pousse ses cordes vocales à la limite de ce qu'elles savent faire. Une ambiance plane: une ambiance électrique, un équilibre fragile mais très bien maitrisé pour déposer sur nos platines ce chef d'oeuvre. C'est bien de chef-d'oeuvre qu'il faut parler car ce folk raffiné, poignant, n'a que peu d'équivalent. Les violons et les banjos acommpagent de poignante ballade.
Cet album évoque par moment Neil Young ou The Arcade Dire, voire la dramaturgie de Lou Reed sur Berlin. La douleur sublimée en un disque somptueux, rare et donc précieux.
Will Sheff donc, un de ces grands tourméntés qu'on aime tant quand ils font de leurs états d'âmes des perles musicales. Grand tourmenté mais surtout songwriter de génie, dans une chanson il s'adresse à une fille qu'il aime et qui a été victime d'abus sexuel quand elle était enfant. Sujet casse geule mais parfaitement réalisé avec une justesse incroyable.
Des textes c'est bien, mais accompagné de mélodies c'est encore mieux. Oscillant entre le folk d'un coté et le rock de l'autre, elles permettent d'accompagner impeccablement la voix du chanteur qui pousse ses cordes vocales à la limite de ce qu'elles savent faire. Une ambiance plane: une ambiance électrique, un équilibre fragile mais très bien maitrisé pour déposer sur nos platines ce chef d'oeuvre. C'est bien de chef-d'oeuvre qu'il faut parler car ce folk raffiné, poignant, n'a que peu d'équivalent. Les violons et les banjos acommpagent de poignante ballade.
Cet album évoque par moment Neil Young ou The Arcade Dire, voire la dramaturgie de Lou Reed sur Berlin. La douleur sublimée en un disque somptueux, rare et donc précieux.
Parfait 17/20 | par Mozz |
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