Eyehategod
Eyehategod |
Label :
Housecore |
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Quand un groupe donne son propre nom à un album, c'est souvent parce qu'il considère qu'il est parvenu à la quintessence de son style, qu'il y a une adéquation parfaite entre le concept et son incarnation musicale. Du coup, l'auditeur a naturellement tendance à considérer qu'il s'agit d'un disque à part et, à ce titre, les attentes qu'il y place sont plus importantes.
Eyehategod est-il cet album majeur que l'on pouvait attendre après dix ans de silence (je ne compte pas les compilations, live, etc.) ? Sans doute...
Si je ne suis pas d'entrée dithyrambique, c'est peut-être que l'Eyehategod d'aujourd'hui n'est plus celui d'hier. Son Sludge se fait plus massif, davantage conforme à ce qui se fait actuellement. Les guitares ne saignent plus dans les coins, le chanteur a arrêté de vomir à côté des chiottes. Cela dit, la propreté n'est qu'apparente : mettre une couche de peinture sur un mur n'a jamais masqué l'odeur de la merde qui le barbouille. Mike Williams a toujours son timbre unique et la même façon de dégueuler ses textes sur des roulements de batterie seulement guidés par la folie, les guitares n'en finissent plus de marteler des riffs rouillés, pesants, aussi collants et moites qu'un cul incestueux après la sodomie nocturne.
Quand les gens normaux dorment, les mecs de Eyehategod rôdent, picolent, prennent ce qu'ils trouvent et lorsqu'ils sont à point, branchent leurs instruments. Il se dégage alors de ces onze titres une noirceur nouvelle, une violence exacerbée ("Framed To The Wall"), plus réfléchie que jadis mais tout aussi terrifiante. La Nouvelle-Orléans reprend son trône, les autres peuvent retourner faire des châteaux de sable.
Eyehategod est-il cet album majeur que l'on pouvait attendre après dix ans de silence (je ne compte pas les compilations, live, etc.) ? Sans doute...
Si je ne suis pas d'entrée dithyrambique, c'est peut-être que l'Eyehategod d'aujourd'hui n'est plus celui d'hier. Son Sludge se fait plus massif, davantage conforme à ce qui se fait actuellement. Les guitares ne saignent plus dans les coins, le chanteur a arrêté de vomir à côté des chiottes. Cela dit, la propreté n'est qu'apparente : mettre une couche de peinture sur un mur n'a jamais masqué l'odeur de la merde qui le barbouille. Mike Williams a toujours son timbre unique et la même façon de dégueuler ses textes sur des roulements de batterie seulement guidés par la folie, les guitares n'en finissent plus de marteler des riffs rouillés, pesants, aussi collants et moites qu'un cul incestueux après la sodomie nocturne.
Quand les gens normaux dorment, les mecs de Eyehategod rôdent, picolent, prennent ce qu'ils trouvent et lorsqu'ils sont à point, branchent leurs instruments. Il se dégage alors de ces onze titres une noirceur nouvelle, une violence exacerbée ("Framed To The Wall"), plus réfléchie que jadis mais tout aussi terrifiante. La Nouvelle-Orléans reprend son trône, les autres peuvent retourner faire des châteaux de sable.
Très bon 16/20 | par Arno Vice |
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