Built To Spill
You In Reverse |
Label :
Warner |
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Tout commence par l'entrée fracassante de la batterie, sur un tempo soutenu et un rythme simple qui va droit au but. Puis viennent se greffer les guitares et la basse. Et la voix, reconnaissable entre mille, de Doug Martsch. Rien de révolutionnaire ? Peut-être. Et pourtant tout, ici, respire la classe, la maîtrise. Un disque de rock de plus, mais quel disque !
Dès le morceau d'ouverture "Goin' Against Your Mind" les Built To Spill annoncent la couleur : sur plus de 9 minutes les guitares se font tour à tour violentes, calmes, c'est énorme. Impossible de ne pas taper du pied ou de ne pas remuer la tête sur ce genre de morceau.
Mais ce groupe a plus d'un tour dans son sac et est capable de se faire caressant voire bouleversant. "Traces", le morceau suivant, est magnifique, mélancolique. Et encore une fois les guitares sont simplement géniales. La fin du morceau monte en puissance avant de retomber sur la mélodie splendide jouée à la guitare. Et que dire de la simplicité de "Liar" si ce n'est qu'elle démontre l'aisance des musiciens à faire mouche avec une mélodie juste tombée du ciel, et qu'elle prouve à quel point ces types ont pris du plaisir à jouer ensemble. Sur "Wherever You Go", c'est l'ombre de Neil Young et du Crazy Horse qui plane au dessus, c'est dire le niveau atteint par la bande à Doug Martsch.
Les morceaux s'enchaînent, dépassant pour la plupart les 5 minutes, ce qui laisse libre cours à l'imagination sans bornes du groupe qui s'amuse à élaborer des architectures sonores complexes, comme sur "Mess With Me", où il est bon de se perdre dans les changements de rythmes et d'ambiances. C'est là que réside la beauté de cet album, dans la capacité à happer l'auditeur dans des dédales où les guitares se marient à merveille.
Pendant près d'une heure, alternant les guitares abrasives avec les accalmies rêveuses, Built To Spill surprend et touche. Le disque se referme sur deux petites merveilles planantes : "Just A Habit" et "The Wait", qui me donnent inévitablement envie de le réécouter une fois de plus.
Dès le morceau d'ouverture "Goin' Against Your Mind" les Built To Spill annoncent la couleur : sur plus de 9 minutes les guitares se font tour à tour violentes, calmes, c'est énorme. Impossible de ne pas taper du pied ou de ne pas remuer la tête sur ce genre de morceau.
Mais ce groupe a plus d'un tour dans son sac et est capable de se faire caressant voire bouleversant. "Traces", le morceau suivant, est magnifique, mélancolique. Et encore une fois les guitares sont simplement géniales. La fin du morceau monte en puissance avant de retomber sur la mélodie splendide jouée à la guitare. Et que dire de la simplicité de "Liar" si ce n'est qu'elle démontre l'aisance des musiciens à faire mouche avec une mélodie juste tombée du ciel, et qu'elle prouve à quel point ces types ont pris du plaisir à jouer ensemble. Sur "Wherever You Go", c'est l'ombre de Neil Young et du Crazy Horse qui plane au dessus, c'est dire le niveau atteint par la bande à Doug Martsch.
Les morceaux s'enchaînent, dépassant pour la plupart les 5 minutes, ce qui laisse libre cours à l'imagination sans bornes du groupe qui s'amuse à élaborer des architectures sonores complexes, comme sur "Mess With Me", où il est bon de se perdre dans les changements de rythmes et d'ambiances. C'est là que réside la beauté de cet album, dans la capacité à happer l'auditeur dans des dédales où les guitares se marient à merveille.
Pendant près d'une heure, alternant les guitares abrasives avec les accalmies rêveuses, Built To Spill surprend et touche. Le disque se referme sur deux petites merveilles planantes : "Just A Habit" et "The Wait", qui me donnent inévitablement envie de le réécouter une fois de plus.
Excellent ! 18/20 | par Ben kenobi |
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