Autechre
Ep7 |
Label :
Warp |
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Dans le haut de la pyramide electro comme dans nos coeurs, Autechre reste certainement en très bonne position.
Son aptitude à élaborer une ‘musique' neutre, dans le sens où elle ne prend guère le parti de faire danser ni d'arracher la tête ou vraiment nous plonger dans une profonde léthargie, en a laissé plus d'un curieux. Bien que connue des amateurs de labels comme le fameux et irascible Warp, et si elle semble demeurer à jamais discrète sur ce Ep 7 (qui de toute manière ne vaut pas une œuvre comme Amber), sa qualité réside à trouver toujours plus de mélanges sonores en points d'interrogations pour nous laisser en suspens... jusqu'à ce que nous posions les oreilles sur la suite. Comme une série télé au pitch obscur et sans réel cliffhanger en fin de saison, mais avec un vrai pouvoir d'attraction. Mixtures synthétiques en tout genre, ronronnements ménagers, mimes de notes, horloges affolées, digestions digitales, bruit blanc... On peut toujours essayer de mettre des noms sur les sons, on n'en est pas moins déboussolé et capturés par une mayonnaise à l'étrange mais bon goût dont seuls les deux anglais connaissent l'exacte composition. On s'y perd ici sans euphorie, bien qu'avec beaucoup de satisfaction.
Son aptitude à élaborer une ‘musique' neutre, dans le sens où elle ne prend guère le parti de faire danser ni d'arracher la tête ou vraiment nous plonger dans une profonde léthargie, en a laissé plus d'un curieux. Bien que connue des amateurs de labels comme le fameux et irascible Warp, et si elle semble demeurer à jamais discrète sur ce Ep 7 (qui de toute manière ne vaut pas une œuvre comme Amber), sa qualité réside à trouver toujours plus de mélanges sonores en points d'interrogations pour nous laisser en suspens... jusqu'à ce que nous posions les oreilles sur la suite. Comme une série télé au pitch obscur et sans réel cliffhanger en fin de saison, mais avec un vrai pouvoir d'attraction. Mixtures synthétiques en tout genre, ronronnements ménagers, mimes de notes, horloges affolées, digestions digitales, bruit blanc... On peut toujours essayer de mettre des noms sur les sons, on n'en est pas moins déboussolé et capturés par une mayonnaise à l'étrange mais bon goût dont seuls les deux anglais connaissent l'exacte composition. On s'y perd ici sans euphorie, bien qu'avec beaucoup de satisfaction.
Pas mal 13/20 | par X_YoB |
En écoute : https://autechre.bandcamp.com/album/ep7
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