Eyehategod
In The Name Of Suffering |
Label :
Century Media |
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Dégueulasse, vicié, visqueux : il n'y guère d'autres termes pour qualifier la musique de Eyehategod, tant elle ressemble aux traînées baveuses d'un monstre malade et sorti des profondeurs d'un bayou.
Avec des guitares accordées un ton en dessous que le niveau le plus bas qu'il est humainement possible d'atteindre, Eyehategod emmène l'auditeur dans des profondeurs insondables avec l'élan d'un condamné à mort. C'est un cauchemar qu'on visite, entre distorsions insupportables, fulgurances grasses et gluantes et massacre en règle des cymbales. Le groupe de la Nouvelle-Orléans montre un visage horrifique, celui de zombie ou de larve rampante dévoreuse de chairs.
Pionnier d'un des mouvements les plus sombres, le sludge, Eyehategod propose une musique lourde, sale, malade. Autant de titres lents, haineux mais dynamiques que d'occasions de rester choqué par ce ramassis abjecte et fangeux.
Les guitares grondent et écrasent tout à force de riffs appuyées ou déchirants, tandis que la basse (qui joue ici un rôle primordial) veille à empêcher l'ensemble de voir le soleil.
Ça fait mal, c'est douloureux, et le pire, c'est que ça passe et repasse sur les mêmes plaies, histoire d'achever la séance de torture. Sidérant de noirceur et d'obscurantisme malsain, le sludge de Eyehategod, porté par des hurlements vomitoires et impressionnant, est tout simplement ce qu'il se fait de mieux en la matière.
On ne revient jamais d'une expérience pareille, englué qu'on est par ce marasme pâteux et ténébreux.
Eyehategod est le genre de groupe légendaire, une figure de proue, qui a marqué son époque et inventé un style mille fois repris. On ne peut parler de sludge sans les citer comme référence, non sans avoir auparavant montré un respect immense, chargé d'une fascination sans borne, comme devant tous les monstres sacrés du metal.
Avec des guitares accordées un ton en dessous que le niveau le plus bas qu'il est humainement possible d'atteindre, Eyehategod emmène l'auditeur dans des profondeurs insondables avec l'élan d'un condamné à mort. C'est un cauchemar qu'on visite, entre distorsions insupportables, fulgurances grasses et gluantes et massacre en règle des cymbales. Le groupe de la Nouvelle-Orléans montre un visage horrifique, celui de zombie ou de larve rampante dévoreuse de chairs.
Pionnier d'un des mouvements les plus sombres, le sludge, Eyehategod propose une musique lourde, sale, malade. Autant de titres lents, haineux mais dynamiques que d'occasions de rester choqué par ce ramassis abjecte et fangeux.
Les guitares grondent et écrasent tout à force de riffs appuyées ou déchirants, tandis que la basse (qui joue ici un rôle primordial) veille à empêcher l'ensemble de voir le soleil.
Ça fait mal, c'est douloureux, et le pire, c'est que ça passe et repasse sur les mêmes plaies, histoire d'achever la séance de torture. Sidérant de noirceur et d'obscurantisme malsain, le sludge de Eyehategod, porté par des hurlements vomitoires et impressionnant, est tout simplement ce qu'il se fait de mieux en la matière.
On ne revient jamais d'une expérience pareille, englué qu'on est par ce marasme pâteux et ténébreux.
Eyehategod est le genre de groupe légendaire, une figure de proue, qui a marqué son époque et inventé un style mille fois repris. On ne peut parler de sludge sans les citer comme référence, non sans avoir auparavant montré un respect immense, chargé d'une fascination sans borne, comme devant tous les monstres sacrés du metal.
Très bon 16/20 | par Vic |
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