Johnny Thunders
The New Too Much Junkie Business |
Label :
ROIR |
||||
‘Live from New York, this is Johnny Thundizz, Mwaah !'
Réédité en 1999, The New Too Much Junkie Business regroupe des enregistrements studio inédits comme des chansons live.
"Who Do Voodoo". On plonge dans un marécage chaotique, brumeux et distordu.
Johnny Thunders, comme un orfèvre maudit, taille son rock à l'aide de riffs aiguisés, tortueux et excessivement purs accompagnés tantôt d'une voix de chat sauvage sous morphine, tantôt d'une voix de gourou électrocuté. "In Cold Blood", mais aussi "Just Another Girl" sont des merveilles d'approximation transpirant le rock'n'roll délavé et fantasmatique, des lanternes délicieusement maléfiques au milieu de nuages de fumée toxiques.
Au milieu de ce chaos sublime, "Sad Vacation", dédiée à Sid Vicious. On a alors l'impression que la vie et la mort, la haine et la compassion se retrouvent condensés en une ballade cosmique où le pardon est imploré. Puis, "Diary Of A Lover", qui, par sa naïveté et sa beauté simple ferait aujourd'hui pâlir un certain Doherty.
Mais Thunders, c'est aussi un spectre calciné, des orgasmes survoltés, des jouissances électriques ("Get Off The Phone"), le rock originel. "Who Need Girls" reprend le riff de "Green Onions" pour ajouter à ce classique l'urgence punk, la décadence résignée.
Aussi, des chansons live comme "Too Much Junkie Business" rivalisent et surpassent les meilleurs titres d'un L.A.M.F, au répertoire réutilisé ici ("I Love You", "Let Go"). "So Alone" s'adresse à tous le solitaires transis, les amoureux névrosés. Puis, "Great Big Kiss", où le Dean Martin de l' héroïne prendra sa revanche sur un rythme sulfureux.
C'est sur une des meilleures chansons des Dolls, " Jet Boy ", que s'achève l'album, avec un Thunders sensiblement pressé d'achever son gig, comme emprisonné dans son rôle de junkie mort-vivant, apparemment ailleurs. Apparemment ailleurs.
Réédité en 1999, The New Too Much Junkie Business regroupe des enregistrements studio inédits comme des chansons live.
"Who Do Voodoo". On plonge dans un marécage chaotique, brumeux et distordu.
Johnny Thunders, comme un orfèvre maudit, taille son rock à l'aide de riffs aiguisés, tortueux et excessivement purs accompagnés tantôt d'une voix de chat sauvage sous morphine, tantôt d'une voix de gourou électrocuté. "In Cold Blood", mais aussi "Just Another Girl" sont des merveilles d'approximation transpirant le rock'n'roll délavé et fantasmatique, des lanternes délicieusement maléfiques au milieu de nuages de fumée toxiques.
Au milieu de ce chaos sublime, "Sad Vacation", dédiée à Sid Vicious. On a alors l'impression que la vie et la mort, la haine et la compassion se retrouvent condensés en une ballade cosmique où le pardon est imploré. Puis, "Diary Of A Lover", qui, par sa naïveté et sa beauté simple ferait aujourd'hui pâlir un certain Doherty.
Mais Thunders, c'est aussi un spectre calciné, des orgasmes survoltés, des jouissances électriques ("Get Off The Phone"), le rock originel. "Who Need Girls" reprend le riff de "Green Onions" pour ajouter à ce classique l'urgence punk, la décadence résignée.
Aussi, des chansons live comme "Too Much Junkie Business" rivalisent et surpassent les meilleurs titres d'un L.A.M.F, au répertoire réutilisé ici ("I Love You", "Let Go"). "So Alone" s'adresse à tous le solitaires transis, les amoureux névrosés. Puis, "Great Big Kiss", où le Dean Martin de l' héroïne prendra sa revanche sur un rythme sulfureux.
C'est sur une des meilleures chansons des Dolls, " Jet Boy ", que s'achève l'album, avec un Thunders sensiblement pressé d'achever son gig, comme emprisonné dans son rôle de junkie mort-vivant, apparemment ailleurs. Apparemment ailleurs.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Thrasher13 |
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