Faith No More
The Real Thing |
Label :
Slash |
||||
Je suis sur le cul de voir que personne n'a encore chroniqué le premier album de Faith No More avec Mike Patton au micro, cet hurluberlu étrange sortant de sa puberté, chanteur aux accents rap/funk tant adulé aujourd'hui par beaucoup de petits gamins en quête de bizarreries.
Sorti en 1989, The Real Thing fait partie de ces albums pionniers des années 90 au même titre qu'un "blood sugar sex magic" si on doit prendre un exemple marquant d'un style en plein essor qu'on appelait à l'époque la "fusion".
On peut considérer que la carrière commerciale du groupe démarre étrangement avec l'arrivée de ce zouave de Patton, les cheveux hyper longs et les mimiques déjà agaçantes, le gars apporte ce qui manquait indéniablement à FNM...un bon chanteur car le reste était déjà là, la puissance, l'originalité, la mélodie, restait à trouver un style plus accrocheur !
Selon moi, The Real Thing constitue l'album le plus original et le plus percutant du groupe avec le superbe Angel Dust, il se démarque par sa fraîcheur et son côté instinctif bien représenté par "from out of nowhere" ou encore "falling to pieces" et reçoit les louanges des fans à travers des "ventes significatives" autant que celles de la profession "nomination aux grammys, diffusion sur MTV".
Faith No More fait la quasi unanimité, en recevant l'appui et les encouragements des Big Stars de l'époque (Metallica) et en offrant à un public hétéroclite un style moderne tout en intégrant les "keyboards" aux sons parfois rétros et les envolées lyriques de celui qu'on nommera quelquefois le "Bouffon" en raison de ces pitrerie grotesques et de son attitude à la limite du supportable...Patton of course !
En clair, "the real thing" apporte du sang neuf et de l'énergie dans une scène Américaine scotchées aux vieilles burnes de Guns'n'Roses ou encore aux désormais "vendus" Metallica", une sorte de bouffée d'air pur que viendra perturber l'avènement du grunge et son pessimisme maladif peu de temps après.
On peut donc considérer que ce début des années 90 fut une période faste dont le groupe entendait bien profiter, en surfant sur le succès du clip/single "Epic" et en faisant du groupe une référence incontournable...une étoile est née même si elle ne brille pas encore de mille feux .
Si vous connaissez Patton à travers Fantômas ou Mister Bungle, souvenez vous donc qu'il y a 15 ans, il a goûté au doux plaisir de participer à The Real Thing et d'y coller aussi quelques maladresses (qui chante avec son nez ?) !
rock'n'roll!
Sorti en 1989, The Real Thing fait partie de ces albums pionniers des années 90 au même titre qu'un "blood sugar sex magic" si on doit prendre un exemple marquant d'un style en plein essor qu'on appelait à l'époque la "fusion".
On peut considérer que la carrière commerciale du groupe démarre étrangement avec l'arrivée de ce zouave de Patton, les cheveux hyper longs et les mimiques déjà agaçantes, le gars apporte ce qui manquait indéniablement à FNM...un bon chanteur car le reste était déjà là, la puissance, l'originalité, la mélodie, restait à trouver un style plus accrocheur !
Selon moi, The Real Thing constitue l'album le plus original et le plus percutant du groupe avec le superbe Angel Dust, il se démarque par sa fraîcheur et son côté instinctif bien représenté par "from out of nowhere" ou encore "falling to pieces" et reçoit les louanges des fans à travers des "ventes significatives" autant que celles de la profession "nomination aux grammys, diffusion sur MTV".
Faith No More fait la quasi unanimité, en recevant l'appui et les encouragements des Big Stars de l'époque (Metallica) et en offrant à un public hétéroclite un style moderne tout en intégrant les "keyboards" aux sons parfois rétros et les envolées lyriques de celui qu'on nommera quelquefois le "Bouffon" en raison de ces pitrerie grotesques et de son attitude à la limite du supportable...Patton of course !
En clair, "the real thing" apporte du sang neuf et de l'énergie dans une scène Américaine scotchées aux vieilles burnes de Guns'n'Roses ou encore aux désormais "vendus" Metallica", une sorte de bouffée d'air pur que viendra perturber l'avènement du grunge et son pessimisme maladif peu de temps après.
