Fireside
Do Not Tailgate |
Label :
Startracks |
||||
La scène suédoise nous a offert de nombreuses claques bien rock'n'roll depuis quelques années, Fireside en est le soldat inconnu.
"Interlace", premier titre de ce Do Not Tailgate (signé en premier lieu sur le label de Rick Rubin), brouillat les pistes dès le début, à une époque où 'néo' ou 'emo' ne disaient encore rien à personne. Un gros accord metal résonnant qui fait peur, une ride suspecte, une basse dégueu qui grogne ... On plisse les yeux, prévoyant. Que va t-il se passer ? Puis une voix plaintive vient tout exploser : les doutes, les préjugés, les étiquettes ...
Le son est rêche, transpirant, minimaliste malgré sa force. Ca sent le Fugazi sensible soudé à du Helmet gentillet, la voix attirante en plus. On devine les liens, l'influence sur la scène nordique : Le coté radicalement mélodique, intelligent auquel nous habitue souvent la Suède, la pincée de chansons ressemblants à ce que sera bien des années plus tard The (International) Noise Conspiracy.
Les 38 minutes de cette histoire nous emportent dans tous les sens pour un trip rock lumineux, jamais pleurnichard. Les titres jouent sur les structures anti-conformistes, à l'image d'une guitare se contentant d'une simple note sur une simple corde, avec un chant toujours efficace pour guide. Un minimalisme précurseur. Incontestablement le meilleur album du groupe, qui s'efforce de se renouveler à chaque album. Le plus accomplit, ce grâce à la spontanéité de leur talent, à ce coté 'salle de répét' en ébullition', noyau de tout groupe.
Chef-d'oeuvre absolu de la simplicité électrique.
"Interlace", premier titre de ce Do Not Tailgate (signé en premier lieu sur le label de Rick Rubin), brouillat les pistes dès le début, à une époque où 'néo' ou 'emo' ne disaient encore rien à personne. Un gros accord metal résonnant qui fait peur, une ride suspecte, une basse dégueu qui grogne ... On plisse les yeux, prévoyant. Que va t-il se passer ? Puis une voix plaintive vient tout exploser : les doutes, les préjugés, les étiquettes ...
Le son est rêche, transpirant, minimaliste malgré sa force. Ca sent le Fugazi sensible soudé à du Helmet gentillet, la voix attirante en plus. On devine les liens, l'influence sur la scène nordique : Le coté radicalement mélodique, intelligent auquel nous habitue souvent la Suède, la pincée de chansons ressemblants à ce que sera bien des années plus tard The (International) Noise Conspiracy.
Les 38 minutes de cette histoire nous emportent dans tous les sens pour un trip rock lumineux, jamais pleurnichard. Les titres jouent sur les structures anti-conformistes, à l'image d'une guitare se contentant d'une simple note sur une simple corde, avec un chant toujours efficace pour guide. Un minimalisme précurseur. Incontestablement le meilleur album du groupe, qui s'efforce de se renouveler à chaque album. Le plus accomplit, ce grâce à la spontanéité de leur talent, à ce coté 'salle de répét' en ébullition', noyau de tout groupe.
Chef-d'oeuvre absolu de la simplicité électrique.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par X_YoB |
Note du rédacteur : de part la prestation de Rick Rubin à la prod', l'album fut également édité sur American.
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