Kyuss
Queens Of The Stone Age |
Label :
Man's Ruin |
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Aussi rare (comptez 140$ au bas mot pour l'acquérir) que culte (donc tous les moyens sont bons), cet EP enregistré en 1997 au Rancho de la Luna marque la fin du règne de Kyuss.
Le temps est aux remords et les adieux sont déchirants, car ces derniers enregistrements, produits sans fioritures, très 'raw', ne font pas partis des préférés du groupe pour rien:
Une très, très lourde reprise du "Into The Void" de Black Sabbath, où la voix de Garcia fait des merveilles, tout en puissance et en lumière; un "Fatso Forgotso II" punk en diable, véloce et féroce comme jamais ils ne l'ont étés auparavant; et surtout "Fatso Forgotso" premier du nom, qui sait frapper là où ça fait mal... Reeder donne le ton avec un riff saturé à l'extrême, Hernandez en grande forme lui répond sous forme d'une cascade de coups, groove fluide et rapide quand, enfin, Homme déboule avec ses gros sabots et là, on atteint les hautes sphères... Des airs d'un Led Zeppelin, mais enragé, la bave aux babines. Comme si ça n'était pas suffisant, voila que la dernière partie du morceau dévoile un Kyuss funky, très sixties, véritable happening incongru où les musiciens jamment avec un plaisir évident, comme si leur histoire ne voulait pas prendre fin.
Et pourtant...
Fatalement, la deuxième partie débutant avec "If Only Everything", fait naître sous nos yeux ébahis le QOTSA d'un Josh Homme enfin seul et libre d'exprimer ses délires pop-rock halluciné. L'ombre de certaines 'good vibrations' flotte sur ces premières ébauches de morceaux: une voix mélodieuse qui disparaît dans les circuits imprimés d'un vocoder robotique, rythmique carré au possible, solos sous contrôle et basse au diapason. Sans perdre la part heavy qui faisait le charme de Kyuss ( l'excellente "Born To Hula"), on peut dire que le changement est radical mais déjà réjouissant... Un rock énergique, accrocheur, aventureux qui n'a peur de rien, comme nous le prouve l'instrumental "Spiders & Vinegaroos" aux accents Trip-Hop. La patte QOTSA est là, boucles de guitares, sonorités hypnotiques. Magique.
Les pistes s'achèvent, nous laissant seuls avec notre propre dépit. On rumine jusqu'à ce que l'évidence vienne d'elle même mettre un terme à nos interrogations: Kyuss est mort, vive QOTSA !
A quand une réédition à un prix décent ?
Le temps est aux remords et les adieux sont déchirants, car ces derniers enregistrements, produits sans fioritures, très 'raw', ne font pas partis des préférés du groupe pour rien:
Une très, très lourde reprise du "Into The Void" de Black Sabbath, où la voix de Garcia fait des merveilles, tout en puissance et en lumière; un "Fatso Forgotso II" punk en diable, véloce et féroce comme jamais ils ne l'ont étés auparavant; et surtout "Fatso Forgotso" premier du nom, qui sait frapper là où ça fait mal... Reeder donne le ton avec un riff saturé à l'extrême, Hernandez en grande forme lui répond sous forme d'une cascade de coups, groove fluide et rapide quand, enfin, Homme déboule avec ses gros sabots et là, on atteint les hautes sphères... Des airs d'un Led Zeppelin, mais enragé, la bave aux babines. Comme si ça n'était pas suffisant, voila que la dernière partie du morceau dévoile un Kyuss funky, très sixties, véritable happening incongru où les musiciens jamment avec un plaisir évident, comme si leur histoire ne voulait pas prendre fin.
Et pourtant...
Fatalement, la deuxième partie débutant avec "If Only Everything", fait naître sous nos yeux ébahis le QOTSA d'un Josh Homme enfin seul et libre d'exprimer ses délires pop-rock halluciné. L'ombre de certaines 'good vibrations' flotte sur ces premières ébauches de morceaux: une voix mélodieuse qui disparaît dans les circuits imprimés d'un vocoder robotique, rythmique carré au possible, solos sous contrôle et basse au diapason. Sans perdre la part heavy qui faisait le charme de Kyuss ( l'excellente "Born To Hula"), on peut dire que le changement est radical mais déjà réjouissant... Un rock énergique, accrocheur, aventureux qui n'a peur de rien, comme nous le prouve l'instrumental "Spiders & Vinegaroos" aux accents Trip-Hop. La patte QOTSA est là, boucles de guitares, sonorités hypnotiques. Magique.
Les pistes s'achèvent, nous laissant seuls avec notre propre dépit. On rumine jusqu'à ce que l'évidence vienne d'elle même mettre un terme à nos interrogations: Kyuss est mort, vive QOTSA !
A quand une réédition à un prix décent ?
Parfait 17/20 | par Judas |
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