Dianogah
Battle Champions |
Label :
Southern |
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Qu'il est loin le temps de notre enfance... On ne se rappelle qu'à peu près les après-midi où nous jouions aux soldats de plombs dans le bac à sable du coin. Nous bâtissions des remparts, des ponts, des fosses et des galeries de nos petites mains pour ne donner que davantage de réalité à la guerre imaginaire que nous menions contre l'ennui.
Dianogah propose de faire travailler notre mémoire à l'aide de Battle Champions, avec pour bonne idée un post-rock joyeux éveillant la nostalgie. La voix est douce et peu présente, les basses sont rondes, la guitare est claire, les fûts et métaux sont intimes... Le travail de Steve Albini, en général essentiellement reconnaissable sur la batterie, apporte ici autant de chaleur que de luminosité à une musique déjà riche en soleil. On y respire divinement bien, sans se préoccuper de distinguer la supériorité d'un titre ou d'un autre, le disque filant presque aussi vite qu'un bref souvenir ou que le vertige d'une sensation de déjà-vu. On se laisse aisément bercer par cette paisible traversée sonore dans son plus simple appareil.
Allez... c'est l'heure du goûter, on essuie la sueur de notre front après quelques combats épiques, on va se laver les mains pour pouvoir s'attabler sur un banc du parc et déguster ce festin de rois. Comme un vent chaud d'été sur la nuque de notre jeunesse. C'est beau c'que j'dis...
Dianogah propose de faire travailler notre mémoire à l'aide de Battle Champions, avec pour bonne idée un post-rock joyeux éveillant la nostalgie. La voix est douce et peu présente, les basses sont rondes, la guitare est claire, les fûts et métaux sont intimes... Le travail de Steve Albini, en général essentiellement reconnaissable sur la batterie, apporte ici autant de chaleur que de luminosité à une musique déjà riche en soleil. On y respire divinement bien, sans se préoccuper de distinguer la supériorité d'un titre ou d'un autre, le disque filant presque aussi vite qu'un bref souvenir ou que le vertige d'une sensation de déjà-vu. On se laisse aisément bercer par cette paisible traversée sonore dans son plus simple appareil.
Allez... c'est l'heure du goûter, on essuie la sueur de notre front après quelques combats épiques, on va se laver les mains pour pouvoir s'attabler sur un banc du parc et déguster ce festin de rois. Comme un vent chaud d'été sur la nuque de notre jeunesse. C'est beau c'que j'dis...
Bon 15/20 | par X_YoB |
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