Aphex Twin
Windowlicker |
Label :
Warp |
||||
Oooh la bizarrerie que voila ! Je parle du disque mais aussi de Richard D James, un type franchement dérangé et génial (Il suffit de voir ses clips légendaires) ce qui n'est pas si contradictoire que ça. Windowlicker est un maxi très court de seulement trois titres, mais quels titres ! "Windowlicker" est tout simplement la meilleure composition d'Aphex Twin à ce jour, (Et ce clip ! Affreux et tordant, fabuleux !) ce titre seul suffit à mettre à genoux. Le second "[formula]" est du grand 'portnawak' aphex twinien, parfaitement à sa place pour faire transition vers la jolie berceuse "Nannou" aux sonorités mélancoliques de boite à musique.
En bref, magnifique mais tellement court !
En bref, magnifique mais tellement court !
Très bon 16/20 | par Mikau |
Posté le 15 février 2010 à 14 h 27 |
Trois morceaux. Un maxi donc. Pas besoin d'en faire plus, la leçon est vite apprise. Petit rattrapage pour les cancres au fond :
Nous sommes en 1999, l' archétype du britannique amateur de musique programmée célèbre le big beat style mort-né accouché par les Chemical Brothers ou Fat Boy Slim, et danse sur la drum'n bass made in Bristol. Depuis le début des années 90, un déglingo zicos nommé Richard D. James passe son temps à se gourrer d'époque, voire de dimension. Il est en avance sur tout le monde. Il préfigure l'ambient, l'acid-house taré, et est un des inventeurs de la drill'n bass ou encore appellé braindance par le dit déglingo.
Nous voilà en 1999, Richard "Aphex Twin" pond Windowlicker. Trois morceaux, trois démonstrations. Windowlicker ou la pop des années 2000. Les breaks incessants et ruptures de structures caractéristiques d'Aphex, autrement appellés simplement "glitch", vont être un des symboles de la musique éléctro voire non-éléctro des années à venir. On retrouvera cette influence dans la french touch de Mr Oizo ou Jackson & his computer band, dans les beats de Timbaland, dans les expérimentations brillantes de Radiohead... dix ans plus tard. Aphex Twin réussit à faire avec Windowlicker ce que tout le monde va faire une décennie plus tard : de la pop non-conventionnelle, "glitch", destructurée, éléctro.
"Le Mozart des années 90" comme l'appelle les médias spécialisés britanniques. Évidemment intemporel.
Nous sommes en 1999, l' archétype du britannique amateur de musique programmée célèbre le big beat style mort-né accouché par les Chemical Brothers ou Fat Boy Slim, et danse sur la drum'n bass made in Bristol. Depuis le début des années 90, un déglingo zicos nommé Richard D. James passe son temps à se gourrer d'époque, voire de dimension. Il est en avance sur tout le monde. Il préfigure l'ambient, l'acid-house taré, et est un des inventeurs de la drill'n bass ou encore appellé braindance par le dit déglingo.
Nous voilà en 1999, Richard "Aphex Twin" pond Windowlicker. Trois morceaux, trois démonstrations. Windowlicker ou la pop des années 2000. Les breaks incessants et ruptures de structures caractéristiques d'Aphex, autrement appellés simplement "glitch", vont être un des symboles de la musique éléctro voire non-éléctro des années à venir. On retrouvera cette influence dans la french touch de Mr Oizo ou Jackson & his computer band, dans les beats de Timbaland, dans les expérimentations brillantes de Radiohead... dix ans plus tard. Aphex Twin réussit à faire avec Windowlicker ce que tout le monde va faire une décennie plus tard : de la pop non-conventionnelle, "glitch", destructurée, éléctro.
"Le Mozart des années 90" comme l'appelle les médias spécialisés britanniques. Évidemment intemporel.
Intemporel ! ! ! 20/20
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