On peut donc considérer que ce début des années 90 fut une période faste dont le groupe entendait bien profiter, en surfant sur le succès du clip/single "Epic" et en faisant du groupe une référence incontournable...une étoile est née même si elle ne brille pas encore de mille feux .
Si vous connaissez Patton à travers Fantômas ou Mister Bungle, souvenez vous donc qu'il y a 15 ans, il a goûté au doux plaisir de participer à The Real Thing et d'y coller aussi quelques maladresses (qui chante avec son nez ?) !
rock'n'roll!
Très bon 16/20 | par Interpolian |
Première sortie sous format K7 et vinyle en 1989 et réédition sous format CD en 1992.
Posté le 05 juillet 2006 à 11 h 16 |
The Real Thing me fait irrémédiablement penser à cet épisode de Beavis & Butthead où nos deux génies cathodiques se foutent de la gueule du groupe, affalés devant le clip de "Epic". Vous savez quelle est la vanne?
'J'adore les Red Hot Chili Peppers !!!'
Gloussements général chez nos deux abrutis qui nous auront tout de même ouvert les yeux sur un truc: C'est vrai ! Le Faith No More des débuts, ça ressemble drôlement aux RHCP !! Patton doit en être traumatisé à l'heure où je vous parle...
Bon, ok le look c'est ça (vous savez, ce genre de fringues flashy sortie du fond des années 80 que vous a gentiment refilé votre cousin de cinq années plus âgé que vous), les poses kitsch et les mimiques aussi.
Mais réduire le groupe à ça serait vraiment dommage. Tout est résolument frais dans cet LP, des instrus accrocheuses, aux mélodies vocales quasi 'rock FM', ce qui, sans aucun doute, participera du succès commercial de l'album. Et puis il y a aussi le charisme de ce tout jeune chanteur un peu 'wacko' qui fera la carrière que l'ont sait. Il rappe et beugle déjà à la perfection (avec une voix nasillarde certes) pour notre plaisir, lequel on ne boudera pas à l'écoute de titres tels que "From Out Of Nowhere" ou encore "Falling To Pieces", sans oublier une reprise magistrale de Black Sabbath "War Pigs", juste pour montrer que le rock rigolo ça va bien cinq minutes mais faut pas pousser non plus.
Elles n'étaient pas si mal que ça ces années 90, non?
A la fin de l'épisode Butthead fait la remarque suivante à Beavis:
'T'as vu ce qu'il y a sur son T-shirt ? C'est Mr Bungle urk urk urk!'
Idiot ! Elle était naze celle là !
'J'adore les Red Hot Chili Peppers !!!'
Gloussements général chez nos deux abrutis qui nous auront tout de même ouvert les yeux sur un truc: C'est vrai ! Le Faith No More des débuts, ça ressemble drôlement aux RHCP !! Patton doit en être traumatisé à l'heure où je vous parle...
Bon, ok le look c'est ça (vous savez, ce genre de fringues flashy sortie du fond des années 80 que vous a gentiment refilé votre cousin de cinq années plus âgé que vous), les poses kitsch et les mimiques aussi.
Mais réduire le groupe à ça serait vraiment dommage. Tout est résolument frais dans cet LP, des instrus accrocheuses, aux mélodies vocales quasi 'rock FM', ce qui, sans aucun doute, participera du succès commercial de l'album. Et puis il y a aussi le charisme de ce tout jeune chanteur un peu 'wacko' qui fera la carrière que l'ont sait. Il rappe et beugle déjà à la perfection (avec une voix nasillarde certes) pour notre plaisir, lequel on ne boudera pas à l'écoute de titres tels que "From Out Of Nowhere" ou encore "Falling To Pieces", sans oublier une reprise magistrale de Black Sabbath "War Pigs", juste pour montrer que le rock rigolo ça va bien cinq minutes mais faut pas pousser non plus.
Elles n'étaient pas si mal que ça ces années 90, non?
A la fin de l'épisode Butthead fait la remarque suivante à Beavis:
'T'as vu ce qu'il y a sur son T-shirt ? C'est Mr Bungle urk urk urk!'
Idiot ! Elle était naze celle là !
