Bad Religion

Stranger Than Fiction

Stranger Than Fiction

 Label :     Atlantic 
 Sortie :    mardi 30 août 1994 
 Format :  Album / CD  Vinyle  K7 Audio   

Bad Religion, groupe de Brett Gurewitz et Greg Graffin, duo de "songwriters punk" plus que doués et auteurs d'une tripotée d'hymnes punk-rock, livre ici un album de très haut niveau, dans lequel les titres indispensables défilent sans jamais faiblir. "Incomplete", avec... l'ex MC5 Wayne Kramer à la guitare, speed, rageur et mélodique, donne le ton de cet opus: trépidant, fonceur, complètement addictif. "Leave Mine To Me", "Stranger Than Fiction", "Tiny Voices" et "The Handshake" se hissent avec une grande facilité à la hauteur du titre ouvrant cet album merveilleux. Suivent 12 autres titres d'une qualité que bon nombre de groupes de la même mouvance ou "autoproclamés punk" envieront à ces maîtres ès punk. Autre atout de cet album, la production d'Andy Wallace, les mélodies et les choeurs. La perfection !


Excellent !   18/20
par Thurstonwill


 Moyenne 17.33/20 

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Posté le 24 décembre 2007 à 00 h 56

Un album de Bad Religion, en général, il y a toujours du (très) bon, et du moins bon. Et ce, aussi culte que le groupe soit. Même si Stranger Than Fiction n'échappe pas à la règle, il peut au moins avoir le mérite d'offrir à l'auditeur et aux fans ce qu'ils attendent du groupe californien : de l'efficacité.

Et à ce niveau-là, cet album s'en tire bien mieux que d'autres coups d'essais (pourtant réussis) du combo ; dans la continuité d'Against The Grain, bien que plus mélodique et moins hardcore, Stranger Than Fiction démarre à toute allure et livre au fur et à mesure quelques-unes des meilleures chansons que le groupe ait écrites : "Leave Mine To Me", "Stranger Than Fiction", ou encore "Better Off Dead" sont de véritables hymnes en puissance. La voix de Graffin est toujours aussi prenante, mélodique à souhait. Quant aux textes, ils ont écopé d'un soin tout particulier, comme le veut la tradition Bad Religion.

Malgré cet ensemble très cohérent, le gros point noir de l'album reste sa durée, relativement longue pour un album punk de cette trempe ; Stranger Than Fiction aurait été presque parfait s'il avait été amputé de quelques titres : "21st Century (Digital Boy)", déjà présent sur Against The Grain, en est le meilleur exemple, ou bien encore "Infected", qui malgré son succès, ne sonnera jamais comme du Bad Religion.

Quoiqu'il en soit, ce n'est pas cette légère entorse qui gommera la présence de Tim Armstrong au chant sur "Television", les excellentes bonus tracks européennes ("News From The Front" en tête), et l'ensemble d'un album essentiel au punk des années 90.
Très bon   16/20



Posté le 08 novembre 2008 à 19 h 04

Eh oui, la vie vaut parfois toutes les fictions inimaginables !

Avec son titre, le 7ème album de Bad Religion, intitulé Stranger Than Fiction éveille la curiosité dès le début. Que les assidus du groupe punk se rassurent bien vite, le contenu est à la hauteur de son étiquette!

Démarrant avec un "Incomplete" qui met d'emblée la barre très haute, l'album enchaîne avec un "Leave Mine To Me" honorable, faisant ensuite place à quelques autres titres, certes corrects, mais néanmoins vite écoutés et vite oubliés. Arrive ensuite la preuve sans conteste du talent musical des cinq californiens, un violent et poignant "Infected" qu'on peut sans conteste définir comme LA chanson inratable de l'album. Bref, après avoir repassé en boucle ce septième titre, il est temps de prendre connaissance de la seconde partie de Stranger Than Fiction qui s'avère être nettement plus intéressante. Les très bons morceaux se suivent les uns les autres: "Marked", "Inner Logic", "What It Is", "21st Century". N'oublions pas non plus le posé "Slumber", situé entre ballade et chanson punk, qui bien au contraire de faire tâche parmi tous ces titres énervés, nous invite à l'introspection, et devient un des titres-clé de l'album. Et là c'est Greg Gaffin qui nous arrache un sourire, en affirmant "I'm not too good at giving morals" (Je ne suis pas très doué pour donner des morales"), puisque en bons fans du groupe, on sait très bien que cela est faux. Ce septième opus ne nous contredit pas, puisque au terme de l'écoute de ces 17 morceaux (eh oui !), on en ressort presque grandi...

On peut donc sans conteste faire confiance à Bad Religion pour ne pas nous décevoir, au fil des années, et c'est plutôt une bonne chose au vu du le monde dans lequel nous sommes...
Bon allez, moi je m'en vais le réécouter...
Excellent !   18/20







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