Bon 15/20
Posté le 02 juillet 2009 à 15 h 51 |
Ce qui me met sur le cul au sujet de ce troisième album de Faith No More, c'est de voir des notes aussi frileuses ! Il semble toujours de bon ton de déprécier un disque au fil du temps, prétextant des sonorités vieillottes ou un chant daté, ou encore de minimiser son importance parce que la suite est meilleure... En vérité je vous le dis, The Real Thing est tout simplement PYRAMIDAL ! Un pur concentré d'énergie et de fraîcheur, que nous balance au visage une bande de Californiens au goût vestimentaire plus que douteux. Ces derniers ne prennent d'ailleurs pas trop de risques pour accrocher l'auditeur : les trois premiers titres ne sont rien d'autre que les singles. "From Out Of Nowhere", "Epic" et "Falling To Pieces" forment un triptyque tubesque au possible, alliant rythmes entraînants, basses funk (*dwung*) et un chant étrange signé Mike Patton, alternant envolées nasales et rap très dans l'air du temps. Si l'efficacité des musicos n'est plus à démontrer (We Care A Lot et Introduce Yourself comptaient déjà nombre d'excellents morceaux), celle du nouveau venu surprend. Chuck Mosely était bien sympa mais rarement juste... Patton impressionne tout au long du disque, lui conférant une véritable personnalité, ainsi qu'au groupe qui a touché le jackpot en l'embauchant.
Le début de The Real Thing est donc très réussi, mais les singles étant ce qu'ils sont, mieux vaut l'oublier un peu pour découvrir l'album au mieux. En tout cas, n'espérez aucun répit, car le quatrième morceau n'est rien d'autre qu'une grosse tuerie façon thrash metal, une véritable baffe qui fera même headbanger les plus chauves. On entre ensuite dans le cœur de l'album, un dyptique tout à fait délicieux : "Zombie Eaters" démarre plutôt doucement mais débouche bien vite sur des passages très violents où le chant de Patton se révèle tout simplement jouissif. Même constat pour le morceau-titre, qui nous trimballe pendant huit minutes. On atteint là le meilleur du disque, qui gagne une profondeur qu'on aurait jamais soupçonnée à l'écoute de son début.
Le très sympathique et plus ensoleillé "Underwater Love" détend un peu l'atmosphère avant de laisser la place à un retour à quelque chose de plus heavy avec "The Morning After", l'instrumental à coller des frissons "Woodpecker From Mars" et l'excellente reprise de Black Sabbath "War Pigs". "Edge of the World" clôture le disque en retrouvant plus de légèreté pour une ambiance plus californienne.
Au bout de ces cinquante-cinq minutes bien remplies, qui ne sont pas évidentes à avaler aux premières écoutes, un seul constat s'impose : ça déchire. Je répugne à utiliser ce langage SecretStoryien, mais c'est malheureusement celui qui est le mieux approprié : The Real Thing est un disque diablement fun, qu'on se passe à fond en se trémoussant comme Mike Patton dans le clip d'"Epic", l'esprit croulant sous une avalanche de couleurs.
Le début de The Real Thing est donc très réussi, mais les singles étant ce qu'ils sont, mieux vaut l'oublier un peu pour découvrir l'album au mieux. En tout cas, n'espérez aucun répit, car le quatrième morceau n'est rien d'autre qu'une grosse tuerie façon thrash metal, une véritable baffe qui fera même headbanger les plus chauves. On entre ensuite dans le cœur de l'album, un dyptique tout à fait délicieux : "Zombie Eaters" démarre plutôt doucement mais débouche bien vite sur des passages très violents où le chant de Patton se révèle tout simplement jouissif. Même constat pour le morceau-titre, qui nous trimballe pendant huit minutes. On atteint là le meilleur du disque, qui gagne une profondeur qu'on aurait jamais soupçonnée à l'écoute de son début.
Le très sympathique et plus ensoleillé "Underwater Love" détend un peu l'atmosphère avant de laisser la place à un retour à quelque chose de plus heavy avec "The Morning After", l'instrumental à coller des frissons "Woodpecker From Mars" et l'excellente reprise de Black Sabbath "War Pigs". "Edge of the World" clôture le disque en retrouvant plus de légèreté pour une ambiance plus californienne.
Au bout de ces cinquante-cinq minutes bien remplies, qui ne sont pas évidentes à avaler aux premières écoutes, un seul constat s'impose : ça déchire. Je répugne à utiliser ce langage SecretStoryien, mais c'est malheureusement celui qui est le mieux approprié : The Real Thing est un disque diablement fun, qu'on se passe à fond en se trémoussant comme Mike Patton dans le clip d'"Epic", l'esprit croulant sous une avalanche de couleurs.
Excellent ! 18/20
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